All Chapters of Un mari pour trois sœurs : Chapter 41 - Chapter 50

Tina Le déjeuner s'était achevé dans un mélange de sophistication et de tensions sous-jacentes, mais alors que je marchais aux côtés de Liam à travers les couloirs du manoir, je ne pouvais ignorer ce frisson d'excitation qui me parcourait. Ses gestes assurés et son regard déterminé semaient en moi une anticipation presque palpable. Chaque pas me rapprochait d'un moment que je savais irréversible.Lorsque nous atteignîmes la chambre, le décor subtil était à la fois romantique et élégant. Une grande fenêtre laissait filtrer la lumière douce du soir, tandis que des bougies disposées un peu partout dans la pièce ajoutaient à l'atmosphère chaleureuse. Liam ferma la porte derrière nous, se tournant ensuite vers moi avec une intensité qui éveilla chaque fibre de mon être.— « Je veux que tu sois ici avec moi, » dit-il, sa voix basse résonnant comme une mélodie irrésistible dans l'air chargé de passion. À ce moment-là, je compris que ce n'était pas simplement un désir physique qui l'animait

ÉlisaLe retour à la réalité. C'était la pensée qui m'hantait depuis quelques heures. Mes deux jours d'évasion touchaient à leur fin, et la pression que je ressentais était palpable. Le retour chez Liam, avec tout ce qu'il impliquait, était un choix difficile, presque insupportable. À chaque instant, une part de moi me disait de rentrer, d'affronter la situation, de revenir à ce que j'avais connu, mais une autre, plus forte, me poussait à rester ici, loin de tout, loin de lui. Loin de cette vie qui m’étouffait.Je me tenais dans mon petit appartement temporaire, seule avec mes pensées. Le calme qui m’entourait était presque trop lourd, comme un vide que je ne savais pas comment remplir. J’avais l’impression d’être une étrangère dans ma propre vie. Tout en moi criait de fuir, de ne plus revenir en arrière. Mais cette décision, celle de partir définitivement, était un saut dans l'inconnu. Si je partais, tout serait chamboulé, et je ne savais pas si j’étais prête à tout affronter, à perd

TinaJe m’assis sur le canapé, les mains tremblantes. L’idée de devoir appeler Sofia me mettait mal à l’aise. Ce n’était pas que je n'avais pas confiance en elle, bien au contraire. Mais je savais que cette décision allait rendre tout encore plus compliqué, plus flou. Sofia étaitPouvais m'aider , c'est notre troisième sœur, mais elle avait sa propre vie, et je ne voulais pas la tirer dans cette histoire. Pourtant, je n’avais pas le choix. Si je voulais vraiment me consacrer à Marck , je devais m’assurer que tout ici soit sous contrôle. Et pour cela, Sofia devait me remplacer. Il fallait qu’elle prenne les rênes, au moins pour un temps.Je me leva brusquement, cherchant à échapper à l’angoisse qui montait en moi. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Comment avais-je pu me retrouver dans cette situation où je devais jongler entre son besoin urgent de soutien et ma relation avec Marck qui devenait de plus en plus fragile, même sans que je le veuille ? J'avais voulu être honnête avec

Marc m’avait envoyé un message, toujours la même inquiétude dans ses mots : - "Tu es sûre que tout va bien ? Je m'inquiète vraiment." Chaque fois que je lisais ses messages, un poids supplémentaire s’ajoutait à mes épaules. Mais ce matin-là, je décidai de ne pas y répondre immédiatement. Ce n’était pas le moment. J’avais besoin de temps pour moi, pour organiser ce qui devait être fait avant de revenir vers lui. Je savais que je n’avais pas le luxe de tergiverser. Il fallait avancer.Je pris une profonde inspiration, me dirigeai vers la porte, et sortis dans la fraîcheur du matin. La ville semblait calme, presque endormie, à cette heure de la journée. Les rues étaient désertes, et les quelques personnes croisées avaient des visages fermés, absorbés par leurs pensées. C’était une sensation étrange, presque irréelle, de marcher dans un monde qui semblait continuer de tourner sans se soucier de l’angoisse qui m’envahissait. Le centre commercial était à une vingtaine de minutes à pied, m

Sofia Je vois une femme d'âge mûr d'avancer vers moi , elle est un peu rondelette , mais , elle est très souriante !- Madame , bonjour , vous voulez que je vous sers quelque chose à boire ? - Non , merci .Elle retourne à sa cuisine et je vais faire un tour dans la chambre , tout ici cri le luxe , la fortune et l'élégance ! Hum qu'elle belle demeure . Ma sœur à trop de chance ! Si j'étais à sa place , je n'allais jamais quitté ce château ! Mon mari s'appelle Liam ! Humm....il faut que je m'habitue à ce nom , c'est le nom de mon mari . LIAM , un très beau nom ! De par la chambre , je vois une voiture de luxe arriver avec une autre derrière elle , un homme en costume sort pour ouvrir la portière . Je vois sortir un Dieu vivant ! Merde ! Quelle beauté ! Liam arriva à la porte avec l'élégance naturelle qui lui était propre. Ce n'était pas tant la manière dont il s'habillait, mais plutôt sa présence, qui semblait remplir l'air autour de lui. Sa silhouette était haute et déliée, sa dém