บททั้งหมดของ L'Énigme du Masque d'Ivoire: บทที่ 11 - บทที่ 20

Le souffle d’Aïcha était court, sa poitrine se soulevait violemment alors qu’elle tentait de reprendre le contrôle sur son corps. Sa course effrénée aux côtés de Malik l’avait vidée de toute énergie, mais elle ne pouvait pas se permettre de ralentir.Les ruelles sombres de Dakar s’étendaient devant eux, labyrinthiques, menaçantes. Chaque coin d’ombre semblait dissimuler une menace invisible, une présence silencieuse qui les traquait.Ils s’arrêtèrent enfin derrière un vieux mur en béton, à l’écart des rues principales. Le quartier était calme, bien trop calme comparé à l’agitation qu’ils avaient laissée derrière eux.Aïcha glissa le long du mur et s’accroupit, ses jambes tremblantes sous l’effet du stress et de l’épuisement. Elle tenta de reprendre son souffle, mais son esprit était encore trop accaparé par ce qu’elle venait de vivre.Elle regarda ses mains.Elles tremblaient encore.Elle avait senti la chaleur du masque se propager dans ses doigts, comme s’il pulsait d’une énergie an

Aïcha et Malik s’engouffrèrent dans le tunnel de terre, leur souffle court, leurs corps tendus par l’urgence de la situation. Derrière eux, la porte de la maison venait d’exploser sous un impact brutal.Les poursuivants étaient là.Aïcha sentit la panique l’envahir. Ousmane était resté derrière.Elle voulait faire demi-tour, mais Malik l’attrapa fermement par le poignet.— On ne peut rien pour lui maintenant. Il savait ce qu’il faisait.Elle ravala son angoisse et continua à avancer, ses mains effleurant les parois humides du passage souterrain. Le tunnel était étroit, sombre, et l’air y était chargé de poussière. Chaque pas semblait résonner dans l’espace confiné, amplifiant leur présence.— Ce tunnel mène où ? chuchota-t-elle.— À l’extérieur du village, vers les dunes, répondit Malik à voix basse. Si on court assez vite, on pourra disparaître avant qu’ils ne nous rattrapent.Aïcha hocha la tête, mais son cœur battait à un rythme effréné. Elle savait qu’ils n’étaient pas sortis d’af

Le silence du désert était assourdissant. Le vent, qui avait hurlé de rage quelques minutes plus tôt, s’était tu, comme s’il retenait son souffle.Aïcha était à genoux dans le sable, tremblante, le regard fixé sur le masque d’ivoire qui reposait à moitié enfoui devant elle. Elle venait de déclencher quelque chose.Elle le savait.Elle pouvait encore sentir l’énergie vibrer en elle, comme un écho de la tempête qu’elle avait libérée.Elle serra les poings, tentant de reprendre le contrôle de son souffle, mais son corps tout entier était en feu.Malik s’agenouilla à côté d’elle, son regard troublé.— Aïcha… Qu’est-ce qui vient de se passer ?Elle ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortit.Comment pouvait-elle expliquer ce qu’elle venait de vivre ?Les murmures dans sa tête. La chaleur du masque. Les images floues d’un passé qu’elle n’avait jamais connu.Elle avait senti une force ancestrale s’éveiller en elle.Mais elle ne savait pas ce que cela signifiait.Elle leva enfin les yeux vers

Le désert s’étendait à perte de vue, un océan de dunes balayées par le vent nocturne. La lune, pleine et lumineuse, éclairait leur fuite silencieuse. Malik marchait légèrement en avant, scrutant l’horizon avec une vigilance de prédateur. Aïcha, quant à elle, avançait avec difficulté, ses jambes lourdes de fatigue, son esprit encore embrouillé par ce qui venait de se passer dans la grotte.Elle pouvait encore sentir l’écho de cette énergie vibrer en elle. Le masque l’avait une fois de plus enveloppée dans une force qu’elle ne comprenait pas. Il avait neutralisé ses assaillants sans qu’elle ne lève le moindre doigt. Ce n’était pas un simple artefact, ni un simple vestige du passé. C’était bien plus que cela.Elle serra la sangle de son sac contre son torse, sentant la présence rassurante du masque à l’intérieur. Elle devait comprendre ce qu’il était. Pourquoi son grand-père lui avait confié cet objet. Pourquoi la Confrérie le voulait à tout prix. Et surtout, pourquoi elle seule pouvait

Le désert s’étendait devant eux comme une mer de sable sans fin. Le vent nocturne sifflait doucement à leurs oreilles, soulevant des grains dorés qui scintillaient sous la lumière de la lune. Aïcha et Malik avançaient en silence, leurs pas crissant à peine dans le sol meuble.Aïcha était fatiguée. Chaque muscle de son corps la suppliait d’arrêter, mais une force intérieure plus puissante la poussait à continuer.Elle savait qu’ils étaient proches.Elle le sentait.Le masque, attaché à sa ceinture dans son sac, émettait une présence qu’elle ne pouvait ignorer. Il semblait résonner avec l’air autour d’eux, vibrer faiblement, comme s’il était excité par l’idée d’atteindre enfin sa destination.Malik, lui, jetait régulièrement des regards derrière eux.Il savait qu’ils étaient suivis.— On va bientôt devoir faire face à eux, murmura-t-il.Aïcha hocha lentement la tête.— Je sais.— Ils ne nous laisseront pas atteindre Nemtaba sans nous arrêter.Elle prit une profonde inspiration.— Alors