Quand Raphaël avait fini sa chanson d’amour, on avait amené Léa jusqu’à lui.Dans la foule, Alex, le visage fermé, assistait à ce qu’il jugeait être une mascarade.Raphaël, un bouquet de roses à la main, l’avait tendu à la jeune fille. Sa voix, d’une douceur extrême, avait résonné : « Léa, je t’aime. Veux-tu sortir avec moi ? »Après quelques cris d’encouragement, le silence était tombé brusquement.Tous attendaient la réponse de Léa.C’était une nuit d’hiver. De fins flocons dansaient dans l’air, légers et gracieux, ajoutant à la scène une beauté irréelle. Tout semblait baigné de romantisme, comme si le ciel lui-même bénissait cette déclaration.Raphaël, bouquet en main, se tenait droit au centre de la foule. Sa silhouette élancée et son charme éclatant attiraient tous les regards.Il n’était pas seulement beau : brillant élève, au caractère irréprochable, héritier de l’une des plus grandes familles de Rivélys, il incarnait à lui seul l’idéal du gendre parfait.Un bel homme fa
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