Semua Bab Luna Rejetée : Il Veut Que Je Revienne: Bab 161 - Bab 170

ELIJAH« Bien sûr. Rien que ta présence, ça m'aide déjà énormément », je lui dis en me penchant pour savourer son contact, puis j'embrasse sa petite main.« Tu veux bien demander à Astérix de me prêter ses pouvoirs pendant que je ne suis pas là ? »Il hoche la tête et je souris en lui ébouriffant les cheveux.« Dans ce cas, on va forcément gagner contre les méchants. »Je lève les yeux et j'aperçois Rena, debout, les larmes coulant silencieusement sur ses joues.Je me redresse et serre Ezra dans mes bras d'un côté, puis je tends l'autre main vers elle.Elle essuie ses larmes et s'approche doucement. Je passe mon bras autour de sa taille pendant qu'elle se blottit contre mon torse.Son parfum me monte au nez et je respire profondément, sentant mon loup se calmer. Il n'attendait que ça.Elle m'a tellement manqué.J'embrasse la tête d'Ezra, puis je pose un baiser tendre sur le front de Rena. Les deux êtres les plus précieux à mes yeux. Ma famille.Quand je suis devenu Alpha, je ne croyais

ELIJAHJe pousse un soupir, mes doigts glissant lentement le long de ses cuisses. J'ai envie d'arracher ce pantalon qui m'empêche de sentir sa peau contre mes mains.« Ouais… Tu m'as remarqué ? » je demande.D'après mes souvenirs, elle dormait cette nuit-là.Elle secoue la tête et baisse les yeux vers ses mains.« J'ai fait un rêve. Serena me montrait un souvenir de cette nuit-là… Et c'est comme ça que j'ai compris que tu étais venu à l'hôpital pour me voir. J'ai entendu ce que tu as dit. »Sa voix est à peine un souffle.« Et je le pensais vraiment, » dis-je en la fixant, le regard durci par la détermination.« Je suis prêt à tout pour protéger Ezra et toi. Même si ça veut dire devoir m'éloigner de vous deux. »Elle pousse un petit cri, plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. Instinctivement, je tourne la tête vers Ezra et Maria.Ezra a maintenant des écouteurs dans les oreilles, les yeux rivés sur le jeu de course qu'il continue sur le téléphone de Maria.Maria nous jette un regard, pui

VERENAJe suis sincère quand je prononce ces mots. Il m'a attendue pendant quatre ans, sans jamais abandonner. Il a protégé Ezra, ma famille et moi, tout ce temps, sans rien demander en retour.Alors la moindre des choses, c'est de croire en lui. En cet homme prêt à affronter un roi pour moi. Et d'attendre. J'attendrai, peu importe combien de temps ça prendra.Maintenant que nous sommes là, ensemble, il y a une chose dont je suis certaine :Il ne me trahira plus. Jamais.« Je ferai de mon mieux de mon côté aussi, » je dis en le regardant. Ses yeux brillent de bonheur. Il sent la sincérité dans ma voix, j'en suis sûre.Je pose mes deux mains sur les siennes.« On est dans le même bateau. Et puis… »Mon regard se durcit.« Ne me cache plus ce genre de choses. Je ne savais même pas que tu avais sacrifié ta meute pour nous. Ne refais pas ça. Tu n'as pas à tout porter tout seul. »Je parle doucement, mais ma voix est ferme. C'est un ordre.Ses sourcils se lèvent et je vois une lueur amusée

VERENAJe rougis et passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.« Il comprendra en les recevant. Mais dis-lui bien que toutes les boîtes ne soient pas pour lui, hein. Y'en a une pour Irene, une pour Josh. »Je la fixe du regard, un brin sévère. J'espère que le message lui parviendra… Sinon, il va tout engloutir.Dory hoche la tête.« C'est noté. »Elle lance un regard noir à Drake qui lorgne sur le sac en se léchant la lèvre inférieure.« Hé ! » dit-elle en tirant le sac hors de sa portée.« C'est pas pour toi ! »Drake lève les yeux au ciel.« Je sais. Je fais que sentir pour deviner les parfums. »Dory soupire.« Va plutôt renifler des culs comme le chien que t'es. »Drake plisse les yeux.« Au moins, moi, j'en renifle des jolis. Contrairement à toi, je suis populaire. »« Les pauvres filles… » répond Dory en claquant la langue, faussement compatissante.« Ça suffit, vous deux, » je les interromps, et ils se figent aussitôt.« Les jeunes d'aujourd'hui… » grommelle Papa, debo

VERENAJe me retourne lentement, mais il n'y a personne dans la pièce. Pourtant, je suis absolument certaine d'avoir entendu une voix d'homme. Je fronce les sourcils en repensant à ce qu'Ezra m'a dit… que la malédiction était un « il ».Je balaie la pièce du regard, sur mes gardes.« Qui êtes-vous ? Montrez-vous ! » dis-je d'une voix ferme.La voix répond aussitôt, me faisant sursauter.« Eh bien, y a pas grand-chose à montrer. Mais puisque tu insistes… »Mes yeux s'écarquillent quand je vois l'ombre derrière la porte de mon placard bouger… puis prendre la forme d'une silhouette grande et mince. Je ne sais pas si ce que je vois est réel. Ce n'est qu'une ombre. Pas de visage, pas de bras, pas de jambes… juste un contour flou.« Je t'avais prévenue, j'ai pas grand-chose à montrer », dit la voix, provenant de l'ombre mouvante. Je retiens un cri.« Qui êtes-vous ? » je demande à nouveau, la voix plus faible que je ne l'aurais voulu. Au fond de moi, je crois que je connais déjà la réponse.