All Chapters of MA SŒUR EST UNE NYMPHOMANE : Chapter 31 - Chapter 40

CHAPITRE 31 LE POINT DE VUE d’IsabelleJe croise les bras, appuyée contre le mur de ma chambre, regardant Samuel avec un sourire en coin. Il est furieux. Il crache ses mots avec haine et frustration, me traitant de tous les noms possibles.— Alors, t’es satisfaite du désordre que t’as créé, hein ? Il siffle entre ses dents, ses yeux lançant des éclairs.Je hausse un sourcil, faussement amusée.— Je t’avais prévenu, Samuel.Il ricane nerveusement, passant une main dans ses cheveux en bataille.— Donc t’as gâché le bonheur de ta propre sœur juste parce que t’es une égoïste ? Parce que tu voulais que je reste sous ton emprise ? Il me fusille du regard. T’es une putain de nymphomane, Isabelle ! J’aurais dû me méfier de toi dès le début !Son attaque me pique, mais je ne laisse rien paraître. Au lieu de ça, je croise les jambes et l’observe avec calme.— Oh, Samuel… Je penche légèrement la tête sur le côté, le scrutant comme une proie prise dans un piège. Tu crois que c’est moi, le problè

CHAPITRE 34 LE POINT DE VUE DE SAMUEL Je soupire intérieurement en voyant Clara entrer dans mon bureau. Je savais que cette discussion allait arriver tôt ou TARD. Elle ferme la porte derrière elle et me fixe avec une expression blessée, mais aussi remplie d’une sorte d’obstination qui ne me plaît pas.— Tu as vraiment changé envers moi depuis qu’Élodie est venue dans l’entreprise, dit-elle d’une voix accusatrice. Avant, on était tout le temps ensemble… Tu ne passais pas une journée sans me voir. Et maintenant ? Plus rien.Je croise les bras, essayant de garder mon calme.— Clara, je croyais avoir été clair quand je t’ai dit que c’était terminé entre nous.Elle secoue la tête, les yeux brillants d’une lueur que je reconnais bien.— Non, tu n’as pas été clair. Et même si tu l’as dit, je ne t’ai jamais cru.Elle fait un pas vers moi, réduisant la distance entre nous, et murmure :— C’est à cause d’Élodie, n’est-ce pas ?Je la fixe sans répondre immédiatement. Je sais que si je confirme

CHAPITRE 35 LE POINT DE D'ELODIE Ce dîner, c’était une idée de Victor. Une manière de « passer du temps avec ma famille », comme il l’avait dit. Il voulait mieux connaître Isabelle, et j’avais trouvé ça adorable. Mais à ce moment précis, je regrettais presque d’avoir accepté.Assise en face de lui, je le regardais rire avec ma sœur, une coupe de vin à la main. Et puis, il a lâché cette phrase, qui m’a immédiatement fait lever un sourcil.— Isabelle, tu as grandi d’une manière étrange… Mais je dois avouer que tu es devenue vraiment belle.Pardon ?Je tournais lentement la tête vers lui, serrant légèrement ma fourchette. Isabelle, elle, éclata de rire, un peu gênée mais amusée.— Oh merci, Victor. C’est gentil, même si “d’une manière étrange” sonne bizarre.Victor haussa les épaules avec un sourire en coin.— Ce n’est pas négatif, c’est juste que… je t’ai connue adolescente, et maintenant, tu es une femme. Ça fait drôle.J’avais beau savoir qu’il n’y avait aucune arrière-pensée, une v

CHAPITRE 37LE POINT DE VUE DE ClaraJe l’observe, cette Élodie. Toujours là, toujours souriante, comme si elle avait gagné le jackpot de l’année en mettant la main sur Victor. C’est à vomir. Elle ne le mérite pas.Avant qu’elle ne débarque dans cette entreprise, Victor et moi étions inséparables. Il venait dans mon bureau, on partageait des dîners tardifs, on finissait souvent nos nuits ensemble, dans des draps froissés et des soupirs étouffés. Mais tout ça, c’était avant qu’elle ne surgisse de nulle part avec son petit air innocent. Elle m’a volé ce qui m’appartenait.Je serre les poings en la regardant passer devant mon bureau. Elle est arrogante, elle croit avoir gagné. Mais elle ne sait pas à qui elle a affaire.Les RumeursJ’ai commencé par la première étape : les murmures dans les couloirs. Il suffit de quelques mots bien placés aux bonnes personnes.— "Tu savais qu’Élodie a eu ce poste grâce à une relation avec un cadre ?"— "Elle fait des erreurs de gestion, mais Victor la co

Chapitre 39 Le LE POINT DE VUE DE Victor Le téléphone encore à la main, je ferme les yeux un instant.— C’est confirmé, monsieur. Les caméras ont été trafiquées.Ma mâchoire se crispe. J’inspire lentement.— Merci, lui dis-je avant de raccrocher.Mon regard se porte vers la porte du bureau de Clara. Si ce n’est pas Élodie… c’est elle. Je serre les poings. Tout en elle crie la culpabilité. Je traverse le couloir d’un pas lourd. Chaque pas est accompagné d’une montée de colère. Elle a osé ? Quand j’arrive devant son bureau, je la trouve plongée dans son écran, concentrée. Ses doigts tapent avec aisance sur le clavier, comme si rien de tout ça n’était réel. Comme si elle ne venait pas de jouer avec le travail, la réputation et la dignité d’Élodie.Ma main tremble. J’ai envie de l’attraper, de la secouer, de la forcer à avouer. Mais soudain, une image surgit.Ma mère.Le bruit sec d’une gifle résonne dans mon crâne. Les cris. Mon père debout, imposant, le regard brûlant de rage. Et ma m