Tous les chapitres de : Chapitre 481 - Chapitre 490

« Mlle Leroy, vous voulez dire que l’atractyle et l’astragale ont été pris ensemble ? »« Oui, Docteur Morel. »« Mlle Leroy, vous êtes enceinte ? »Enceinte ?Ce mot a complètement figé Chloé. Elle a serré son téléphone, abasourdie : « Docteur Morel, qu’est-ce que vous racontez ? »« Mlle Leroy, l’atractyle et l’astragale sont tous les deux des médicaments pour protéger la grossesse ! »Des médicaments pour protéger la grossesse ?Nina a pris des médicaments pour protéger une grossesse ? Nina est enceinte ?Le cerveau de Chloé est resté complètement vide. Elle n’a jamais envisagé que Nina puisse tomber enceinte. Même si elle savait que Nina avait eu une relation avec Louis, elle savait aussi que Louis n’aimait pas les enfants. Après tout, il était l’héritier de la famille Bernard, il n’aurait jamais fait les choses à la légère, il n’aurait jamais laissé Nina tomber enceinte.Mais Nina est pourtant tombée enceinte !Chloé a reculé de plusieurs pas, réussissant à peine à se so

Louis a regardé Chloé en secouant la tête : « Impossible ! L’enfant ne peut pas être celui de Xavier ! Cet enfant est le mien ! »Les mains de Chloé, le long de son corps, se sont crispées en poings, elle en mordait presque sa gencive de rage. Pourquoi Louis a-t-il eu une telle réaction quand elle a dit que l’enfant de Nina était celui de Xavier ? Pourquoi en est-il aussi certain que l’enfant est de lui ?Chloé a dit : « Louis, pourquoi tu réagis comme ça ? Je me souviens que tu n’aimes pas les enfants, mais au fond, est-ce que tu espères que cet enfant soit le tien ? Tu voudrais que Nina le garde ? »Le regard de Louis s’est teinté d’une lueur rouge. Lui-même ne savait pas pourquoi, mais il sentait que l’enfant de Nina était bien le sien ! Il voulait que Nina soit enceinte de son enfant !Chloé a sorti quelque chose de son sac : « Louis, voilà le rapport de grossesse de Nina. Tout y est, même la date : elle est enceinte de deux semaines et trois jours. Fais le calcul, tu crois vra

Nina s’est figée. Elle a levé les yeux vers Louis : « Qu’est-ce que tu viens de dire ? Tu dis que l’enfant est à qui ? »Louis a ricané froidement : « Tu as vraiment besoin que je te le dise ? Au fond de toi, tu le sais mieux que quiconque ! Cet enfant, c’est celui de Xavier ! »Les cils de Nina ont légèrement tremblé. Même si elle ne voulait pas que Louis sache pour cet enfant, maintenant qu’il le savait, elle ne voulait pas non plus qu’il se trompe sur la vérité.« Louis, écoute-moi bien, cet enfant n’est pas celui de Xavier, c’est le tien ! »Nina venait de dire que cet enfant était le sien.Louis a été surpris un instant, puis il a lentement souri.« Louis, pourquoi tu souris ? Je ne plaisante pas, cet enfant est vraiment le tien, je... »« Ça suffit, Nina ! » Louis l’a coupée, puis il a saisi son petit menton. « Nina, tu portes l’enfant de Xavier et tu oses dire que c’est le mien. Tu me prends pour quoi, moi ? Pour un idiot facile à berner, ou pour un pauvre type ? »« Je.

Nina était extrêmement en colère, et son bas-ventre recommençait à la lancer doucement.Elle s’est fait une piqûre, espérant pouvoir se reposer un peu.C’est alors qu’une douce mélodie de téléphone a retenti, quelqu’un l’appelait.C’était sa meilleure amie, Cécile.Nina a décroché : « Allô, Cécile. »La voix de Cécile a tout de suite résonné, un peu affolée : « Allô, Nina, il m’est arrivé quelque chose. »Le cœur de Nina s’est serré : « Cécile, qu’est-ce qui se passe ? »« Nina, je viens juste de rentrer chez moi après le boulot, mais tout à coup un groupe de personnes a fait irruption dans mon appartement. J’ai eu peur, je me suis enfermée dans ma chambre. »« Quoi ? Mais qui sont ces gens ? Cécile, tu as appelé la police ? »« Oui, j’ai déjà appelé. Ils me cherchent partout, ils répètent qu’on ne peut pas s’en sortir indemne si on contrarie Louis. »Louis ?Nina a serré son téléphone si fort que ses phalanges sont devenues blanches. Louis s’en était déjà pris à Xavier, voi

Nina a repris connaissance, encore groggy. En ouvrant les yeux, elle a été éblouie par une lumière blanche qui l’a empêchée de voir nettement.En tant que médecin, elle a tout de suite compris où elle se trouvait : elle était sur une table d’opération.Nina était allongée sur la table froide, entourée de plusieurs médecins en blouse blanche.Clac, clac, clac.Les médecins ont cassé plusieurs petites fioles de médicament, puis ont commencé à aspirer le liquide avec de longues seringues. L’un des médecins a dit : « Injectez-lui tout de suite l’anesthésiant, puis on commence l’avortement. »Un avortement ?Après l’attaque chez Cécile, Nina avait compris que ces gens étaient venus pour elle, et surtout pour l’enfant qu’elle portait.Elle a voulu bouger, mais tout son corps était engourdi. Le coup sur la nuque l’avait laissée sans forces, impossible de faire le moindre mouvement.Une infirmière à côté a demandé : « Docteur, et la famille de cette patiente ? On fait un avortement, il