Semua Bab JE TE VEUX SOUMISE: Bab 341 - Bab 350

Leo fut surpris lorsqu’il reçut une invitation à la Maison Blanche. Il relut la lettre encore et encore, juste pour être sûr de ce qu’il lisait.Le président lui avait envoyé une invitation.En temps normal, cela aurait dû le réjouir, mais ce qu’il ressentait, c’était plutôt une profonde tristesse. La vie sans elle était un poison… lent et mortel.Il avait essayé de l’appeler, sans succès. Et lorsqu’il avait tenté avec d’autres numéros, les appels se coupaient aussitôt après avoir sonné. Il se demandait ce qui n’allait pas.Il savait qu’elle ne le couperait jamais volontairement de sa vie. Il en était donc sûr : son père était derrière tout ça.Il était encore en train de lire la lettre quand on frappa à la porte. Il ouvrit, et fut surpris de voir des hommes en costume sombre.— Bonjour, Monsieur Leo. Nous sommes là pour vous escorter à la Maison Blanche.Leo les observa un instant, puis envoya rapidement un message à quelqu’un, au cas où il lui arriverait quelque chose. Mais il douta

Le visage de M. Howard pâlit, incapable de formuler une réponse. Il resta là, à le fixer en silence, pendant que Leo affichait un sourire.— Vous ne savez rien de tout ça, alors dites-moi, comment pouvez-vous savoir ce qui est le mieux pour elle ?— Alors dites-moi, comment pouvez-vous savoir ce qui est le mieux pour elle ? répéta-t-il lentement mais avec une intensité telle que, lorsqu’il eut fini, M. Howard était rouge de colère.— Tais-toi ! Que sais-tu, toi ?! explosa-t-il, furieux, ses jointures blanchies par la tension. Leo ne répondit pas. Il savait que, peu importe ce qu’il dirait, cela ne changerait rien. Cet homme n’allait pas modifier sa décision pour quelques mots.— Je suis son père, et toi tu n’es qu’un étranger. Je saurai toujours ce qui est mieux pour elle, quoi qu’il arrive.— Monsieur le Président, vous prétendez être son père, et pourtant c’est vous qui l’avez le plus blessée. Et même quand elle pensait que vous essayiez de vous racheter, vous l’avez choquée en fais

Un silence pesant s’installa dans la pièce alors qu’elle lançait ces mots sans même le regarder. On aurait dit qu’ils l’avaient blessé, car M. Howard resta un moment immobile avant de pouvoir répondre à nouveau.— D’accord, dit-il en se levant du canapé.— Quand tu te seras calmée, viens me voir. Il y a quelqu’un que je veux que tu rencontres.Elle l’avait entendu dire ça plusieurs fois, et à chaque fois, ça la mettait en colère.— Pourquoi tu me laisses partir ? Comment tu sais que je ne vais pas fuir et ne jamais revenir ?— Parce que tu ne peux pas, répondit M. Howard avec un petit sourire.Claire le regarda étrangement, c’était quoi ça encore ?— Prends soin de toi, Claire, tu as l’air maigre.Elle se sentit inquiète pendant quelques secondes, mais se reprit aussitôt.— Tu peux partir maintenant ; tu n’as aucun droit de t’inquiéter pour moi.M. Howard hocha la tête et se dirigea vers la porte. Dès que la porte se referma, Claire courut vers son téléphone.Quelque chose de louche s

Claire secoua la tête.— Non, non, ce n’est pas possible…Sans réfléchir, elle combla la distance entre eux et le serra dans ses bras.— Leo, s’il te plaît, ne fais pas ça. Je ne le supporterai pas, je t’en prie. On peut en parler ; tu n’as pas besoin de me traiter ainsi… Je t’aime.Elle pleurait en le serrant fort. Il n’allait pas l’abandonner après tout ça. Comment pouvait-il renoncer à leur amour aussi facilement ? Il l’aimait depuis des années, comment pouvait-il lâcher sans se battre ?Il avait refusé de fuir même quand son père avait menacé sa vie, alors pourquoi voulait-il la quitter maintenant ?Elle était perdue et en colère.— Claire, lâche-moi, c’est fini entre nous… dit Leo en essayant de la repousser. Mais dans le mouvement, il se pencha vers son oreille et murmura :— Six…Il ne pouvait pas risquer de dire plus, mais il ne pouvait pas non plus la laisser totalement brisée. Elle devait comprendre ce qu’il voulait dire. Mais si elle ne comprenait pas ?Claire fut troublée

À l’instant même, la façon dont elle parlait du mariage, c’était comme si elle lui disait que son avis ne comptait pas du tout.Mais ce n’était pas grave. Elle allait tout accepter pour le moment, mais très bientôt, les rôles allaient s’inverser, et c’est elle qui lui dirait ces mots.Et elle aurait un mariage somptueux. Chaque âme dans toute la ville de Californie en entendrait parler. Et quand elle aurait tout repris, elle la regarderait droit dans les yeux et lui dirait qu’elle avait gagné, enfin.Gwen regarda Tiana qui lui souriait, et elle lui rendit son sourire.Au fil de la journée, elle ne comprenait même plus pourquoi elle la détestait autant.Diana et Michael sortirent de l’entreprise, les mains de ce dernier dans ses poches alors qu’ils marchaient vers leur voiture. Soudain, il vit un homme presque lui foncer dessus et il la tira instinctivement de l’autre côté ;— Regardez où vous allez ! — lança-t-il à l’homme, qui ne répondit rien. Diana sourit et regarda derrière elle ;