Titre : Sous l'Emprise du Désir À 20 ans, Emma est une jeune femme d'une beauté envoûtante, pleine de rêves et d’innocence. Elle est en couple depuis deux ans avec Matthias, son amour de jeunesse, un homme ambitieux mais rongé par l’envie et la jalousie. Matthias travaille comme chauffeur pour Raphaël Delaunay, un riche héritier à la réputation de séducteur. Fasciné par la fortune et le pouvoir de son patron, Matthias échafaude un plan dangereux : il pousse Emma à séduire Raphaël, convaincu qu’elle pourrait manipuler le jeune homme et leur ouvrir les portes d'un monde luxueux. Au début, Emma refuse. Mais l’insistance de Matthias et les promesses d'une vie meilleure finissent par la faire céder. Pourtant, ce qui devait être une simple manipulation devient un piège émotionnel. Raphaël se révèle plus complexe qu'il n'y paraît : derrière son charme arrogant, il cache des blessures profondes et une solitude inattendue. Emma, troublée par la connexion inattendue qu’elle ressent avec Raphaël, commence à remettre en question son amour pour Matthias. La situation se complique lorsque Matthias découvre qu’Emma commence à éprouver de véritables sentiments pour Raphaël. Entre la loyauté à son premier amour et l'attraction irrésistible qu'elle ressent pour Raphaël, Emma devra faire un choix. Mais jusqu'où Matthias est-il prêt à aller pour obtenir ce qu'il désire ? Et Emma pourra-t-elle se pardonner d’avoir franchi cette ligne dangereuse ?
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Je n’aurais jamais imaginé que ma vie prenne ce tournant. Il y a quelques mois encore, je vivais une existence simple, presque banale, sans éclats ni drames. J’avais vingt ans, un petit boulot dans une boutique de fleurs, et une relation stable avec Matthias. Nous étions ensemble depuis deux ans, une relation marquée par une certaine routine, mais teintée d’un amour sincère – du moins, c’est ce que je croyais.
Matthias n’a jamais été parfait. Il était souvent nerveux, un peu trop ambitieux, et parfois cruel dans ses remarques. Mais il avait ce sourire charmeur, cette façon de poser la main dans le bas de mon dos qui me donnait l’impression d’être en sécurité. J’aimais cette stabilité qu’il m’offrait, même si parfois je sentais une tension sourde dans notre relation, une ombre que je n’arrivais pas à nommer.
Mais tout a changé le jour où Matthias a décroché ce poste de chauffeur privé pour Raphaël Belmont.
— Ce type est une putain de légende, Emma ! m’avait-il dit le soir de son embauche, les yeux brillants d’excitation. Il est jeune, richissime, il dirige une entreprise immobilière qui brasse des millions. Je vais travailler pour lui, le conduire à ses réunions, à ses soirées privées… Tu te rends compte de ce que ça pourrait nous apporter ?
J’avais souri, même si au fond de moi, une légère inquiétude s’était installée. Matthias était obsédé par l’argent, par la réussite, par l’idée de gravir les échelons sociaux. Et maintenant, il entrait dans un monde où le luxe et le pouvoir dictaient les règles du jeu.
Quelques semaines après son embauche, Matthias avait commencé à changer. Il devenait plus impatient, plus nerveux. Il revenait tard le soir, le regard chargé d’une lueur que je n’aimais pas. Et puis un soir, alors que nous dînions chez moi, il avait lâché une bombe :
— Emma… J’ai besoin de toi.
J’avais relevé la tête, intriguée par le ton grave de sa voix.
— Tu sais que Raphaël est célibataire, pas vrai ?
J’avais froncé les sourcils.
— Oui, et alors ?
Il s’était penché vers moi, posant sa main sur la mienne.
— Il est intéressé par toi.
J’avais écarquillé les yeux, confuse.
— Quoi ? Comment ça, intéressé ?
Matthias avait souri, mais son sourire avait quelque chose de froid, de calculateur.
— Il m’a demandé qui tu étais après t’avoir vue en photo sur mon téléphone. Il a dit que tu étais magnifique. Il veut te rencontrer.
J’avais retiré ma main brusquement.
— Matthias, qu’est-ce que tu es en train de me dire ?
Il s’était redressé, les traits tendus.
— Écoute-moi bien, Emma. Raphaël est riche, puissant. Il pourrait nous offrir tout ce qu’on a toujours voulu. Il suffit juste que… tu te rapproches de lui.
Mon cœur avait manqué un battement.
— Te rapprocher de lui ? Tu veux dire… le séduire ?
Il avait haussé les épaules, l’air faussement détendu.
— Juste assez pour qu’il te fasse confiance. Une fois qu’il t’ouvrira la porte de son cercle privé, on aura tout. Je pourrais enfin quitter ce rôle de chauffeur et devenir son bras droit.
Je m’étais levée d’un bond, le souffle court.
— Non. C’est hors de question.
Matthias s’était levé à son tour, son regard devenant dur.
— Réfléchis, Emma. Ce n’est qu’un jeu de séduction. Tu es belle, intelligente… Raphaël ne pourra pas te résister. Et tu n’auras rien à faire d’autre que de lui plaire.
J’avais secoué la tête, le cœur tambourinant.
— C’est une folie. Je t’aime, Matthias ! Pourquoi tu me demandes ça ?
Il s’était approché de moi, son visage à quelques centimètres du mien.
— Parce que je nous aime, Emma. Et parce que c’est notre seule chance de sortir de cette vie médiocre.
J’avais senti mes jambes trembler. Matthias avait toujours eu ce talent pour me convaincre, pour m’envoûter avec son regard sombre et sa voix basse.
— Si tu m’aimes vraiment, Emma… Tu le feras pour nous.
Je m’étais sentie prise au piège. Une part de moi criait de refuser, de fuir cette situation malsaine. Mais une autre part, plus obscure, plus curieuse, s’était laissée séduire par la promesse de ce monde de luxe et de mystère.
Deux jours plus tard, j’étais devant la porte d’un restaurant chic du centre-ville, vêtue d’une robe noire élégante que Matthias avait achetée pour moi.
— Tu es parfaite, m’avait-il murmuré en m’embrassant la joue avant de me laisser seule.
Je m’étais avancée dans le restaurant, les talons résonnant sur le sol en marbre. J’avais le souffle court, le cœur battant à tout rompre.
Et c’est là que je l’avais vu.
Raphaël Belmont était assis à une table au fond de la pièce, une coupe de champagne à la main. Il portait un costume noir parfaitement taillé, et son regard sombre m’avait traversée de part en part dès que nos yeux s’étaient croisés.
Il avait souri légèrement en me voyant approcher.
— Emma, je présume ?
Sa voix était grave, envoûtante, teintée d’une assurance déconcertante.
Je m’étais assise en face de lui, essayant de masquer le tremblement de mes mains.
— Oui… c’est moi.
Il m’avait observée avec une intensité troublante, son regard glissant lentement sur mon visage, sur mes épaules dénudées, puis sur la courbe de ma robe.
— Matthias a raison. Tu es magnifique.
Mon souffle s’était suspendu.
— Merci.
Il avait levé sa coupe vers moi.
— À une soirée prometteuse.
Nos verres s’étaient entrechoqués dans un tintement cristallin. Et à cet instant précis, j’avais compris que je venais de m’engager dans un jeu dangereux.
Un jeu où le désir, la manipulation et le pouvoir allaient devenir mes nouvelles chaînes.
Un jeu dont je ne sortirais pas indemne.
EmmaLe soleil s’infiltre lentement à travers les rideaux de lin, déroulant sur les draps froissés une lumière dorée, douce et tiède, comme un secret murmuré à voix basse. Tout dans cette chambre semble en suspens, comme si le monde retenait son souffle pour ne pas déranger la paix qui s’est enfin installée.Je suis blottie contre lui, sa peau nue contre la mienne, son souffle régulier glissant sur ma nuque. Une main posée sur mon ventre, l’autre qui enlace ma hanche, comme s’il avait peur que je m’efface pendant son sommeil.Mais je ne m’efface plus.Je tourne légèrement le visage, laisse mes doigts caresser la ligne brute de sa mâchoire. Il frissonne, entrouvre les yeux. Ce regard-là… il est encore embué de sommeil, mais il n’a jamais été aussi clair.— Tu as mal dormi, murmure-t-il, sa voix rauque de la nuit encore accrochée à ses mots.— J’ai pas voulu dormir, avoué-je en souriant doucement. Je voulais rester là, à t’écouter respirer. À me dire que c’est vrai, que c’est bien nous…
EmmaLa lumière de l’aube filtre à peine entre les rideaux lourds. Une lueur pâle, dorée, caresse les draps en désordre. La pièce sent encore la braise, la peau, le sexe, et quelque chose de plus indéfinissable : cette ivresse d’avoir traversé une nuit où tout a été donné, jusqu’au dernier souffle, jusqu’à la dernière parcelle d’âme.Je suis là, blottie contre lui, la joue posée sur sa poitrine nue, encore moite de notre fièvre. Son cœur bat lentement, puissamment, comme un tambour rassurant au creux du silence. Ses doigts glissent doucement sur ma colonne vertébrale, dans un va-et-vient tendre et hypnotique.— Tu n’as pas dormi, murmuré-je.— Je n’y arrive pas, souffle-t-il contre mes cheveux. J’ai peur de me réveiller et que tout ça disparaisse.Je lève la tête, croise son regard trouble, encore plein d’ombre et de feu.— Alors fais-moi sentir que c’est réel. Encore.Il ne dit rien. Ses yeux se voilent d’un éclat animal, et je sens son corps déjà réagir sous le mien. Son souffle s’a
EmmaLa pièce m’enveloppe comme un refuge interdit, une bulle hors du temps où tout ce qui compte, c’est lui : Raphaël.La lumière vacillante du feu projette des ombres mouvantes sur ses traits, accentuant la tension qui palpite entre nous. Ce regard… ce regard qui me déshabille sans vergogne, m’épuise et me nourrit dans le même souffle. Il n’y a plus d’air entre nous. Plus de murs. Rien que cette flamme indomptable qui danse dans ses yeux, et qui hurle silencieusement de me prendre, de me posséder… ou de me supplier de le faire.— Tu me rends fou, murmure-t-il d’une voix rauque, tremblante de retenue.Ce simple murmure me traverse comme une onde de choc. Je m’approche, lentement, en silence, jusqu’à sentir la chaleur qui émane de lui — une chaleur qui me brûle sans me toucher encore.Je tends la main, effleure la ligne de sa mâchoire. Il ferme les yeux sous mon contact, et un soupir s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Mon nom glisse dans l’air, à peine audible.— Emma…— Oui, souff
RaphaëlLa pièce baigne dans une pénombre presque sacrée. Les flammes dans la cheminée dansent lentement, projetant sur les murs de vieux bois des ombres mouvantes, presque vivantes. La chaleur douce caresse l’air, un contraste frappant avec la froideur mordante des jours passés ces jours où tout n’était que calculs, secrets et silences pesants. L’odeur âcre et rassurante du bois qui se consume s’entremêle au parfum subtil d’Emma. Un mélange complexe : cuir usé, jasmin à peine éclot, et une pointe d’ambre chaud. Ce parfum m’atteint toujours au plus profond, à la fois dérangeant et fascinant, comme un mystère que je meurs d’explorer.J’avance lentement, chaque pas est mesuré, comme si je franchissais une frontière invisible. Le seuil d’un territoire où les règles, celles que je connais, s’effacent peu à peu. Mon cœur bat à un rythme sourd, une nervosité que je cache au monde entier, mais qu’Emma seule sait réveiller. Elle est là, immobile, dressée comme une statue vivante sculptée par
RaphaëlIl ne reste plus rien à ajouter.Ni à dire, ni à effacer.Tout est en place : les faux indices, les vraies ambiguïtés, les pistes croisées, les silences trop nets.Et lui, Mathias, au centre.Ou du moins là où il croit être le centre.Ce soir, on le pousse. Pas pour le briser. Pour le révéler.18h07. Le signal part.Un message unique, glissé dans un recoin du système. Un serveur dormant, jamais sollicité depuis 2019.C’est Emma qui a choisi l’endroit. Et le mot. Elle a une mémoire pour les symboles. “Rendez-vous confirmé. 21h. Terrasse E. Niveau -2. Mot-clé : Marengo.”Un lieu. Une heure. Un mot.Pas de nom. Pas de promesse.Juste assez pour qu’il morde.Parce qu’à ce niveau-là, on ne cherche plus à gagner.On cherche à comprendre.Ou à prouver qu’on avait raison.21h00. Terrasse E. Niveau -2.Un ancien parking réaffecté. Squelettique. Béton brut, humidité suspendue dans l’air, comme un souffle qui ne sait pas s’il doit geler ou pleurer.L’éclairage vacille. Un néon grésille,
EmmaLe matin, je marche longtemps. Sans but. Sans téléphone.Juste les rues, l’air, les bruits de la ville qui n’a pas encore décidé si elle veut se réveiller ou se cacher.Ce n’est pas de la fuite.C’est une pause entre deux mécaniques. Le moment exact où tout bascule mais rien ne tombe.L’instant où les pierres ne roulent pas encore, mais vibrent déjà.Je pense à Mathias.Pas à ce qu’il a fait.À ce qu’il croit faire.Il imagine que chaque faille est une vérité. Que chaque angle mort dissimule une fraude. Il pense en logique binaire : coupable ou innocent, mensonge ou transparence, force ou faiblesse.Il ne comprend pas que ce que nous construisons n’a pas de face visible. Pas de centre. Pas de périphérie.Juste un réseau. Une pulsation.Une antifragilité née du désordre apparent.À 09h20, je suis au bureau.J’ai convoqué Clara, la juriste jeune et trop brillante, celle qui a la loyauté calme des gens qui savent qu’on les teste tout le temps.— Tu vas relire tous les contrats cadre
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