Semua Bab Guérison: Bab 11 - Bab 20

Lyana Je vais me blottir dans ses bras et il me serre de toutes ses forces.- J'ai eu tellement peur papa...Il dépose un baiser sur le haut de ma tête.- N'aie pas peur mon ange, je suis là. Tu sais très bien que je ne te laisserai pas toute seule. Dit-il en mettant mes cheveux derrière mes oreilles.Je retiens mes larmes et le serre très fort. Mon père compte plus que tout pour moi, si je le perds je n'aurai plus rien, j'ai déjà perdu ma mère, je ne veux pas perdre mon père. Je l'aime plus que tout au monde.- Je me change et on rentre à notre maison, d'accord ?- Tu peux déjà rentrer ?- Je n'ai pas besoin de leurs soins t'en fais pas, je suis habitué aux blessures comme celles-ci.Bien sûr, vu le monde dans lequel il travaille.- D'accord.Il va se changer et on rentre à la maison, aussitôt rentré, il retourne à son bureau après m'avoir rassuré.- Il n'arrêtera jamais ce travail, pas vrai ? Dis-je en me tournant vers Adrian qui se tient derrière moi.- Une fois que tu y es, tu n

Lyana J'arrive à la maison, et mon père ne prends même pas la peine de tourner l'œil de son ordinateur pour me voir.- Tu ne vas pas me parler ?Il m'ignore, et ça m'énerve.- Lyana, laisse-le. Me dit Livio.- Pourquoi tu m'ignores ? Tu crois que ça effacera tout ce que tu as fais ? Tu peux rester autant dans le déni que tu veux papa mais tout ce qui nous arrive est de ta faute. Si maman est morte c'est de ta faute, si on m'a salit dans cette cave matin et soir c'est de ta faute, si on est malheureux c'est de ta faute tout est de ta faute et de ton travail de merde ! Ma mère serai encore en vie si tu l'avais écouté et que tu avais arrêté ! C'est de ta faute !Soudain il se lève et sa main claque contre ma joue.- Lyana... dit Adrian en s'approchant.La douleur se répand partout, il n'avait jamais levé la main sur moi jusqu'à aujourd'hui. Et ça me fait comme l'effet d'un couteau en plein coeur.- Tu n'es qu'une enfant pourrie gâtée, Marc, enfermez-la au sous-sol.Au sous-sol ?- Monsi

J'explose de rire alors qu'il me chatouille de tous les côtés.- Adrian ! Arrête ! Dis-je difficilement.Il s'arrête, me laissant respirer.- Bah alors on n'assume plus ?- Mais écoute-moi ! Il fallait que je te dise quelque chose.Il inverse nos rôles, et je me retrouve à califourchon sur lui. Je remets mes cheveux en ordre et pose mes mains sur ses épaules.- J'ai parlé avec mon père hier, et il a dit que il était d'accord pour cette relation, en tout cas, il ne s'en mêlera pas.- Il a vraiment dit ça ?- Oui.- T'es sûre que t'as pas rêvé ?- Adrian ! Je te promets qu'il l'a dit, je te le jure. Il a dit qu'il ne s'interposera pas, ça veut dire que tu n'as pas besoin de te cacher.- Je vais me cacher quand même parce qu'à tout moment il aurai la pulsion de me mettre une balle dans la tête en me voyant t'embrasser.Je ricane, et tout d'un coups son regard devient doux comme de la soie, un regard si amoureux...Il passe sa main sur ma joue et vient m'embrasser avec toute la douceur du

LyanaJe descends à la cuisine pour demander à notre gouvernante de me préparer un plateau que je vais ramener au lit pour qu'on petit déjeune tranquillement dans ma chambre avec Adrian.Tout d'un coup, Livio arrive dans la cuisine et s'approche pour m'enlacer et déposer un bisou sur le haut de ma tête.- Qu'est-ce que tu fais debout si tôt ?- Je me suis couchée tôt.- Pourquoi t'es en robe de chambre ? Ne me dit pas que Adrian et toi...J'envoie un coup dans son épaule.- Arrête de dire n'importe quoi je me suis juste douchée ! Papa et toi vous vous rendez vraiment pas compte à quel point ça laisse des séquelles de se faire violer.- Oui, désolé ma princesse. C'est juste que je le prendrai vraiment comme une trahison si mon meilleur pote se tapait ma sœur.- Dans tous les cas pendant les deux prochaines semaines nous sommes un couple et si on a une vie intime ça te regarde pas.- Je le prendrai mal quand même.Je soupire alors que notre gouvernante pose le plateau devant moi, je la

Lyana J'entends quelqu'un s'assoir à mes côtés et relève la tête de ma tablette graphique, c'est Adrian, l'air épuisé.Ses phalanges sont blessées.- Qu'est-ce que tu fais mon cœur ?- J'étais en train de dessiner l'architecture intérieure d'une des pièces du centre. Tu vas bien ? Dis-je en posant ma main sur la sienne, caressant ses blessures de mon pouce.- Tout va bien t'en fais pas. Dit-il en passant sa main derrière ma tête pour caresser mes cheveux.- Ça n'a pas l'air Adrian.- Je te promets que tout va très bien, je suis juste un peu fatigué.Je récupère sa main dans la mienne et entrelace mes doigts dans les siens.- Tu t'es trop acharné ?- Un petit peu trop, oui. - Petit peu ? Dis-je en souriant.- Bon, peut-être vraiment beaucoup mais j'ai pas tort aussi. Ils le méritent.Je dépose ma tablette sur la table et me lève pour m'assoir sur ses genoux.- Ils ne méritent même pas toute cette haine que tu leurs offre.- C'est plus fort que moi... quand je me dis que ils t'ont pou