Semua Bab Pris au piège, accro à elle: Bab 171 - Bab 180

Mia a continué, rassurante :« Manon, je connais mon fils. Je vois bien qu’il t’aime beaucoup. Ce que Denis a dit, ne le prends pas à cœur. L’histoire entre Julien et Céline, c’est du passé depuis bien longtemps. À l’époque des études, avoir une petite amie, c’est normal. Quand Céline est partie aux États-Unis, ils ont coupé tout contact. Toutes ces années, c’est devenu un souvenir lointain. S’il t’a épousée, c’est qu’il a tourné la page. Mon fils n’est pas du genre à traîner les choses. S’il avait encore des sentiments pour Céline, il ne se serait pas engagé avec une autre. »Manon a hoché la tête :« Maman, je comprends. »Elle savait que Julien ne la considérait pas comme une remplaçante. Elle et Céline n’avaient pas la même mère, ne se ressemblaient pas, et leur relation était exécrable. À l’époque, Manon n’avait pas hésité à provoquer Céline, et Julien la détestait pour ça.Sans son désir de vengeance contre Lina, sans cette nuit à l’hôtel, ils n’auraient probablement jamais eu

Après son euphorie, Manon s’est précipitée dans sa chambre et a allumé son ordinateur.Elle s’est connectée à sa boîte mail et a vu que Gia lui avait envoyé l’adresse et l’heure du rendez-vous, sans plus de détails.Comment était-elle censée se préparer avec si peu d’informations ?Manon a rappelé Gia, mais cette fois, l’appel n’a pas abouti.Si vite déjà au lit ?Elle a jeté un œil à l’heure : plus de 22 heures, il était tard. Manon a posé son téléphone, a pris une douche, a séché ses cheveux et a appliqué ses soins pour la peau. Puis, elle a saisi un carnet et un stylo pour noter quelques idées. Elle a feuilleté ses anciens croquis, en a sélectionné quelques-uns qu’elle jugeait réussis pour les montrer le lendemain, et a retrouvé les dizaines de dessins originaux qu’Antoine avait aimés sur Facebook. Elle les a soigneusement rangés dans une pochette.Une fois tout terminé, la fatigue l’a rattrapée. Elle a vérifié l’heure sur son téléphone : presque minuit.Manon a envisagé d’env

Des invités sont venus tour à tour trinquer.Julien n’a jamais aimé ce genre d’ambiance. Rien ne valait le confort d’être auprès de sa petite femme à la maison.Un homme s’est approché et a lancé :« Monsieur Bernard, monsieur Rousset, il y a beaucoup de jolies actrices ce soir. Si l’une d’elles vous intéresse, je peux arranger ça tout de suite. »Julien a refusé sans réfléchir :« Non, merci. »L’homme a insisté :« Monsieur Bernard, les actrices ne vous plaisent pas ? Si vous préférez une étudiante bien sage, je peux aussi… »Julien a coupé court :« Ça ne m’intéresse pas. »Dans le monde des affaires, il était rare de voir un homme indifférent aux femmes.Un homme qui n’aimait pas « jouer » était presque impossible à flatter.Ce genre était souvent un casse-tête.Lowell Rousset a plaisanté :« Laissez-le, il est marié, un vrai mari à la botte. »L’homme s’est tourné vers lui :« Et vous, monsieur Rousset ? »Lowell a souri :« Moi, je suis célibataire. Arrangez ça. »« Parf

Manon a baissé son téléphone et a vu l’écran s’éteindre.Elle s’est dit que Julien pouvait certainement s’occuper de lui-même, après tout, il était médecin.Mais sa respiration étrange au téléphone l’a laissée inquiète.Manon est retournée dans le salon privé et s’est adressée à l’assistante d’Antoine :« Pardon, je dois rentrer, j’ai une urgence familiale ! »L’assistante a tenté de la retenir :« Monsieur Rousseau arrive bientôt. Juste attendre un peu ? C’est une occasion rare… et j’ai vu vos croquis, ils sont excellents. Il vous apprécie déjà beaucoup… »Manon a coupé court :« Quelqu’un est malade chez moi, je dois y aller. »Sans attendre de réponse, elle s’est tournée et a couru vers la sortie.Dans l’ascenseur, elle a consulté l’heure, espérant qu’il descende plus vite.Arrivée au rez-de-chaussée, la porte s’est ouverte sur trois personnes attendant. L’une d’elles, coiffée d’une casquette et masquée, avait un style branché et une silhouette remarquable.Un vrai beau gosse.

Julien a répondu :« Il n’y a pas que moi comme médecin à l’hôpital. »Manon a rétorqué :« Mais les patients viennent spécialement pour toi. Certains font le voyage depuis d’autres régions. »Manon a repensé à cette femme attendant son fils devant le bloc opératoire. Comparé à une opération, une simple fièvre n’était rien. Avant, elle gérait toujours seule ce genre de choses.Un peu de repos suffiraient.Julien l’a regardée, le cœur lourd, comme encombré.Manon a ajouté : « J’ai un rhume, tu ne peux pas rester près de moi, je vais te contaminer ! »Julien a allumé la lampe de chevet, a éteint la lampe, puis est sorti.Manon a tiré la couette sur elle et s’est rendormie un moment. Julien l’a réveillée. Elle a voulu se lever pour manger, mais Julien l’a arrêtée.« Je vais te donner à manger. »Manon a protesté : « Je peux manger toute seule, sors, s’il te plaît. »Julien a posé le bol.La seconde suivante, ses doigts ont saisi son menton, et l’odeur fraîche et masculine l’a envel