Semua Bab Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Bab 81 - Bab 90

Camille s’est allongée un moment. Une dizaine de minutes plus tard, Polina a frappé puis est entrée avec un plateau dans les bras.En voyant Camille, son visage s’est illuminé d’un sourire : « Mlle Leroy, vous êtes enfin de retour. »Camille s’est redressée avec un léger sourire : « Polina, je suis juste revenue récupérer des affaires. »Polina a déposé le plateau sur la table de chevet et a laissé échapper un léger soupir : « Si seulement vous ne repartiez pas. »Camille est restée silencieuse un instant. « Réa est si difficile à supporter ? »Polina a souri d’un air amer sans répondre. Elle a pris le soin de remuer le lait pour le laisser tiédir un peu, puis l’a tendu à Camille.« Vous avez encore perdu du poids… Restez un peu, je peux vous aider à reprendre des forces », a-t-elle conseillé avec douceur.Camille a pris le verre de lait, gardé le silence un instant, puis a dit : « Polina, dis-moi franchement, est-ce que Réa t’a malmenée ? »« C’est inévitable. » Polina a pouss

Camille a esquissé un sourire : « Si généreux… T’as peur que je croise Réa et qu’on se crêpe le chignon, c’est ça ? »Martin a plissé les yeux, son regard s’attardant sur les lèvres rosées de Camille. « Camille, ne me pousse pas à te faire taire moi-même. »Camille : « … »Face à un type qui réfléchit avec sa braguette, autant se taire. Une fois Martin sorti du bureau, Camille est retournée à son ancien bureau. Elle a tendu la main, caressant doucement les objets de travail qu’elle avait utilisés, et mille souvenirs lui sont revenus : trois années de travail sérieux et appliqué.Avant que Réa n’entre en scène, elle avait naïvement imaginé qu’elle resterait longtemps aux côtés de Martin. Mais malheureusement, ses illusions avaient été brisées en mille morceaux par la réalité.Elle a inspiré doucement pour calmer ses émotions, puis est sortie du bureau pour aller vers la salle des secrétaires. Mais à peine avait-elle disparu au bout du couloir que Réa est arrivée, un sac à la main

En voyant Camille sortir du bureau l’air fièrement furieux, Martin, adossé à la porte, lui a lancé : « Ça va mieux ? »Camille a répondu par un « Hmm » ni trop froid ni trop chaleureux.Martin s’est écarté : « Allez, viens. Je t’emmène quelque part. »Camille : « ? »Il était déjà plus de neuf heures… Où voulait-il l’emmener à cette heure-là ?…Arrondissement du Nord, à flanc de colline.Deux heures de route plus tard, Camille s’était depuis longtemps endormie à l’arrière.Martin a garé la voiture et a posé son regard sur la jeune femme recroquevillée sur le siège passager, son regard s’étant légèrement adouci.Endormie, son visage avait perdu toute sa froideur.En fixant quelques mèches tombées sur son front, Martin a lentement tendu la main pour les écarter.Mais au moment où ses doigts ont frôlé sa joue, il a été surpris. Elle était humide.« Maman… pars pas… je ferai ce que tu veux, j’arrête d’être une maîtresse, pars pas… »Les mots que Camille a murmurés dans son so

Elle avait enfin réussi à redescendre de la montagne.La tête lourde, l’estomac retourné, Camille a traîné ses jambes engourdies par le froid et s’est dirigée vers la lumière.Elle n’avait fait que quelques pas quand tout est devenu noir devant ses yeux et qu’elle s’est écroulée lourdement dans la neige.Au Manoir Iris.Réa était assise dans le salon, un peu paniquée. Thomas venait de lui dire qu’il n’avait jamais réussi à vendre les documents confidentiels. Et maintenant, il exigeait qu’elle lui trouve l’argent et le lui transfère. Délai maximum : trois jours. Montant : cinq cent mille.Elle était en train de réfléchir à la manière de demander de l’argent à Martin quand elle a entendu du bruit à l’entrée de la villa.Réa s’est aussitôt levée. En voyant Martin revenir avec une aura glaciale, elle a aussitôt renoncé à lui parler d’argent.Elle s’est précipitée vers lui, lui prenant le bras avec un air inquiet : « Martin, qu’est-ce qui t’arrive ? T’as une sale tête… »« Lâche-moi.

Le nom d’Alex s’est affiché sur l’écran.Camille, épuisée, a décroché : « Alex, qu’est-ce qu’il y a ? »« Camille, t’es où ? » a demandé Alex, la voix légèrement lasse.Camille : « Dis ce que t’as à dire, Alex. »Alex a marqué une pause avant de lâcher : « Je ne crois pas que Réa soit vraiment ma sœur. »« Et ça me regarde en quoi ? » a répondu Camille calmement.« Tu es au Manoir Iris, c’est ça ? »« Oui. »Alex : « Camille, est-ce que tu pourrais venir faire un test ADN avec moi ? »Camille : « Alex, vous n’avez pas déjà fait un test avec Réa ? Si vous l’avez fait, et que c’est confirmé, alors c’est terminé. Pourquoi tu viens me chercher ? Pour que tout le monde se foute de moi encore ? »La voix d’Alex a trahi une impuissance contenue : « J’ai du mal à y croire. Si tu ne veux pas, ce n’est pas grave, je vais continuer mes recherches. »Camille a eu mal à la tête. Elle n’a pas compris pourquoi Alex s’est obstiné. La famille Robuchon n’était sûrement pas du genre à faire pr