Semua Bab L'Amour Innocent du Parrain de la Mafia: Bab 131 - Bab 140

[ARTEMY]Alors que mon regard restait fixé sur sa silhouette, une série de respirations irrégulières emplissait mes poumons, leur rythme vacillant tandis que j'observais son corps meurtri. Une teinte inquiétante de violet foncé masquait le côté de sa jambe gauche, tandis qu'une nuance disgracieuse de vert commençait à se répandre sur l'un de ses bras. De toute évidence, cette ecchymose était récente, peut-être pas plus vieille d'une semaine.Une inspection plus poussée a révélé une série de coupures mineures traçant des motifs sur sa peau. Son visage portait des traces d'ecchymoses, mais il s'en sortait nettement mieux que le reste de son corps.Un détail particulier ressortait : son ventre, une toile vierge de toute trace de contusion. L'étendue allant de sa poitrine à la courbure de son abdomen révélait un teint pâle et sans tache. C'était comme si le devant de son corps avait été laissé inviolé et épargné par la violence.Comment Rebecca avait-elle réussi à protéger cette partie d’

[ARTEMY]Le jour suivant était déjà arrivé, Nona arriva avec de la nourriture. Cependant, mon appétit était inexistant. Ma présence resta constante aux côtés de Rebecca, où je la serrai fort, mon toucher doux et plein d'espoir, désirant ardemment qu'elle se réveille de son sommeil.Tout au long de la journée, mes compagnons, les hommes sous mon commandement, entraient et sortaient de la pièce. Brayden tenta de me persuader de prendre une douche, mais je refusai obstinément. Nona, manifestant son inquiétude, proposa de s'occuper de Rebecca pendant que je me reposais, mais je repoussai toutes les offres d'aide, me distanciant de leurs efforts bien intentionnés.Je parlais sans cesse, ma voix devenant sèche et douloureuse. Je m'accrochais à la conviction que mes mots pourraient d'une manière ou d'une autre atteindre son inconscient et la tirer de son sommeil profond. Une multitude d'incertitudes envahissaient mes pensées, chacune précédée d'un « peut-être », mais l'espoir persistait malg

[ARTEMY]Alors que la prairie dévoilait sa beauté, je m'arrêtai, le dos appuyé contre un arbre. À bout de souffle, mon regard se posa finalement sur Rebecca. Elle tournait le dos, fixée sur le ruisseau qui coulait. Elle était perchée sur un rocher, ses tresses d'ébène tombant librement en cascade.Je courus tranquillement jusqu'à elle et me plaçai à côté d'elle. Elle regardait droit devant elle, apparemment indifférente à ma présence. Baissant les yeux vers elle, j'aspire à un soupçon de sourire ou à une lueur de lumière dans ses yeux.Hélas, personne ne me suivait, et le poids dans mon cœur s'alourdissait, mon estomac se nouait.Elle regarde le ruisseau, sans aucun signe d'émotion. Cet endroit avait une signification dans sa mémoire, un fragment caché refait surface. Était-ce sa lente introduction au passé ou une recherche de paix comme auparavant ?La salle de piano et ce ruisseau étaient ses sanctuaires, lui procurant un réconfort. À présent, elle les cherchait à tâtons, poussée pa

[ARTEMY]Devant la table de nuit, Rebecca était recroquevillée sur le sol. Appuyée contre le mur, elle se recroquevilla de manière protectrice, ses sanglots silencieux résonnant. C'était comme si elle cherchait refuge contre le monde, cachée en elle-même.Mon cœur se serra à cette vue ; elle paraissait si fracturée, si délicate.En tournant mon regard vers Brayden, j'ai décelé son angoisse. Secouant la tête, il s'est retiré de la pièce, me laissant affronter les conséquences.Une fois encore, mon attention fut attirée par Rebecca. Elle se recroquevilla, son visage caché par ses bras. Je m'approchai et m'agenouillai devant elle. « Ange », soufflai-je d'une voix qui n'était plus qu'un murmure.Surprise, elle releva brusquement la tête et lutta pour contenir ses sanglots. Ses yeux étaient gonflés et remplis de larmes, ses joues humides et rouges. Les émotions dans son regard étaient accablantes, une cascade intense de douleur, de chagrin, de colère, de trahison et de souffrance.À cet in

[ARTEMY]Derrière la porte, Avim et Brayden m'attendaient, leur présence reconnue par un hochement de tête avant que nous nous lancions dans un voyage commun dans les limites de mon bureau.La curiosité a poussé ma voix : « Quel est le statut actuel de Howard et Damian ? »La réponse de Brayden s'accompagnait d'un ton de grogne : « Les activités commerciales se poursuivent sans entrave. Étonnamment, leur compétence reste intacte. Il semble que leur perspicacité n'ait pas diminué. »Satisfait de ce rapport, j'acquiesçai d'un signe de tête mesuré. L'assurance que les machines de l'entreprise fonctionnaient comme prévu m'apporta un semblant de réconfort.« Concernant le bien-être des femmes associées aux clubs ? »« En l'absence de Raffaele et avec ses complices en fuite, nous avons pris le contrôle des établissements, y compris de ses propriétés. Sous les directives exigeantes de Damian, un traitement équitable est accordé aux femmes », a expliqué Avim.Brayden intervint, un brin ému d'