Julien, grand et élancé, s’est tenu debout à l’entrée, ses yeux noirs et profonds légèrement plissés, figés sur elle.Il a été lui-même pétrifié, la regardant sans ciller.Manon a mis trois secondes à réaliser ce qui se passait ; puis, tout son sang lui est monté à la tête. Instinctivement, elle a croisé les bras sur sa poitrine pour se couvrir et, paniquée, lui a crié : « Toi... pourquoi tu ne frappes pas avant d’entrer ? »Julien l’a fixée, nue devant lui, sans la moindre gêne, sans détourner le regard. Ses lèvres fines se sont entrouvertes, sa voix est sortie rauque et basse : « J’ai demandé à mon secrétaire de t’acheter des vêtements... »Manon a vu qu’il tenait effectivement un sac à la main, mais ce qui la troublait le plus, c’était son regard trop insistant.Furieuse et gênée, elle s’est emportée : « Pose le sac par terre et referme la porte ! »Il a acquiescé dans un murmure, s’est penché pour déposer le sac à l’intérieur de la chambre, puis, en se relevant, n’a pas pu s’
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