Viel ne répondit pas. Il était trop fatigué, trop brisé. Il rejoignit Maxime, s’agenouilla à ses côtés et prit sa main dans la sienne.— Tu vas t’en sortir, murmura-t-il.Maxime sourit faiblement, les yeux embués de douleur, mais aussi de soulagement.— Je t’aime, Viel.— Je t’aime aussi. Et plus jamais je ne te laisserai seul.À l’extérieur, le jour commençait à se lever. Un nouveau chapitre s’ouvrait, encore fragile, mais plein d’espoir.Le ciel s’était teinté d’un bleu pâle, presque timide, alors que l’aube pointait doucement au-dessus de la forêt bordant la zone industrielle. Le froid du petit matin s’infiltrait dans les os, mais Viel ne le sentait même pas. Sa tête bourdonnait, son cœur battait encore à une vitesse folle, mais ses jambes le portaient, un pas après l’autre, hors de la cabane de l’enfer.Des policiers le guidaient, certains tenant Hubert fermement, d’autres protégeant Maxime, étendu sur une civière, le visage crispé par la douleur. Les gyrophares tournaient encore,
Last Updated : 2025-11-03 Read more