All Chapters of Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Chapter 1 - Chapter 10

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Chapitre 1 Je vous en supplie ! Sauvez-moi !

Merville, Club X.Ce jour-là, Camille Leroy venait d'obtenir son diplôme de l'université, une école prestigieuse.Elle n'avait même pas eu le temps de rentrer chez elle pour célébrer.Son propre père l'avait droguée et l'avait vendue pour cent mille euros à un groupe de vieux sordides du club.Une fois sortie du salon privé, l'effet de la drogue menaçait déjà d'embrumer son esprit.Dans le couloir, son minois de poupée s'empourprait d'un rouge troublant, tandis qu'elle fixait avec terreur les hommes qui l'encerclaient.« N'approchez pas, ou... ou j'appelle la police... »Le meneur, exhibant ses dents jaunies, s'est approché de Camille en brandissant son fouet en cuir et a ricané : « Vas-y, appelle la police, on verra bien qui arrivera le premier : les flics ou nous... »« Ma petite, n'aie pas peur, on va te faire du bien... »Les oreilles de Camille bourdonnaient.Elle savait que son père était un joueur invétéré.Pendant ces années d'université, elle avait vécu de ses petit

Chapitre 2 Secrétaire contractuelle

Évidemment, Camille ne le croyait pas.Certes, à l'école, beaucoup d'amis lui disaient que le grain de beauté rouge sur son lobe d'oreille avait quelque chose de mystique, ce n'était qu'un simple grain de beauté, après tout.Mais de là à ce que le grand PDG du Groupe MK lui offre dix mille par mois simplement pour ça ?C'était elle qui devenait folle, ou bien lui ?Le temps qu'elle revienne à elle, Martin s'était déjà redressé.Il a reboutonné calmement sa chemise, dégageant une prestance naturelle.« Je ne force jamais personne, réfléchis bien. »Sur ces mots, il a tourné les talons et a quitté la pièce.À la porte, son assistant Lucas patientait depuis longtemps déjà.Voyant les légers cernes sous les yeux de M. Bernard, il n'a pas pu cacher sa stupéfaction.Ça alors ! M. Bernard, toujours si vertueux d'habitude…Non seulement il a cédé cette nuit, mais visiblement, ça n'a pas été de tout repos !Se ressaisissant, Lucas s'est empressé de faire son rapport : « M. Bernard, le

Chapitre 3 Bannie du Groupe

Camille a demandé, les sourcils froncés, une collègue qui se trouvait parmi les curieux devant la porte : « Que se passe-t-il à l’intérieur ? »En entendant sa voix, la collègue s’est retournée et a répondu : « Camille, il y a une femme venue pour un entretien, mais la responsable a découvert qu’elle avait piqué le dossier de quelqu’un d’autre. Au début, la responsable voulait juste annuler son entretien, mais cette femme n’a pas accepté et a fait tout un cinéma. »« Je vois. »Après avoir entendu toute l’histoire, Camille est entrée dans le service RH.À ce moment-là, la responsable se disputait à tue-tête avec une femme séduisante mais vêtue de façon provocante.Voyant Camille arriver, la responsable s’est précipitée vers elle pour demander de l’aide : « Camille, aide-moi vite ! Cette femme, Réa Hubert, a volé le projet de quelqu’un d’autre pour passer l’entretien, et elle ose encore faire la fière ! »Camille a hoché la tête et s’est dirigée vers la femme : « Je suis au courant de c

Chapitre 4 J’ai quelque chose à te dire

Le lendemain, Manoir Iris.C’est la résidence privée de Martin.Il était à peine six heures et demie lorsque Camille s’est levée sur la pointe des pieds pour préparer le petit-déjeuner de Martin.Depuis le tout premier jour où elle était devenue la maîtresse cachée de Martin, elle avait emménagé ici.Depuis lors, tout ce qui touchait à la vie de Martin dépendait d’elle seule. Secrétaire le jour, maîtresse la nuit, elle était aussi devenue sa femme à tout faire.Lorsque l’homme s’est levé, le petit-déjeuner l’attendait déjà sur la table. Voyant Martin descendre l’escalier en ajustant sa cravate, Camille s’est aussitôt approchée.« Laisse-moi faire. »Martin a suspendu son geste, laissant Camille s’occuper de sa cravate avec soin.Camille n’était pourtant pas petite. Elle mesurait bien un mètre soixante-dix. Mais face à Martin, elle n’arrivait qu’à la hauteur de sa poitrine.Martin a baissé les yeux sur elle, saisi par le parfum délicat de ses cheveux. Une chaleur soudaine l’a envahi.«

Chapitre 5 Je dois absolument te dire quelque chose

Bzz bzz...La vibration du téléphone sur le bureau a tiré Camille de ses pensées.Voyant que c’était le docteur Léon Ferrand, le médecin traitant de sa mère, qui appelait, Camille a répondu immédiatement.« Dr Ferrand ! » a-t-elle lancé, anxieuse. « Est-ce qu’il se passe quelque chose avec ma mère ? »Léon : « Camille, tu pourrais venir à l’hôpital tout de suite ? »Le ton inhabituel du médecin a fait bondir Camille. « Oui ! J’arrive tout de suite ! »Vingt minutes plus tard, Camille s’est précipitée hors du taxi devant l’hôpital, n’ayant le temps d’enfiler qu’une simple chemise.Une bourrasque glacée l’a fait frissonner et elle a éternué sans pouvoir se retenir. Puis elle s’est précipitée vers le service d’hospitalisation.À peine sortie de l’ascenseur, elle a aperçu un homme en blouson de cuir devant la porte de la chambre de sa mère.Une clope au bec, il parlait au Dr Ferrand avec cette ton désinvolte des petites frappes.Dès qu’elle l’a vu, Camille a serré les poings et a marché dr

Chapitre 6 Tu as de la fière quand

« Dis-moi, maman, je t’écoute. »Marie ouvrait les yeux vers le plafond, serrait les lèvres et prenait une profonde inspiration. Elle a soufflé :« Camille, en fait, tu n’es pas... »« Ma chérie ! »Avant qu’elle n’ait pu continuer, quelqu’un a soudain déboulé dans la chambre en titubant. Quand elles se sont retournées, l’homme était déjà entré à grandes enjambées. Il s’est dirigé vers le lit pour s’installer face à Camille, empestant l’alcool et le tabac, barbu et négligé.« Alors, Charles ne t’a pas embêtée, hein ? »Marie l’a fusillé du regard. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Ça ne te suffit pas, tout le mal que tu nous as fait ? »Pascal Leroy a fait claquer sa langue, en levant les yeux vers Camille. « Ma fille, laisse-nous deux minutes. J’ai quelques mots à dire à ta mère, puis je file. »Camille, inquiète, a regardé Marie, mais celle-ci lui a fait un signe de tête.Camille n’a pas insisté. Elle a lancé un regard glacial sur Pascal. « Ne fais pas de peine à maman. »Pascal a

Chapitre 7 Argent rapide

Camille, complètement perdue, s’est plantée devant lui et a murmuré : « M. Bernard. »Martin a levé les yeux froidement. « Pourquoi tu n’es pas rentrée hier soir ? »Camille a baissé les yeux : « J’étais malade. »Martin a laissé échapper un rire glacé : « Malade ? T’avais perdu ta langue aussi ? Ça ne t’est pas venu à l’esprit de me prévenir ? »Camille a froncé les sourcils : « J’ai pris mes médicaments et je me suis endormie. Je n’ai pas fait exprès. »Dans le regard de Martin, la colère ne faisait que grandir, sa voix devenait plus tranchante : « Tu t’es endormie ? Ou t’as préféré rester avec un autre mec ? Hein ? »Camille a brusquement relevé la tête, sidérée : « De qui tu parles ? »Martin a plissé ses yeux noirs, aussi froids que la nuit, et s’est moqué : « C’est plutôt à toi de me le dire, non ? »« Camille ? »Avant que Camille n’ait pu digérer ces reproches, une voix douce et posée a retenti derrière elle.D’un coup, ça lui est revenu : la veille, juste avant que Martin a ra

Chapitre 8 Excuse-toi

Une fois ses affaires réglées, Camille, voyant qu’il était encore tôt, a repris son sac et est retournée au bureau.À peine sortie de l’ascenseur, elle a croisé Martin et Réa.Réa lui a demandé d’un air inquiet : « Camille ? Tu vas mieux ? »Camille a évité le regard de Martin et a répondu à Réa : « Ça va mieux, merci de votre attention. »Réa a eu un sourire radieux : « De rien. Tu sais, plus vite tu seras rétablie, plus tu pourras aider M. Bernard dans son travail. »Tout en parlant, Réa a passé ses cheveux longs derrière son oreille, dévoilant le grain de beauté rouge vif sur son lobe.Puis, elle a jeté un regard doux à Martin : « M. Bernard, à midi, on pourrait commander quelque chose à manger pour Camille aussi, non ? »Martin a répondu, glacial : « Pas la peine ! Elle a des jambes, non ? »Là-dessus, il a attrapé le poignet de Réa et l’a entraînée dans l’ascenseur.Camille, parfaitement consciente de la situation, s’est écartée en silence et les a laissés passer sans les regarde.

Chapitre 9 Fleur Angélique

Les yeux de Camille ont eu un sursaute, elle a fixé Martin, incrédule : « Je n’ai rien fait de mal... »« Je t’ai dit de t’excuser ! » Martin avait le visage fermé, glacé. « Camille, je ne vais pas le répéter une troisième fois ! »Face à la colère de Martin, Camille n’a eu d’autre choix que d’avaler sa fierté et sa rancœur.Oui, après tout, Réa était son fameux « premier amour ». Et elle, elle n’était qu’un substitut, une liaison sans valeur, jetable, rien de plus. Son explication, face à la détresse de Réa, ne valait vraiment rien.Une douleur lui a transpercé la poitrine, Camille a baissé les yeux et, d’une voix brisée, a soufflé : « Pardon. »Réa a alors relevé la tête du creux des bras de Martin : « Martin, ne lui en veux pas, c’est de ma faute... »Martin, plein d’attentions pour Réa, l’a prise dans ses bras : « Tu n’as pas à t’excuser pour elle. Viens, rentrons. »Tandis que les deux s’éloignaient, enlacés, les larmes que Camille retenait depuis si longtemps ont fini par jaillir

Chapitre 10 Femme sur la photo

Serait-ce elle, la femme que Martin a toujours cherchée ?Non, impossible.Elle s’est souvenue que Martin lui avait dit : après que cette fillette lui avait sauvé la vie, elle avait brusquement disparu.Devenue adulte, personne ne savait à quoi elle ressemblait. Même pas Martin. De toute évidence la femme sur cette photo n’était pas cette petite fille.Alors, qui était-elle alors ?Trois ans de vie ensemble avec Martin, jamais il n’avait mentionné cette femme.Pourtant cette photo révélait tout : cette femme avait clairement compté énormément pour lui.Le regard vide, Camille a ramassé la photo, submergée par une amertume qui lui serrait la gorge.Elle pensait connaître Martin sur le bout des doigts. Mais elle a réalisé seulement maintenant qu’elle ne savait rien de lui.Tout ce qu’elle savait, ce n’était que ce qu’il voulait bien lui montrer. Peu importe l’espace qu’il y avait dans son cœur, il n’y en aurait jamais pour elle.Évidemment. Elle n’était qu’une maîtresse, après tout. Qu’

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