Tous les chapitres de : Chapitre 431 - Chapitre 440

(Winona)Elle utilise son téléphone, puis mon appareil vibre. C’est un message de Lisa. Je la regarde et elle me fait un clin d’œil. Je vais le rencontrer pour le dîner. Je vais lui montrer ta note afin qu’il comprenne la situation. J’acquiesce et lui réponds. Assure-toi qu’il soit pleinement conscient de l’importance de cette décision. Lisa hoche la tête. « Je suppose que nous avons beaucoup à planifier pour notre retour aux États-Unis. Et une fois que nous y serons... »« Retourner aux États-Unis sans Jayden... Je ne sais pas, Lisa. L’idée d’être monoparentale est à nouveau écrasante. Tout le monde posera des questions. » Lisa croise les bras et s’appuie contre le comptoir. « Tu l’as déjà fait, cependant. Tu le feras à nouveau. Tu ne dois d’explications à personne. »« Oui, mais c’est tout de même intimidant. », admets-je. « Je n’ai pas de logement là-bas. Le penthouse de Jayden n’est pas une option. Je refuse d’y retourner. J’ai l’impression d’attendre qu’il rentre à

(Winona)Je prends place à la table à manger, mon ordinateur portable ouvert devant moi, et j’explore les différentes options de croisière, tentant d’élaborer un plan cohérent. Chaque résultat de recherche semble inévitablement se terminer en Floride. Le simple nom de cet État me fait frissonner. Cancun n’est pas si éloigné de la Floride, et les souvenirs de l’enlèvement de Cass refont surface, provoquant une sensation de malaise. Cela agit comme un avertissement, un rappel que le danger est toujours présent.Il semble que Judy n’ait pas été impliquée dans ce désastre. Gus a pris la responsabilité et se dirige vers la prison en tant que traître, afin d’empêcher le syndicat du crime de s’en prendre à sa famille. Cependant, il est indéniable que ce réseau de contrebande est vaste et actif. La famille cubaine secrète de Grégoire a des liens directs avec ce milieu. Rien n’a été prouvé contre Gabriel.Je ne suis pas au courant de la nature de sa relation avec Cass, mais je m’efforce de

(Winona)Je prends place dans la salle d’examen, d’une blancheur éclatante, tout en tapotant mes doigts sur l’accoudoir en métal froid de la chaise. L’anxiété se propage dans mon corps alors que j’attends le retour du médecin avec mes dossiers médicaux. Klara m’a assuré qu’il était l’un des meilleurs médecins généralistes de Bruxelles, réputé pour sa discrétion et sa rigueur.La porte s’ouvre et le docteur Fischer, un homme de grande taille d’une cinquantaine d’années portant des lunettes à monture métallique, entre avec assurance. Son accent est clairement germanique. Chaque mot est articulé avec précision. Il m’adresse un sourire, mais son attitude dégage à la fois une certaine assurance et un sérieux rassurant.« Ah, madame Brennan. », déclare-t-il en prenant place sur la chaise en face de moi et en ouvrant un dossier. « J’ai examiné vos antécédents médicaux ainsi que vos préoccupations actuelles. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? »Je me déplace avec une certaine gêne. «

(Cass)« Cass. » La voix du Chef Thierry s’élève au-dessus du tumulte, claire et autoritaire. Il est agréable d’entendre enfin un mot en anglais, car cela fait trois jours que je n’en ai pas entendu. Je lève les yeux, continuant de frotter mes mains. Il se tient à quelques mètres, tenant un petit bol dans une main et une cuillère dans l’autre. Son expression est impénétrable, ses traits marqués comme la pierre. « Ici. Puisque tu es le... expert en soupe... », dit-il en me tendant la cuillère. « Goûte. » Je m’essuie les mains sur mon tablier, jetant un coup d’œil autour de moi. Ils peuvent avoir peur de lui, mais je ne ressens pas cela. C’est simplement un homme qui accomplit son travail, comme n’importe quel autre. Je prends la cuillère, la plonge dans la soupe qu’il tient et goûte. Les saveurs se révèlent sur ma langue : riches, terreuses, avec une légère note d’amertume. C’est indéniablement incroyable, mais il manque quelque chose. Les yeux de Thierry se plissent alors

(Winona)Le chalet est animé par le personnel qui s’affaire à ranger les chambres et à préparer les repas. Je m’installe sur le canapé, sirotant un thé à la menthe poivrée, tout en tentant de donner un sens à mes pensées tourbillonnantes. Les enfants sont à l’école, ce qui me procure une rare matinée de tranquillité, ou du moins, une tranquillité relative dans ma vie. La porte d’entrée s’ouvre en grinçant et Lisa entre avec entrain. Elle porte une robe éclatante et fluide que je n’ai pas remarquée auparavant, ses joues sont teintées de rose et son sourire illumine presque la pièce. « Waouh. », dis-je en posant ma tasse. « Tu as l’air de quelqu’un à qui l’on vient de faire une demande en mariage. Comment se passe ce nouvel état d’euphorie ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu. » Lisa rit et dépose son sac près de la porte. « Ce n’est pas tout à fait une demande, mais si cela avait été le cas, je n’aurais pas dit non. » Je cligne des yeux, déconcertée par sa réponse. Lis