Semua Bab TCHIZA , POUR COMBIEN DE TEMPS .: Bab 121 - Bab 130

Rubis Les lèvres de Prince sont toujours sur les miennes, avides, brûlantes, exigeantes. Il me presse contre lui avec une intensité qui me fait chavirer. Ce baiser est un mélange de colère, de passion et de possessivité. Il n’est pas juste en train de m’embrasser, il me revendique.Et moi… moi, je le laisse faire.Mes doigts agrippent sa chemise, s’y accrochent comme si elle était mon seul repère dans cet océan de tourments. Son parfum envahit mes sens, une odeur familière, rassurante, mais aussi dangereusement addictive. Je sens son souffle saccadé contre ma peau tandis qu’il descend ses baisers le long de ma mâchoire, puis de mon cou.— « Tu crois que je vais te laisser partir aussi facilement ? » murmure-t-il contre ma peau, sa voix rauque d’émotion contenue.Je frémis sous la menace sous-jacente de ses mots. Il n’a pas besoin de crier pour que je comprenne qu’il est furieux.Je relève la tête pour croiser son regard. Ses yeux noirs brillent d’un éclat fiévreux, indéchiffrable.—

RubisL’ultimatum de Prince flotte encore dans l’air, invisible mais terriblement oppressant. Rester avec lui. Couper tout contact avec Aziz.Je suis toujours assise sur ce canapé en velours, le verre de vin désormais vide entre mes doigts. Prince, lui, est retourné vers la baie vitrée, observant la ville comme s’il détenait le destin de chaque âme qui y vit.Et peut-être est-ce le cas.Il n’est pas seulement un homme puissant. Il est LE pouvoir.Je l’observe du coin de l’œil, détaillant ses épaules tendues sous sa chemise sur mesure, la coupe parfaite de son pantalon qui épouse la moindre de ses lignes. Tout en lui est calculé. Pensé. Maîtrisé.Tout… sauf moi.— « Tu n’as toujours pas répondu, Rubis. »Sa voix brise le silence avec une douceur qui me donne la chair de poule.Il ne se retourne pas, mais je sais qu’il attend.Je pourrais mentir. Je pourrais lui dire ce qu’il veut entendre. Mais à quoi bon ? Il lirait en moi. Il sait déjà.Alors, au lieu de répondre, je me lève. Lenteme

RubisMa main tremble alors que j’observe le nom affiché sur l’écran.Aziz.Il insiste. Il refuse de disparaître.Derrière moi, la porte claque. Prince est parti. Il m’a laissée avec ce choix, cet ultimatum brutal qui me brûle encore.Si je décroche, je le perds.Si je ne décroche pas, je renonce à Aziz.Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser.Et puis, d’un geste tremblant, je jette le téléphone sur le lit, sans répondre.Je ne peux pas.Pas ce soir.Je ferme les yeux, posant mes mains sur mon visage. La confusion me ronge. Deux hommes, deux feux qui consument tout sur leur passage, et moi, prise entre eux.Une prison dorée.Je me laisse tomber sur le matelas, le souffle court, mais à peine quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre violemment.Prince.Son regard est un orage. Il revient vers moi comme une tempête, son énergie sombre envahissant la pièce.— « Tu as décroché ? »Je secoue la tête, incapable de parler.Son regard descend sur le téléphone abandon

Rubis Les secondes s’étirent, et je me sens suspendue dans le vide. Ses bras autour de moi sont à la fois une promesse de sécurité et une menace. La décision que j’ai prise n’a pas seulement changé ma position entre lui et Aziz, elle a bouleversé tout ce que j’étais, tout ce que j'avais imaginé être. Maintenant, tout est à lui. Et je n’ai jamais ressenti une telle intensité, une telle urgence à me perdre dans un homme.Prince me maintient contre lui, son corps contre le mien, son souffle régulier mais profond. Je sens ses mains glisser le long de mon dos, comme pour s’assurer que je ne m’échapperai pas, que je suis bien là, que je lui appartiens. Il est possessif, il est un homme de pouvoir, et il m’a marquée de son empreinte. Je comprends enfin la profondeur de ses paroles, la signification de chaque geste. Il ne m’a pas simplement demandée de choisir, il m’a poussée à faire un choix qui me définirait. Et je suis prête à en assumer les conséquences.Quand ses lèvres trouvent à nouve

Rubis L’air est lourd. Chaque souffle que je prends semble plus difficile, plus oppressant. Prince ne m’a pas laissée de place pour la réflexion, pour la remise en question. Il a enlevé chaque once de liberté qu’il me restait, me forçant à rester dans un monde qui n’est pas le mien, un monde que je n’ai jamais choisi.Je me tiens dans cette pièce imposante, les murs sombres semblent me suffoquer. La lumière froide du matin filtre à peine à travers les rideaux, mais cela ne change rien à l’atmosphère. Tout est tendu ici, tout est calculé, et je suis au centre de ce jeu, prise dans un piège invisible. Un piège que j’ai choisi moi-même, inconsciemment, peut-être par faiblesse, ou par crainte de l’inconnu.Prince s’est éloigné un moment, mais je peux encore sentir sa présence, cette chaleur qui m’enveloppe. Je me sens comme un insecte pris dans une toile, incapable de m’en libérer. Je m’assieds sur le canapé, mes mains tremblantes caressant le tissu, et je ferme les yeux un instant, essa