NeriahJe reste blottie contre lui, haletante, ma peau moite collée à la sienne, son souffle lourd cogne dans ma nuque comme le battement sourd d’un tambour, ses bras m’entourent comme une armure vivante, chaude, brûlante, et je ferme les yeux, incapable de m’arracher à cette étreinte, je me laisse porter par la chaleur, par cette douceur nouvelle qui se glisse après la tempête, comme si nous n’avions plus besoin de nous dévorer, seulement de nous retenir, de nous caresser, de nous reconnaître autrementSes doigts glissent le long de mon dos, lents, précis, comme s’il voulait m’apprendre par cœur, comme s’il voulait inscrire mon corps dans sa mémoire tactile, chaque courbe, chaque creux, chaque cicatrice invisible, et je frissonne encore, non plus sous le coup de la sauvagerie, mais sous celui de la tendresse, de la lenteur, de la douceur, une douceur qui me trouble presque davantage que sa fougue, une douceur qui me désarme plus sûrement qu’aucune morsure, qu’aucune griffure— Neriah
Dernière mise à jour : 2025-09-11 Read More