บททั้งหมดของ Patron Irrésistible : Prisonnière de Ton Charme: บทที่ 641 - บทที่ 650

Point de vue de LexieJ'aurais voulu que la terre s'ouvre et m'avale quand j'ai lu la carte qui accompagnait le cadeau que Pascal avait laissé sur mon bureau. J'ai eu envie de fuir quand le livreur a prononcé mon nom de famille. Et j'aurais voulu mourir quand Pascal a fermé la porte de son bureau pour me parler. Mais maintenant, maintenant j'ai envie de le tuer ! Comment pouvait-il être un tel salaud ? Tout le monde ne cessait de me dire que c'était quelqu'un de bien, qu'il était le meilleur. Le meilleur pour être un salaud, oui !Comment osait-il me parler comme ça ? Me traiter de menteuse, de petite fille gâtée, d'animal sauvage ! Pour qui se prenait-il ? Mais il n'allait pas me lancer une insulte de plus.J'allais vraiment démissionner. J'aurais simplifié les choses pour nous deux, mais il a fallu qu'il montre quel salaud il était. Il ne pouvait pas simplement accepter que j’aie pris une bonne décision. Et puis il a dit que je n'avais pas grandi, que j'étais encore une petite fil

Point de vue de PascalJe suis revenu du déjeuner l'esprit plus serein. J'avais écouté tout ce que mes amis avaient à me dire et j'avais compris qu'ils s'étaient amusés à mes dépens. Cela ne me dérangeait pas – j'aurais fait pareil à leur place. Mais Lexie, elle, n'était pas toujours pardonnée. J'allais lui rendre la vie assez difficile tant qu'elle travaillerait pour moi.Même si je devais reconnaître qu'Alessandro avait raison sur un point : elle semblait vraiment douée dans son travail. Du moins, elle s'était montrée très appliquée chaque fois que je lui avais demandé quelque chose. Au téléphone, elle était même plutôt agréable.Je suis passé devant le bureau de mon assistante. Elle était concentrée sur quelque chose qu'elle tapait à l'ordinateur, sans même lever les yeux de l'écran pour me regarder. Sur son bureau, la boîte de chocolats qu'elle avait reçue était ouverte, mais je n'ai vu nulle part les nougats que je lui avais apportés. Avait-elle préféré ces chocolats bon marché

Point de vue de PascalLexie venait juste de quitter mon bureau. Je regardais les chocolats éparpillés sur le sol, le cœur encore battant, quand Flavian a fait irruption dans la pièce. Parfait ! S'il était arrivé cinq minutes plus tôt, il m'aurait surpris dans une situation difficile à expliquer. Sa sœur sur mes genoux, à deux doigts de l'embrasser.« Enfin tu es de retour ! » Flavian s'est dirigé vers moi et je me suis levé pour l'étreindre.« Mon vieux ! Comment ça va ? »« Je marche sur un nuage. » Flavian a souri. « Et toi, comment tu te sens ? »« Ça va bien, ça m'a fait du bien de partir. Ce n'est plus aussi difficile maintenant. » Et c'était vrai, mais cette journée avait été si riche en surprises que je n'avais même pas eu le temps de réfléchir à ce qui s'était passé.« C'est formidable ! » Flavian m'a regardé et j'ai su ce qu'il voulait dire. « Pascal, pour ma sœur, je lui ai dit un million de fois de te parler. »« Flavian, je sais. Alexandre m'a tout expliqué, c'est b

Point de vue de LexieJe suis rentrée à l'appartement avec l'impression d'être complètement déplacée. Je me sentais tellement perdue dans cette entreprise, complètement à côté de mes pompes. En franchissant le seuil de l'appartement, cette sensation ne m'a pas quittée. L'endroit qui me semblait si accueillant avant, où je me sentais chez moi, avait perdu de son charme. J'ai regardé autour de moi, le cœur lourd et complètement déboussolée.Pascal disait toujours que je me mêlais de tout. Depuis son arrivée ce matin, j'avais exactement cette impression : celle d'être une fouineuse. Je devrais peut-être chercher un nouveau travail. J'aurais peut-être dû accepter l'appartement que mon père m'avait proposé, mais je voulais recevoir le minimum de choses de sa part. Je tenais à prouver que je pouvais me débrouiller seule et que je pouvais grandir par mes propres mérites. Je n'ai même pas accepté la voiture qu'il voulait m'offrir.Pour l'instant, c'était très pratique pour moi. Flavian emme

Point de vue de LexieQuand l'aube a commencé à poindre, je me suis levée. Je n'arrivais plus à rester au lit. Je me suis préparée pour aller travailler et j'ai regardé mon sac à main avec ce châle noué dessus. Il était si beau que j'ai décidé de le laisser tel quel. J'ai laissé un mot à Emmanuelle pour l'avertir que j'étais déjà partie, puis je suis allée au bureau. J'avais besoin d'être encore un peu seule. Je n'avais aucune envie d'entendre des récits sur le merveilleux dîner entre amis d'hier soir. Est-ce que cela faisait de moi quelqu'un de mauvais ? Sans doute. Mais je m'accordais ce droit : celui d'être méchante et de souffrir.J'ai pris le métro jusqu'au bureau et je me suis installée dans ce petit café en face. Le café venait tout juste d'ouvrir quand je suis arrivée, et il était encore trop tôt pour aller au bureau. Je me suis assise, j'ai commandé un café et j'ai observé la circulation dans la rue, encore clairsemée à cette heure.À sept heures et demie, je suis montée au