Tous les chapitres de : Chapitre 91 - Chapitre 100

31: Un ancien amoureux refait surface LE POINT DE VUE DE Camille Je n’aurais jamais imaginé croiser Thomas ce jour-là, encore moins dans mon atelier. Il était là, debout au milieu de la pièce, un sourire nostalgique accroché à ses lèvres, comme si le temps n’avait pas passé. Son regard balayait la pièce avant de se poser sur moi avec une intensité qui m’a légèrement désarçonnée. — Camille ! s’est-il exclamé, les bras grands ouverts. Je me suis figée un instant, incapable de répondre. C’était bien Thomas, mon premier amour. Le garçon avec qui j’avais partagé des moments doux et naïfs avant que nos chemins ne se séparent. — Thomas, quelle surprise… ai-je fini par répondre, tout en lui serrant brièvement la main, évitant tout contact prolongé. Il semblait vouloir discuter, évoquer le passé et rattraper le temps perdu, mais je n’arrivais pas à me concentrer. Une part de moi se demandait ce que Nathaniel penserait s’il nous voyait. Comme par magie – ou par malchance – Nathanie

33: Épouse moi ! LE POINT DE VUE DE NATHANIEL Planifier cette demande en mariage n’avait pas été une mince affaire. Camille n’aimait pas les démonstrations trop tapageuses, mais je savais qu’elle méritait quelque chose d’exceptionnel. Elle avait transformé ma vie d’une manière que je n’aurais jamais cru possible, et je voulais lui montrer à quel point elle comptait pour moi. J’avais choisi un endroit spécial : un jardin sur le toit d’un hôtel, un lieu où nous étions venus une fois, presque par hasard, pour fuir une soirée mondaine ennuyeuse. Cette nuit-là, elle avait ri aux éclats en me racontant une histoire absurde de son enfance, et j’avais su à ce moment-là que cette femme serait un jour celle que j’épouserais. Je voulais recréer cette ambiance, ce mélange de simplicité et de magie. Mais cette fois, il y aurait un peu plus d'éclat : des guirlandes lumineuses, un petit orchestre jouant une mélodie douce, et quelques amis proches en arrière-plan pour assister à ce moment uniqu

35:Ce soir-là, je me sentais tellement vivante, comme si tout ce que j'avais traversé m'avait finalement menée à ce moment-là. Je n'avais jamais imaginé que ma vie prendrait une tournure aussi inattendue. Nathaniel et moi, nous étions là, à un tournant. La famille de Nathaniel m’avait acceptée, et j’allais devenir Camille De La Croix, ce nom lourd de promesses, de responsabilités, mais aussi de bonheur. Ce n’était pas un simple changement de statut, c’était le début de quelque chose de grand. Et, ce soir, je devais le célébrer avec mes amies.Quand je suis arrivée chez Mélanie, elle m’a accueillie avec un enthousiasme débordant. "Camille ! Enfin ! Raconte-moi tout !", a-t-elle hurlé en sautant presque sur moi. Mélanie, avec ses yeux curieux, était impatiente de savoir tout ce qui se passait dans ma tête. Je lui ai raconté, sans détour, que Nathaniel et moi allions bientôt nous marier. Elle m’a éclatée de rire avec une petite blague sur le nom "De La Croix", mais ça n’a fait qu’ajoute

37: LE MARIAGE LE POINT DE VUE DE camille Lorsque je suis arrivée dans la clairière, j’ai eu l’impression de marcher dans un rêve. Le lieu était à couper le souffle. De grands arbres majestueux encerclaient l’endroit, leurs branches formant un dôme naturel au-dessus de nous. Des guirlandes lumineuses pendaient délicatement entre les arbres, scintillant comme des étoiles. Une arche ornée de roses blanches et de pivoines, choisies par Nathaniel (même si je ne lui aurais jamais avoué que j’étais impressionnée), marquait l’entrée. Ce mélange de simplicité et d’élégance me représentait autant que lui.Quand j’ai vu Nathaniel, debout au bout de l’allée, tout mon stress a disparu. Il portait ce costume parfaitement ajusté, son regard fixé sur moi. Pour une fois, il avait l’air nerveux, ce qui, je dois l’avouer, m’a fait sourire intérieurement. Peut-être que j'avais un peu d’emprise sur cet homme si sûr de lui, après tout.Je marchais lentement, ma robe effleurant l’herbe, le bruit des murm

39: le défi culinaireQuand Nathaniel m'a proposé de cuisiner un dîner spécial pour sa famille, j'ai cru qu'il plaisantait. Après tout, cet homme, qui considère les plats étoilés comme la norme, allait vraiment enfiler un tablier et se salir les mains ? Rien que cette image me faisait sourire. Mais il était sérieux. Et pour une raison que je ne comprends toujours pas, j'ai accepté.Le jour J, il était déjà dans la cuisine, tout en contrôle, sa chemise impeccable retroussée jusqu’aux coudes, un livre de recettes ouvert sur le plan de travail. Moi ? J’avais un simple carnet avec les recettes de ma mère, pleines d'annotations à moitié effacées.— On suit ma recette de risotto, ai-je dit en posant mon carnet sur le plan de travail.— Ton risotto ? Pourquoi pas un bœuf Wellington ? Ça impressionnera bien plus ma famille.J’ai levé les yeux au ciel. Bien sûr, monsieur voulait un plat digne d’un banquet royal. Mais j’ai tenu bon.— Tu veux impressionner ta famille ou leur offrir un dîner qu’