… et Brenda. Donc préparez déjà vos sacs.      Adriel et moi nous nous sommes encore regardés. Il est devenu tout pâle et j'avoue que moi aussi. Le quartier où je m'apprêtais à aller n'était pas loin certes, mais ça allait réduire les moments passés avec Adriel.Heureusement que l'école avait déjà commencé, on m'avait inscrite dans le quartier de mamy/Adriel ce qui fait que j'allais être dans ce quartier au moins cinq fois par semaine. C'est vrai que les matins avant d'aller à l'école je n'allais plus voir Adriel et ça me rendait triste.Il fallait vraiment qu'on parle pour planifier les choses. --MAJOLIE : D'accord tonton M

         Un mois était passé. Les compositions de la première séquence avaient commencé. Chacun était concentré sur ses cahiers. On sortait maintenant rarement. --TONTON MOYO : Vous ne sortirez plus tous les jours,  sauf pour aller saluer la grand-mère et pour jouer autour de la maison. Les compos ont commencé et je voudrais que vous vous concentriez. --NOUS : D'accord tonton.      Pendant ce mois, Adriel et moi on se voyait au moins 5 fois par semaine. Il rentrait souvent vite de l'école et il venait me chercher. Moi aussi je faisais de même. L'amour fou régnait toujours entre nous. Je l'aimais de plus en plus et lui aussi. Alors un jour,  j'ai abordé un sujet un peu particulier.&

       J'avais tellement peur. Mon corps tremblait déjà. Je n'arrivais même plus à bouger. J'étais placée comme un poteau. --Vas-y je t'écoute… Adriel s'est mis à pleurer aussi et ça m'a encore plus fait mal. Que voulait-il me dire?      _________LUC-RICH_____________        J'étais chez moi en train de visionner quand la sonnerie a retenti. Je suis allé ouvrir la porte et j'ai vu la mère d'Adriel en pleurs.  --Bonsoir ma'a. Ekier qu'est-ce qui ne va pas?

        J'avais réussi à avoir un téléphone. Quant-à Adriel, son oncle avait refusé de le lui en offrir sous prétexte qu'il était encore petit. Il avait mon numéro et moi j'avais celui avec lequel il avait l'habitude de m'appeler : Un numéro d'une cabine téléphonique qui était près leur appartement.        Nous étions le 14 février. J'étais à la maison. J'attendais son appel avec impatience, tout en suivant quelques chansons d'amour. J'étais seule à la maison donc j'étais libre de chanter à haute voix.J'ai fabriqué un micro à l'aide du papie

       J’étais en face d’Adriel. Je me suis tournée et j’ai vu Luc-Rich en larmes.J’avais décidé de suivre mon cœur mais est-ce que ce que notre cœur désire toujours est le bon?J’avoue que si je n’avais pas bandé les yeux, j’allais me baser sur la reconnaissance.Oui, la reconnaissance envers chacun d’eux.Et pour dire de vrai, j’étais plus reconnaissante envers Luc-Rich mais hélas, mon cœur a choisi Adriel et j’ai accepté.       Je me suis approchée de lui, les yeux remplis de larmes.