MILALa chanson s’achève dans un fondu de basses, comme si le sol lui-même retenait sa respiration.Nous restons un instant immobiles, mains jointes, prisonniers de ce silence relatif, de cette bulle minuscule que le tumulte n’atteint pas. Puis Nolan me lâche, lentement, comme on relâche une corde qu’on n’a pas vraiment envie d’abandonner.Il désigne une table à demi cachée dans l’ombre, à l’écart de la piste. Nous nous y installons sans un mot. Il commande deux verres les mêmes, comme si choisir pour moi était une évidence et, lorsque les boissons arrivent, nous les buvons sans nous regarder vraiment, mais sans jamais cesser de nous sentir.Autour, la musique s’est faite plus vive, plus acérée. Les lumières tournent comme des couteaux affûtés. Mon cœur a ralenti, mais mes nerfs restent tendus comme des cordes. Nolan, lui, garde cette fixité étrange, cette façon de m’observer comme si j’étais à la fois un mystère et une évidence.Et puis, soudain, une ombre se découpe à côté de notre
Terakhir Diperbarui : 2025-08-14 Baca selengkapnya