All Chapters of L'épouse indésirable et ses jumeaux secrets: Chapter 21 - Chapter 30

Point de vue de MiaJ'ai d'abord remarqué le tissu doux collé à ma joue, encore humide des larmes. Pendant un instant, j'ai fermé les yeux, sentant la chaleur du soleil du matin caresser mon visage. Mon corps me faisait légèrement mal, j'étais épuisée, mais mon esprit était étonnamment clair - plus clair qu'hier.Ma mère avait besoin de moi. Elle était allongée sur le lit d'hôpital, se battant contre la mort, entourée par le tic-tac des machines et les murs stériles. Je ne pouvais pas craquer. Pas maintenant. Quand elle avait besoin que je sois forte, je ne pouvais pas tomber.Je me suis lentement assise, la raideur de mes muscles m'a fait froncer les sourcils. Dans le miroir de la salle de bains de la suite, j'ai vu ce à quoi je m'attendais : la peau pâle, les cernes sous mes yeux gonflés, les cheveux en désordre à cause des nuits agitées. Je ressemblais à l'incarnation de la tristesse. Mais je ne pouvais plus être cette personne enveloppée de chagrin, pas quand je voulais aider maman

Point de vue de MiaLe silence dans la pièce a été brisé par les paroles de Kyle. Mon père a fixé la main de Kyle qui lui saisissait le poignet, et son visage est devenu instantanément pâle. Dans ses yeux, l'expression de reconnaissance s'est progressivement formée.« Kyle... Kyle Branson ? » La voix de mon père a tremblé, et toute son autorité a disparu. Ce nom portait un poids immense - tout le monde dans le monde des affaires savait ce que cela signifiait de traverser un Branson.« Monsieur Hawthorne. » La voix de Kyle est restée calme, mais glaciale, « Je vous conseille de baisser votre main. Maintenant. » Mon père s'est retiré brusquement, comme si quelque chose de brûlant l'avait touché, et son regard a vagabondé entre Kyle et moi. « Comment tu peux être ici ? C'est une famille - » « Mia est ma femme. » Cette phrase a explosé dans le salon élégant comme une bombe. J'ai vu la réaction des visages des autres - le menton de mon père a failli se décrocher, l'expression soignée de

Point de vue de MiaLe calme paisible de l'après-midi a été brusquement interrompu par la porte d'entrée qui s'est brusquement ouverte, suivi du claquement net des talons hauts de créateur sur le sol en marbre. Dehors, le moteur d'une Bentley s'est fait entendre faiblement, s'éloignant peu à peu - Catherine ne conduisait jamais elle-même quand elle était en colère.« Madame Dupont ! » Cette voix autoritaire a résonné dans le hall, « Où est mon fils ? » J'ai levé les yeux de mes croquis de design, les dessins détaillés de l'aile est du projet Havers oubliés, tandis que la voix de Catherine montait jusqu'à l'étage. Par la porte grande ouverte, j'ai entendu Madame Dupont courir rapidement vers le grand escalier principal.« Madame Branson aînée », la voix habituellement posée de Madame Dupont trahissait une pointe d'inquiétude, « Monsieur Branson est dans son bureau - » « Dans son bureau ? » Le ton de Catherine était chargé de sarcasme, « Appelle-le », a-t-elle ordonné, « Dis-lui de ren

Point de vue de MiaLe monde s'est réduit à des sensations - les lèvres de Kyle se sont posées sur les miennes, ses doigts se sont emmêlés dans mes cheveux, et la potion de Catherine a brûlé dans nos veines. Chaque contact s'est intensifié à l'extrême, traversé de frissons électriques, comme si les herbes avaient réveillé chaque terminaison nerveuse de mon corps.La lumière de la lune s'est déversée par la fenêtre de la chambre. Quand Kyle s'est légèrement redressé, des ombres argentées ont glissé sur son visage. Son souffle est devenu court, irrégulier. Ses yeux gris, tels une tempête, se sont foncés jusqu'à devenir presque noirs, ses pupilles dilatées par le désir.« Mia. » Il a murmuré mon prénom, comme une prière, ou une malédiction. Ses doigts ont caressé la courbe de ma joue, ont glissé jusqu'à mon cou, et chaque endroit touché a semblé s'enflammer. « Dis-le-moi. » Je n'ai pas pu répondre. Je n'ai pas pu faire confiance à ma voix alors que son contact dénouait chacune de mes déf

Point de vue de KyleLa salle d'attente du centre médical semblait trop petite, trop aseptisée. Je regardais Mia à travers la vitre, les infirmières prenaient ses constantes vitales, lui faisaient des prises de sang, enchaînaient les examens. Elle était assise sur un grand fauteuil d'hôpital, paraissant particulièrement fragile, son visage pâle contrastait avec les murs blanchâtres.« Monsieur Branson ? » La voix de John a attiré mon attention. Notre médecin de famille, qui s'occupait de nous depuis vingt ans, se tenait devant moi. Il regardait les premiers résultats, son visage grave. « On va discuter dans mon bureau ? » Je l'ai suivi dans le couloir calme, nos pas résonnaient sur le sol poli.« Les symptômes physiques de Mia sont préoccupants », a-t-il commencé en posant les résultats sur la table, « elle a perdu beaucoup de poids, dort mal, son taux de cortisol est élevé. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est son état psychologique. » Je me suis penché en avant. « Dites-moi précis