Aphrodite 의 모든 챕터: 챕터 61 - 챕터 70

Viel cligna des yeux, il recula, sentant une sueur froide lui courir sur la nuque. Ce garçon… c’était Maxime. Il n’y avait pas d’autre explication possible. Le profil, le regard, les traits. C’était lui. Le garçon qu’il croyait connaître, celui qui avait toujours été là pour lui, qui lui avait tendu la main, et qu’il aimait profondément.Viel prit une profonde inspiration, son souffle se bloquant dans sa gorge. Il ferma les yeux, se forçant à respirer calmement. Il s’assit à son bureau, son téléphone toujours dans les mains, et tenta de se raisonner. C’était une coïncidence. Ce n’était qu’une photo prise il y a dix ans. Maxime n’était pas ce garçon-là. Ce n’était pas possible.Mais quand il tourna de nouveau son regard vers l’écran, un autre message s’afficha. Le dernier. Cette fois, ce message était court, froid, menaçant : tu vois ? Espèce de pd dégoûtant !“Ton pire ennemi vit avec toi. Et toi, tu le cherches ailleurs…Le monde sembla s’arrêter. Le sol sous lui vacilla. Tout s’ef

Viel ferma les yeux un instant, comme pour encaisser le choc. Il aurait voulu crier, hurler, mais il ne trouvait pas les mots. Ce simple aveu de Maxime, cette confirmation, lui glaça le sang. Comment avait-il pu être aussi aveugle, aussi naïf ? Comment n’avait-il pas vu les signes plus tôt ? Les petites choses qui, en rétrospective, semblaient tellement évidentes.— “Et pourquoi m’as-tu menti ?”, demanda Viel, sa voix tremblante. “Pourquoi tu as continué à jouer ce jeu avec moi, Maxime ? Pourquoi ?”Maxime ferma les yeux, désemparé. Il avait cru que les choses seraient différentes. Il avait cru qu’avec le temps, il pourrait oublier. Oublier la personne qu’il avait été. Oublier ce qu’il avait fait. Mais il n’avait pas prévu cela. Pas le regard de Viel, pas cette douleur qu’il percevait dans sa voix.— “Je… je ne savais pas quoi faire. Tout était tellement confus,” dit Maxime, les mots peinant à sortir. “Quand je t’ai vu, il y avait quelque chose chez toi, Viel. Quelque chose d’inexplic

Viel éclata de rire, un rire amer, dénué de toute joie. Il n’y avait que de la douleur, de l’amertume. Il secoua la tête avec une ironie cinglante.— “Un ennemi ? Un plan pour nous séparer ?!”, s’écria Viel en s’approchant à grands pas de Maxime. “Tu es en train de me dire que c’est ça ? Que je suis en danger à cause de quelqu’un qui veut nous séparer ? Mais tu ne comprends pas, Maxime. Le vrai danger, c’est toi ! C’est toi qui me tiens prisonnier dans cette spirale de douleur et de souvenirs ! C’est toi qui m’as fait croire que tout allait bien, que tu allais me réparer alors que tu es la source de tout ça !”Les mots de Viel frappèrent Maxime de plein fouet. C’était comme un coup de poing dans le ventre, un coup violent, un coup qui le laissa sans voix. Il n’avait rien vu venir. Il croyait sincèrement que, d’une manière ou d’une autre, il pouvait réparer les torts du passé, mais il comprenait, au fond de lui, que ce qu’il avait fait à Viel était irréparable. Peut-être que le mal éta

Et la photo ? Elle n’était pas simplement une vieille image de lui et de Viel, non. C’était une photo prise à un moment précis. Un moment où Viel n’était qu’un adolescent fragile, maltraité, pris au piège par un harceleur qu’il n’avait jamais oublié. Et ce harceleur, c’était lui. Maxime.L’idée que quelqu’un puisse connaître cette vieille photo et l’utiliser contre lui le terrifiait. Il n’avait jamais voulu que ce secret fasse surface. Il avait passé des années à vivre avec la culpabilité, à tenter d’effacer la mémoire de ces actes abominables. Mais maintenant, cette personne l’avait manipulé comme un pantin. Le message était clair : quelqu’un le connaissait, et quelqu’un savait tout.Maxime secoua la tête, repoussant le téléphone et se levant brusquement. Ses pensées étaient devenues confuses, il avait du mal à remettre de l’ordre dans tout cela. Comment cette personne avait-elle eu accès à ses vidéos, ses images ? Comment savait-elle tout cela ?Il retourna dans le salon, ses pas lo

Hubert pâlit légèrement.— Mais… tu sais qui c’est ? Tu as une idée, même vague ?— Non. Rien. La police pense que c’est quelqu’un qui me connaît personnellement, ou qui a eu accès à des choses privées. Ils ont mis deux agents autour de la maisn ou je vis actuellement . Mais ça ne me rassure pas. J’ai l’impression d’être observé. D’être piégé.Un silence lourd s’installa entre eux. Hubert semblait réfléchir, secoué par la nouvelle.— C’est grave, Viel. Très grave. Tu aurais dû m’en parler plus tôt. On aurait pu te protéger, t’entourer. Tu n’as pas à porter ça seul.— Je ne voulais pas inquiéter tout le monde… Et puis je ne savais pas par où commencer.Hubert lui prit la main.— Écoute-moi bien : si tu ne veux pas retourner chez Maxime, viens chez moi. Le temps qu’il faut. Mais ne reste pas seul dehors, pas avec quelqu’un qui te suit, qui t’observe, qui veut te faire du mal. Tu vaux mieux que ça. Tu n’es pas seul.Viel sentit ses yeux s’embuer. Il hocha la tête sans parvenir à articule