Semua Bab La maîtresse du Président : Bab 11 - Bab 20

Les jours passaient, mais la tempête intérieure de Fatu ne se calmait pas. Chaque décision, chaque rencontre semblait la pousser un peu plus loin de ce qu’elle avait toujours connu. Moussa, ses parents, ses traditions… tout semblait l’enchaîner. Mais Ibrahime, bien que de plus en plus présent dans ses pensées, n’était pas une échappatoire. Elle savait bien qu’il ne pouvait pas être la solution à ses dilemmes. Et pourtant, la chaleur de ses regards, la façon dont il la poussait à se dépasser, la faisait vaciller.Ce matin-là, alors qu’elle se rendait à la campagne pour une nouvelle réunion stratégique, son téléphone vibra. Un message de Moussa, d’une simplicité glaciale, sans préambule.Moussa : “J’ai parlé à mes parents. Le mariage doit avoir lieu dans deux mois. Rien ne changera cela.”Les mots étaient froids, directs, comme une épée tranchant ses dernières résistances. Elle soupira et relâcha l’air dans ses poumons, comme si ce message venait de lui retirer une partie de son âme. Il

Les semaines passaient lentement, et les tensions autour de la campagne présidentielle se faisaient de plus en plus palpables. Fatu était plongée dans son travail, jonglant entre ses responsabilités de consultante pour la campagne et ses réflexions internes. Elle n'était pas encore prête à confronter ses émotions face à Ibrahim, bien que ses pensées y revenaient constamment. Elle avait appris à maîtriser ses sentiments, mais chaque rencontre professionnelle semblait la plonger dans des tourments qu'elle n'avait pas anticipés.Ce matin-là, elle arriva au bureau de son mentor, Monsieur Ndiaye, un homme respecté dans le milieu politique, toujours calme, posé, mais aussi ambitieux dans ses stratégies. Il l’avait conviée à une réunion pour discuter de l’avancement de la campagne, mais Fatu sentait au fond d'elle qu'il y avait autre chose. Quelque chose qu’il ne disait pas, mais qu’elle ressentait. Ce n’était pas seulement une question de politique.Elle entra dans son bureau, prête à écout

Les jours passèrent, et Fatu se retrouva de plus en plus plongée dans son travail, mais aussi dans des pensées qu’elle avait du mal à contenir. Chaque interaction avec Ibrahim semblait lui ouvrir un peu plus l’esprit, mais elle restait fidèle à ses engagements envers Moussa. Toutefois, elle commença à se rendre compte qu’elle était prise dans un jeu complexe de loyauté, d’ambition et de sentiments personnels.Les doutes qu’elle avait initialement ressentis étaient devenus plus clairs. Elle avait toujours cru que son choix de se marier avec Moussa était celui qu’elle devait faire pour son avenir, pour sa famille, pour la stabilité de son propre monde. Mais la rencontre avec Ibrahim avait ouvert une autre porte, celle d’un monde qu’elle n’avait jamais imaginé, un monde dans lequel elle pourrait vraiment être elle-même, sans les poids des attentes familiales et sociales.Elle savait qu'elle devait faire face à ce conflit intérieur. Mais le temps pressait. La campagne continuait, et Mouss

Les jours précédant le scrutin étaient comme une mer calme avant la tempête. Fatu se sentait accablée par l’intensité de la situation. Chaque matin, elle se levait avec l’espoir de clore une campagne qui semblait ne jamais se terminer, et chaque soir, elle se retrouvait confrontée à ses doutes, ses incertitudes, ses responsabilités envers Moussa, sa famille et, à présent, Ibrahim. Ce dernier, bien qu’à la tête de la campagne, semblait aussi être à l’origine de ses plus grandes interrogations. Ils avaient partagé des moments ensemble, des échanges significatifs, mais jamais aucun mot n’avait franchi le seuil de ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Ibrahim était un homme compliqué, tiraillé entre ses responsabilités et ses désirs personnels. Il était divorc

Le matin se levait, baigné d'une lumière tamisée, et Fatu se trouvait face à un dilemme qu'elle ne pouvait plus repousser. Chaque mouvement qu'elle faisait, chaque pensée qui traversait son esprit, la rapprochait de la confrontation qu'elle avait évitée pendant des mois. Moussa l'attendait, et avec lui, toute une famille, des attentes et un avenir déjà tracé pour elle. Mais au fond d'elle-même, Fatu savait qu'elle ne pouvait plus ignorer ce qu'elle ressentait pour Ibrahim.Elle s'habilla avec soin, choisissant une robe simple mais élégante, en parfaite harmonie avec le cadre qu'elle allait affronter. La salle de réunion chez la famille de Moussa était grande, décorée avec goût, mais chaque objet semblait un rappel constant de ce qu'elle devrait sacrifier pour épouser l'homme qu'on lui avait désigné. Le vent du changement soufflait en elle, mais il était encore difficile de savoir si ce vent mènerait à un avenir prometteur ou à une rupture déchirante.Arrivée dans la maison de Moussa,