All Chapters of Vengeance après le divorce: Chapter 291 - Chapter 300

MARCUSDéjeuner avec Olivia avait été le calme dont je ne savais pas avoir besoin. Après sa session de massage, nous avions décidé de profiter d’un repas tranquille ensemble, prévoyant de rendre visite à Lupita et à sa grand-mère par la suite. Nous avions trouvé un peu de paix dans le chaos des semaines passées, et pendant un moment, je m’étais permis de croire que les choses pourraient retrouver une certaine normalité.Mais c’est à ce moment-là que l’appel de Nick était arrivé, brisant ce calme fragile. J’avais perçu l’urgence dans sa voix même avant qu’il ne parle. Mon cœur s’était affaissé lorsque le poids de ses mots m’avait atteint. Oui, je savais que les hommes de Xander s’étaient rendus à Nouveau Village, mais je ne savais pas qu’ils nous surveillaient déjà, guettant notre domicile, attendant le bon moment pour frapper.Je m’étais levé brusquement, ma chaise raclant le sol, et j’avais attrapé mon portefeuille. J’avais sorti un peu de liquide et l’avais posé sur la table, sans

NICK « Quoi ? Mais qu'est-ce que tu pensais ? » chuchotai-je, ma voix a démontré un mélange de frustration et d'incrédulité, tandis que je faisais nerveusement les cent pas. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines. Luke venait de m'annoncer que ma mère, oui, ma mère, était dehors, se comportant comme une adolescente en quête de troubles. Courant après ces hommes. Croyait-elle encore être une jeune et intouchable reine du milieu ? Ne se rendait-elle pas compte du danger ? Elle avait pris sa retraite pour une raison. Le fait que papa ne soit pas là ne signifiait pas qu'elle puisse soudainement réintégrer le milieu. Elle était trop âgée pour ça.« Elle se comporte comme si elle avait vingt-cinq ans ! » continuai-je, à peine si je pouvais empêcher ma voix de trembler. « Qui se croit-elle pour courir après ces hommes ? Elle n'est plus dans le milieu ! Elle n'a pas besoin d'être dehors. »L'expression de Luke s'est durci, ses yeux se rétrécirent tandis que je m'emportais. Il n'aimait

OLIVIAJ'ai gardé mon masque de bravoure fermement en place, cachant la tempête d'émotions qui bouillonnait en moi. Je devais le faire; pour mon mari, Nick, et pour Ethan, qui semblait si inconscient de la profonde peur qui me rongeait. La réalité, cependant, c'est que j'étais en train de m'effondrer intérieurement.Ce n'était pas seulement les hommes que Nick et Luke avaient envoyés pour veiller sur moi. Ce n'était même pas leur présence menaçante hors de la maison qui me mettait sur les nerfs. C'était la possibilité constante que Xander puisse s'échapper, s'échapper de n'importe quel trou sombre où il avait été enterré, et venir à Nouveau Village pour terminer ce qu'il avait commencé.Je n'étais pas prête à le faire face. Pas encore. Bon sang, je n'étais même pas sûre que je ne le serais jamais. J'avais à peine commencé la thérapie pour guérir du traumatisme qu'il m'avait infligé, mais l'idée de le rencontrer à nouveau faisait se tordre douloureusement mon estomac. Je ne pouvais mê

Et puis, juste au moment où je pensais perdre la raison, une voix a perforé le chaos. Elle provenait de derrière moi, faible, mais distincte.« Maman ! Nous sommes ici. »Je me suis retournée d'un coup, mon cœur bondissant dans ma gorge. Près de l'entrée, partiellement caché derrière un grand pot de fleurs, se trouvait James, le garde. Son visage était livide, ses yeux élargis par l'inquiétude. À peine le voyais-je, car mon regard a tout de suite été attiré par la petite silhouette à côté de lui.Et là, enfin, était Samuel.Au début, je n'osais y croire. Mes jambes flageolaient tandis que je courrais vers lui, mon cœur débordant de soulagement. Samuel était là, les yeux écarquillés de confusion et de peur, mais il était vivant. Il était vivant.« Samuel ! » ai-je crié, ma voix brisée par l'émotion en l'atteignant. Me mettant à genoux, je l'ai pris dans mes bras. Il s'est raidi un court instant avant de s'accrocher à moi, ses petits bras enroulés autour de mon cou comme s'il ne vou

Je n'ai eu d'autre choix. L'appel devait être passé, et je serais celle qui le ferai. Il n'y avait pas de retour en arrière possible. Le poids de la décision pesait sur moi, mais je ne me suis pas attardée. C'était maintenant partie intégrante du travail, la partie difficile. Et si je devais porter le poids de cette famille, de cette opération, alors je devais agir avec décision.Sans plus réfléchir, j'ai pris une profonde inspiration pour me stabiliser et j'ai à nouveau saisi mon téléphone. Mes doigts ont rapidement glissé sur l'écran, composant le numéro qui scellerait leur sort. Il n'y avait plus de place pour la clémence. Plus de place pour l'hésitation. J'en avais terminé avec les gentillesses.Le téléphone a sonné, puis sa voix a résonné dans le combiné, un peu plus lasse que d'habitude.« Dis-moi ce que mijotent les souris », ai-je exigé, mon ton coupant, direct, purement professionnel.De l'autre côté, un long soupir s'est fait entendre. L'homme ne semblait pas surpris par