Semua Bab La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît: Bab 481 - Bab 490

Est-ce là tout ce qu'il pouvait remettre ?Pour cet homme, Lina était si précieuse, Lola était si importante. Comment pouvait-il tolérer que Romane les prenne pour cibles ?Romane a fait un pas en arrière, ses lèvres pincées dans une expression d'indifférence. Mais Arthur a insisté : « Romane, dois-tu être si têtue ? Lola est innocente. Pourquoi refuses-tu de la laisser tranquille ? Elle n’est qu’une enfant… »Arthur, en prononçant ces mots, a senti un poids écrasant lui comprimer la poitrine. L’idée même de Lola dépendant de Romane, de cette relation qu’il ne comprenait pas pleinement, l’emplissait d’angoisse. Pourtant, Romane, implacable, est restée silencieuse. Elle l’avait déjà prévenu, elle avait déjà mis en lumière l’incongruité entre elle et Lola, mais malgré cela, Arthur semblait incapable de comprendre pourquoi elle poursuivait ce chemin. ...À l’heure du déjeuner, Vincent n’est pas rentré. Cependant, la table était soigneusement dressée. Une délicate attention semblait avo

Le soir tombait sur Siville, et la lumière tamisée des lustres se mêlait aux reflets dorés du vin rouge et du champagne, enveloppant la salle de banquet d’un éclat somptueux. C’était une soirée fastueuse, et seuls les plus grands noms de la société de Siville avaient été invités. Lorsque Vincent est apparu, accompagné de Romane, une onde de surprise a parcouru la salle comme un souffle coupé. À cet instant, Romane est devenue la cible d’innombrables regards, certains jaloux, d’autres admiratifs, mais tous perçants.Elle a esquissé un sourire glacial, observant les visages autour d’elle : « On dirait que tu es une figure incontournable dans cette ville », a-t-elle murmuré d’un ton sarcastique. Elle a détourné les yeux, consciente des regards jaloux et rancuniers que lui adressaient plusieurs femmes de la salle.Vincent, imperméable à cette ironie, a serré sa main un peu plus fort : « Puisque tu es ici, à Siville, nous aurons tout le temps qu’il faut pour que tu comprennes une chose, R

« Esméralda et toi, vous vous connaissez ? », a demandé Vincent, brisant le silence. Sa voix était calme, mais le poids de sa question était écrasant. Romane a relevé la tête, ses yeux brillant d’un éclat froid et distant. « Lâche-moi. » Sa voix était ferme, mais pas brusque, comme une reine qui donne un ordre.Mais Vincent n’a pas obéi. « Romane… », a-t-il insisté, son ton plus profond, presque suppliant.Elle a fini par céder : « Oui, je la connais. » Vincent a semblé expirer, un souffle long et profond. Pourtant, cette réponse n’apaisait pas ses doutes. Elle les renforçait. Profitant d’une fraction de seconde où l’attention de Vincent s’est relâchée, Romane s’est dégagée de son emprise et est allée s’asseoir sur le canapé, élégante et détachée.« Comment vous vous êtes rencontrées, elle et toi ? », a-t-il demandé.La famille Poincard n’était pas une famille simple, et Vincent le savait mieux que quiconque. Si Esméralda et Romane avaient un quelconque lien, cela ne pouvait être qu

« Dis-lui de venir me voir », a déclaré Vincent d'une voix ferme, après un long moment de silence où il a fixé intensément Lucas.Lucas a froncé les sourcils, et son visage, déjà marqué par des années de lutte, s'est alourdi davantage à cet instant : « Tu sais, les subordonnés de Cyril sont notoirement loyaux. Ces hommes et femmes qui, au-delà des ordres qu'ils reçoivent, ne s'intéressent qu'à accomplir leur mission, sans jamais se soucier de leurs propres intérêts. »Les paroles de Lucas ont fait soudainement changer l'expression de Vincent, qui a semblé se rigidifier encore davantage.Si l'on disait que les membres de la famille Poincard étaient réputés pour leur ruse dans la ville de Siville, les subordonnés de Cyril, eux, étaient connus pour être des adversaires redoutables. Dès qu'ils entraient en jeu, toute marge de manœuvre disparaissait.Vincent, silencieux et grave, est resté un instant immobile.Lucas a proposé, une lueur glacée s'allumant dans ses yeux : « Alors, on y va ? »

Cyril : « Elle a le droit d’être au courant. »Antonia : « Oui ! »Il fallait reconnaître qu’Arthur et Vincent, dans cette histoire, s'en étaient sortis d’une manière remarquablement propre à l’époque. Cyril vivait à Siville depuis tant d’années, mais il n’avait jamais su d’où venait exactement cette querelle entre Arthur et Vincent. Sans compter qu’à cette époque, quelque chose de véritablement monumental s’était produit à Siville…Bien que cela ne l’intéresse pas particulièrement, l’implication de sa sœur l’obligeait néanmoins à intervenir. Cependant, après avoir observé Romane se déplacer avec une telle détermination et organisation récemment, il n’avait aucune raison de s’inquiéter outre mesure pour elle. « Assure-toi que Romane ne rencontre pas Arthur et Vincent, dis-lui simplement les résultats de l’enquête », a-t-il ajouté.« Oui ! », a répondu Antonia promptement, sans hésitation.« Et… » En y pensant, une lueur froide a traversé les yeux de Cyril. Aussi perspicace qu’il soit,