La clairière gisait sous un voile de silence oppressant, comme si la forêt retenait son souffle. Les cendres de Cerbère, encore fumantes, s’entremêlaient à la terre humide, exhalant une odeur âcre de chair calcinée et de métal fondu. La lumière argentée de la Déesse de la Lune, qui avait guidé leur combat, s’était éteinte, laissant Soléna et Maximus seuls sous un ciel rougeoyant, leurs silhouettes marquées par une victoire arrachée au prix du sang. Soléna, nue après sa transformation en louve, frissonnait, le froid de la nuit mordant sa peau pâle, encore zébrée de traces de boue et de griffures. Maximus, l’Alpha, la tenait serrée contre lui, son torse massif un rempart contre le vent glacé. Son souffle rauque, chargé d’une chaleur animale, caressait son cou, et l’écho de leur baiser – brûlant, désespéré, né dans l’adrénaline de la survie – flottait entre eux, fragile comme une promesse.Soléna trembla, soudain consciente de sa nudité, de la vulnérabilité qu’elle exposait sous les étoil
Last Updated : 2025-05-06 Read more