Semua Bab Renaissance et Vengeance - Quand Mademoiselle Mercier dit non: Bab 261 - Bab 270

Quoi qu'on en dise, Clairbois était le territoire de Victor.Tous ceux qui mettaient les pieds à Clairbois devaient montrer un certain respect envers lui.Paul n'en revenait pas qu'une jeune femme tout juste revenue de l'étranger ose décliner l'invitation de son patron.Face à la remarque de Paul, Victor a gardé une expression glaciale : « Elle ne mérite même pas mon attention. »« Bien, M. Moreau. »En partant, Victor a lancé à Paul : « Gardez un œil sur Élodie Mercier, ne la laissez pas vagabonder. »« Compris. »À cet instant, Élodie, toujours dans sa chambre, a jeté un coup d'œil par la fenêtre.Elle a remarqué que Victor avait déjà placé des hommes autour de l'immeuble, sans qu'elle sache depuis quand.Les hommes de Moreau étaient faciles à repérer avec leurs uniformes identiques. Ils montaient la garde à tour de rôle devant la résidence. Victor cherchait-il à contrôler ses mouvements ?Cette pensée a fait froncer les sourcils d'Élodie.Ce Victor Moreau n'allait-il pas

En entendant Victor, Yvonne s'est empressée de protester : « Ce n'est pas du tout ça, M. Moreau ! Ma tante n'est pas ce genre de personne ! C'est ma propre initiative de vous remercier, elle n'y est pour rien ! »Ses yeux reflétaient une sincérité évidente.Voyant que Victor avait effrayé la jeune femme, sa mère s'est avancée pour la prendre sous son aile : « Voyons, Victor, pourquoi être si dur ? Yvonne a un caractère charmant, et elle me plaît beaucoup. Je la garderai auprès de moi. Puisqu'Élodie est partie, je vais revenir m'installer ici. Si tu ne veux pas qu'Yvonne s'occupe de toi, elle pourra s'occuper de moi. C'est une autre façon d'exprimer sa gratitude. »Chaque mot de la grand-mère de Victor trahissait son affection pour Yvonne.Celle-ci a immédiatement saisi l'occasion, ne laissant pas à Victor le temps de répliquer : « Si vous voulez bien de moi, Madame, je serais honorée de prendre soin de vous. »« Parfait, alors c'est décidé, tu restes. » Mme Moreau a tapoté douceme

« Victor n'est pas venu, j'espère ? »En évoquant son nom, Élodie a immédiatement pris un air méfiant.Paul a répondu : « M. Moreau a précisé qu'il ne se déplacerait plus pour ces visites médicales de routine. »« Parfait. »Élodie a discrètement soupiré de soulagement.« Parfait ? »Paul semblait surpris.Mlle Mercier était-elle donc si réticente à croiser son patron ?Autrefois, elle n'aurait jamais réagi ainsi.Remarquant le regard intrigué de Paul, Élodie s'est reprise : « M. Moreau a bien mieux à faire que de s'occuper de moi. Vous m'emmenez à l'hôpital, n'est-ce pas ? Allons-y. »Élodie était impatiente de commencer sa rééducation.L'examen était dans neuf jours, et si d'ici là sa main droite ne pouvait pas tenir un stylo, elle devrait se résoudre à utiliser sa main gauche.Bien qu'intrigué par son comportement, Paul n'a rien ajouté et l'a escortée jusqu'en bas de l'immeuble.À l'Hôpital Central, tout était déjà en place : équipements de pointe et équipe de spécialis

Paul hésitait.Fallait-il prévenir M. Moreau... ou respecter ses instructions ?« Cet examen est vraiment crucial pour moi. Serait-il possible d'utiliser ma main gauche ? », a demandé Élodie. « On dit que vous, les médecins, avez une dextérité remarquable et pouvez utiliser vos deux mains. Pourriez-vous m'apprendre quelques techniques ? »« Vous souhaitez apprendre ? »« Absolument ! »Élodie fixait le Dr Fontaine avec une détermination évidente.« C'est essentiellement une question d'habitude. Votre main gauche ne présente pas de problème particulier, vous pourriez tout à fait l'utiliser pour écrire. Mais avec seulement neuf jours de préparation, ce sera un véritable défi. »« La difficulté ne me fait pas peur, mais ce diplôme m'est indispensable. »Le diplôme de la fac d'éco représentait un véritable sésame dans ce milieu.Dans ces cercles, un haut niveau d'études était capital.La fac d'éco, en particulier, jouissait d'un prestige considérable.Pour des familles comme les

Xavier se trouvait au premier étage, et ce vieil immeuble délabré n'avait même pas d'ascenseur.Élodie, déjà sérieusement blessée, ne pouvait monter les escaliers qu'à pas de tortue, soutenue par le Dr Fontaine. Quand ils sont enfin arrivés devant le bureau, son front était déjà perlé de sueur.« Est-ce que Xavier fait exprès ? On ne pouvait pas simplement discuter au salon ? »Le Dr Fontaine a soupiré avant de répondre d'un ton grave : « Xavier n'est pas comme ça. Il... voulait probablement juste te taquiner un peu. »Alain, qui les précédait et écoutait leur conversation, a senti sa paupière tressaillir malgré lui.La porte du bureau s'est ouverte.Xavier était assis à sa table et les a invités à prendre place.Élodie a remarqué que le bureau de Xavier ne ressemblait en rien aux autres. Pas de bureau ni de fauteuil, uniquement des canapés et une table basse.Elle se souvenait que quelques jours plus tôt, lors de son arrivée à Clairbois, Xavier logeait encore au Grand Hôtel. V