Avant même que Gisèle ait pu achever sa phrase, Raphaël lui a plaqué la main sur la bouche. « Hé, tu débites des absurdités. »Léa n’a pas pu retenir un éclat de rire.Gisèle, aussitôt remise, a bafouillé : « Euh… Mme Bernard, notre Raphaël aime quand même les filles. J’ai des choses à régler, je vous laisse. »Léa a répondu avec politesse : « Très bien, au revoir. »« Au revoir, ma future belle-nièce ! », a lancé Gisèle en riant.Léa, elle, en est restée bouche bée…Quand Gisèle a disparu, Raphaël, l’air navré, s’est tourné vers Léa : « Pardonne-moi, Mme Bernard. Ma tante adore dire n’importe quoi. Ne t’en fais pas pour ça. »« Ce n’est rien », a souri Léa. « Je ne pensais pas que toi, M. Beaumont, subissais aussi la pression du mariage. Je croyais qu’un homme aussi remarquable que toi avait déjà une compagne, peut-être même une fiancée. »À ces mots, le regard de Raphaël s’est brusquement posé sur Léa, chargé d’un sens qu’elle n’a pas d’abord compris, avant qu’il ne détourne
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