Semua Bab SOUS L'EMPRISE DU DÉSIR: Bab 41 - Bab 50

EmmaJe suis allongée sur le lit, les draps froissés autour de moi, le souffle encore court. Raphaël est à côté de moi, son torse nu doucement éclairé par la lumière diffuse de la lune qui filtre à travers la baie vitrée. Son bras est passé autour de ma taille, et sa main caresse distraitement ma hanche nue. Malgré le plaisir qui pulse encore dans mon corps, une angoisse sourde refuse de me quitter.— Tu penses à Matthias, murmure Raphaël, son ton plus dur que d’habitude.Je me raidis légèrement, mais je ne réponds pas.— Emma.Je ferme les yeux, cherchant mes mots.— Il m’a dit que tu jouais un double jeu…Raphaël se redresse brusquement, sa main quittant ma peau.— Et tu le crois ?— Je ne sais pas.Il se lève, son dos sculpté tendu par la colère. Il passe une main dans ses cheveux bruns ébouriffés avant de se retourner vers moi, son regard sombre brillant dans l’obscurité.— Il essaie de nous diviser. Il veut te retourner contre moi.— Peut-être… mais pourquoi ?Il me fixe longueme

EmmaJe suis installée dans le grand salon de l’appartement de Raphaël, une coupe de vin rouge à la main. La nuit est tombée depuis longtemps, et le bruit sourd de la ville filtre à travers les immenses baies vitrées. Raphaël est assis en face de moi, vêtu d'un pantalon sombre et d'une chemise blanche légèrement ouverte sur son torse. Son regard est fixé sur moi, intense, perçant.— Tu es silencieuse, remarque-t-il en inclinant légèrement la tête.— Je réfléchis, répondé-je en portant le verre à mes lèvres.Il se lève lentement, son corps fluide et puissant, et s’approche de moi. Il s’appuie contre le dossier du canapé, juste derrière moi, sa main effleurant doucement mon épaule nue.— À quoi penses-tu ?Je ferme les yeux, frissonnant sous la caresse de ses doigts.— Matthias.Raphaël se raidit immédiatement, sa main se refermant légèrement sur ma peau.— Qu’est-ce qu’il t’a dit ?— Il veut me voir. Il veut… m’expliquer.— Tu n’iras pas.Je me tourne vers lui, levant les yeux vers son

EmmaJe me réveille dans le lit de Raphaël, le corps encore engourdi par les traces de notre étreinte de la veille. La lumière douce du matin filtre à travers les rideaux, projetant des ombres dorées sur les draps froissés. Raphaël dort encore à côté de moi, une main posée sur ma hanche, son souffle régulier caressant ma nuque.Je le contemple un moment, fascinée par la tranquillité qui se dégage de lui dans son sommeil. Ses cheveux sombres sont légèrement ébouriffés, et une ombre de barbe accentue la ligne forte de sa mâchoire. Il semble si calme, si sûr de lui, même dans cet état vulnérable.Je passe doucement mes doigts le long de sa joue. Il remue légèrement, son bras se resserrant autour de ma taille. Je me mords la lèvre en sentant son souffle chaud contre ma peau nue.— Déjà réveillée ? murmure-t-il d'une voix encore rauque de sommeil.— Oui.Il entrouvre les yeux, son regard sombre croisant le mien. Un sourire paresseux se dessine sur ses lèvres.— Tu comptes me regarder longt

EmmaJe suis allongée sur le dos, les draps en désordre autour de moi, la chaleur du corps de Raphaël encore imprimée sur ma peau. La lumière du matin filtre à travers les rideaux, projetant des ombres douces sur les murs. Mon cœur est encore battant, mes muscles engourdis par le plaisir, mais mon esprit est ailleurs.Matthias.Ce nom me hante. Chaque fois que je crois avoir trouvé une stabilité avec Raphaël, Matthias réapparaît dans mon esprit comme une ombre impossible à chasser. Et cette voiture noire garée en bas hier soir… Je sais qu’il était là. Il m’observe. Il attend.Raphaël dort à côté de moi, son torse nu se soulevant lentement sous le rythme paisible de sa respiration. Sa main repose sur mon ventre, ses doigts légèrement crispés, même dans son sommeil. Il est toujours sur ses gardes, même dans ses moments de vulnérabilité.Je me tourne doucement vers lui, caressant la ligne parfaite de sa mâchoire. Il ouvre les yeux, son regard noir s’adoucissant en me voyant.— Tu es réve

EmmaLa pluie frappe doucement contre les fenêtres, créant une mélodie monotone qui accompagne le tumulte dans mon esprit. Je suis assise dans le grand salon de l’appartement de Raphaël, emmitouflée dans un pull trop grand qui sent encore son parfum. Raphaël est parti depuis une heure à peine pour un rendez-vous important, mais je ressens déjà ce vide étouffant.Mes doigts glissent machinalement sur le rebord de la tasse de thé que je n’ai même pas touchée. Mon esprit est ailleurs, piégé dans le labyrinthe des souvenirs que Matthias a réactivés. Ce qu’il a dit lors de cet appel hante mes pensées : "Ce n’est pas Raphaël qui m’inquiète… c’est toi."Pourquoi est-ce que je ressens cette peur viscérale au fond de moi ? Matthias a toujours su manipuler les mots pour m’atteindre. Il connaissait mes faiblesses, mes zones d’ombre. Il m’a façonnée d’une certaine manière, et même si je suis parvenue à lui échapper, une part de moi reste marquée par lui.Le bruit d’un frottement contre la porte d