Semua Bab Le Sang du Clair de Lune: Bab 251 - Bab 260

Paco était magnifique. Bronzé, fort, aux traits romains, sa perfection n'était altérée que par la légère cicatrice où il avait été blessé par balle une fois. Je laissai glisser ma main de ses cheveux à son corps, le touchant. C'était si étrange qu'il soit froid, alors que je savais à quel point il était plein de vie. Il avait toujours été assez intelligent pour comprendre que malgré ma force et mes capacités, ce qu'il possédait était plus grand. Être vivant, pouvoir voir le soleil — il ne m'avait jamais demandé de le changer, et ne l'aurait jamais fait.Paco avait su qui j'étais depuis le début — je n'avais jamais eu à lui cacher quoi que ce soit, contrairement à Zach.Et voilà où ma franchise nous avait menés.— Qu'est-ce que je t'ai fait ? lui ai-je chuchoté.Seule Sugar m'a entendue. Elle a sauté sur mon lit et m'a poussé le genou de sa tête jusqu'à ce que je la caresse aussi, avant de grimper dans le cercueil à côté de Paco pour le serrer dans mes bras avant l'aube.CHAPITRE HUIT

— Et toi, tu n'es pas normale, dis-je. Pourquoi ça ? Rosalie t'a brisée ?La tête de Luna se recula brusquement comme si je l'avais frappée. — Non. Rosalie... je voulais ce qu'elle offrait, alors je me suis offerte à elle. Une fois que j'ai réalisé ce qu'elle était, et ce qu'elle pouvait m'aider à devenir.Et voilà, la vraie raison pour laquelle j'étais forcé de subir son attention. — Donc tu ne veux pas m'offrir du sang ou du sexe par simple bonté de cœur, c'est ce que tu dis. Tu veux quelque chose en retour.Elle sauta du comptoir. Malgré son bon comportement plus tôt, et son haut rose innocent maintenant, la Luna affamée et avide que j'avais rencontrée la veille réapparut, s'approchant de moi comme un félin de la jungle.— Les gens paient pour les choses, Jack. Il n'y a pas de honte à faire une transaction honnête. Je veux ce que tu as. Je suis prête à donner des choses pour l'obtenir. Le commerce fait tourner le monde. Sa voix baissa d'une octave, devenant un ronronnement rauque.

— Où as-tu eu ça ?— Rosalie.— Avant ou après sa mort ?J'ai rougi, me souvenant du moment où mon nouveau vrai Maître m'avait approchée, et comment. — Tu m'accuses de vol ?— Non. C'est juste que c'est clairement très puissant, dit-il — et il me l'a rendue. Je l'ai reprise, me sentant plus en sécurité avec elle.— Ça ne marche que sur les gens bons.— Les gens bons ? Ses lèvres se sont plissées.— Tu sais. Le genre que nous ne sommes pas censés être ? J'ai passé ma main libre dans mes cheveux et elle s'est prise dans un nœud. — Je ne peux pas te laisser sortir seul avec elle.— Tu ne fais pas confiance à sa parole ?— Serait-elle en sécurité avec toi si les situations étaient inversées ?— Probablement.J'ai brandi la lame nocturne vers lui. Il n'a pas bronché, mais il a ri. — Je vérifiais juste, me suis-je plainte.Il n'a pas pris la peine de cacher un sourire narquois. — Tout ira bien, Luna. J'ai quelque chose qu'elle veut — des informations.— Et après qu'elle les aura obtenues, q

— Lâche-moi, monstre !— C'est toi qui es sur moi, ai-je dit, me décalant sur le côté, essayant maintenant de garder à la fois elle et la chose qui l'avait attaquée dans mon champ de vision. La marée noire avait disparu maintenant, tout était redevenu normal sous la lumière des étoiles. Tu t'es évanouie et quelque chose est sorti du sol pour essayer de te manger, on aurait dit.Elle a roulé pour se mettre accroupie, clignant des yeux. — Le conduit — j'ai dû le laisser ouvert une seconde de trop.Ses yeux ont balayé le sol. — Et ? ai-je demandé.— J'ai laissé passer autre chose que Bryan.— C'est reparti ? Ou c'est toujours là ? Je me suis levé, scrutant le sol, attendant que toutes les ombres me trahissent.— Je ne le sens pas, a-t-elle dit en secouant la tête et se levant aussi.— Tu ne l'as pas senti la première fois non plus, alors ce n'est pas vraiment rassurant.Elle a fait un pas en arrière. — On devrait y aller.— D'accord, ai-je dit, et je l'ai suivie, les yeux à l'affût de l'

— Tu fais ça souvent ? me suis-je retourné pour crier afin qu'elle m'entende.— Quelle partie ?— Parler aux morts.Elle s'est enfin redressée, passant ses mains à travers les appuie-têtes des sièges avant. — Peu de mes amis meurent.— Quelle chance, alors, ai-je marmonné. — C'était son fantôme ? ai-je demandé plus fort.— Non. Juste un écho. Son âme est en sécurité. Bryan a mené une vie pure, a-t-elle dit. Le « contrairement à certains » était sous-entendu.— Tu savais qu'il était mort. Pourquoi avais-tu besoin de le voir ?— J'avais mes raisons.— Ça valait le coup de risquer ta vie ?J'ai vu sa mâchoire se crisper dans le rétroviseur. — Ça n'arrive généralement pas.— Et si je n'avais pas été là ?Elle n'a pas répondu.Je commençais seulement à me réchauffer. Mon cerveau essayait sans cesse de repousser le souvenir de l'événement pour se protéger, ou de le faire resurgir pour m'effrayer, encore et encore. C'était comme si ce qui l'avait attaquée vibrait à la fréquence de la peur po