All Chapters of Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Chapter 41 - Chapter 50

Après avoir passé son appel, Réa est sortie de la cage d’escalier réservée aux secours. Elle est tombée pile sur Camille, qui tenait des dossiers dans les bras et s’apprêtait à prendre l’ascenseur.S’approchant avec le sourire, elle s’est placée à ses côtés pour attendre : « Quelle coïncidence, Camille. »Camille a totalement ignoré son salut.Mais Réa ne s’en est pas formalisée. Elle a croisé les bras, adoptant une posture arrogante : « Il paraît que tu n’es pas très en forme ces derniers temps... Si tu veux, je peux aller boire à la place de Martin demain soir ? »Camille n’a toujours pas réagi.Voyant que Camille persistait à l’ignorer, le sourire de Réa s’est figé légèrement.Elle a laissé retomber ses bras et a baissé la voix, agacée : « Camille, tu te prends pour qui au juste ? »Camille a ricané froidement et l’a toisée : « Quoi ? Tu perds déjà ton sang-froid ? »Réa a serré les dents : « Je t’ai dit que ta petite gloire serait de courte durée. Demain soir, c’est moi qui

Réa, perchée sur ses talons, a ouvert la porte et est entrée dans la chambre.Voyant l’homme endormi dans le lit, elle s’est déshabillée, a laissé tomber ses vêtements au sol, puis a grimpé doucement sous les draps.Quand elle a rouvert les yeux, il était déjà sept heures du matin.Martin s’est réveillé à cause d’un inconfort à l’estomac. Lorsqu’il a ouvert les yeux et s’est rendu compte qu’il était à l’hôtel, il a aussitôt froncé les sourcils.« Mmh... Martin, tu es réveillé ? »À peine a-t-elle parlé que Martin a brusquement tourné la tête vers elle. Il a découvert Réa, encore ensommeillée, qui le regardait avec un air faussement timide.Et d’un coup, des flashs de la veille lui sont revenus en mémoire.Il s’est souvenu vaguement avoir été complètement ivre... puis quelqu’un avait sonné à la porte. Il s’était levé pour ouvrir, avait reconnu une voix familière, et avait tiré la personne à l’intérieur. Il croyait que c’était Camille. Et en fait... c’était Réa.Un agacement viol

Le visage de Marie s’est figé, ses traits se sont durcis sous le coup de la colère, sa poitrine s’est mise à se soulever violemment : « Impossible ! Ce que vous dites est une calomnie ! Je peux vous poursuivre en justice ! »Réa a feint l’indignation et s’est levée brusquement : « Madame, si vous ne me croyez pas, appelez donc Camille ! Je vous ai tout dit, à vous maintenant de faire en sorte qu’elle réfléchisse bien à ses choix ! »Sur ces mots, Réa a quitté la chambre à grands pas, perchée sur ses talons aiguilles.Mais Marie, troublée et inquiète, n’a pas pu s’empêcher de repasser en boucle les paroles de Réa. Plus elle y a pensé, plus son cœur s’est rempli de doute et de colère. Elle a fini par attraper son téléphone et a appelé Camille sans attendre.Pendant ce temps-là, à la demeure Iris, l’ambiance était empreinte de sensualité.Les vibrations du téléphone ont attiré l’attention de Camille, qui a levé automatiquement les yeux vers la table de chevet.Elle a tapoté doucemen

Camille est restée figée, fixant Marie dont les lèvres bougeaient à peine, mais elle n’a pas réussi à comprendre ce que sa mère essayait de dire. À ce moment-là, le long « bip » de la machine a résonné dans la chambre. Et le cœur de Camille s’est glacé complètement...Quand Martin est arrivé, il n’était même pas encore devant la porte de la chambre qu’il a déjà entendu les cris déchirants de Camille. Son cœur s’est violemment contracté, et il a accéléré le pas sans réfléchir.Mais avant même d’entrer, il a vu Léon en train de tapoter doucement le dos de Camille pour la calmer. Ses poings se sont crispés le long de son corps. La douleur qu’il a ressentie a été aussitôt remplacée par une colère noire.Le visage tendu de Martin ne laissait filtrer aucune émotion. À ses côtés, Lucas retenait sa respiration.« Monsieur Bernard... vous voulez entrer ? » a-t-il demandé avec prudence.Martin, les sourcils froncés, s’est tourné et a ordonné d’un ton froid : « Enquête. Je veux savoir qui

Au moment même où elle allait sortir, la Maybach est entrée dans la cour. Depuis l’intérieur du véhicule, Martin a tout de suite aperçu Camille, debout à l’entrée avec ses valises. Il est descendu et s’est approché d’elle, le regard sombre.« Tu vas où, là ? »Camille, le visage impassible, a répondu : « Puisque tu as déjà pris ta décision, alors j’aimerais que tu réfléchisses aussi à ce que j’ai dit. »Martin a jeté un coup d'œil à ses bagages et a ricané froidement : « Réfléchir à te laisser partir, tu veux dire ? »Camille a levé les yeux, la voix calme et glaciale : « Oui. »Le visage de Martin s’est assombri.« T’es si pressée d’aller retrouver ton cher Dr Ferrand, c’est ça ? »Pour éviter qu’il ne frappe dans les valises sous le coup de la colère, Camille les a tirées derrière elle.« Tu penses ce que tu veux. Je te l’ai déjà dit : je ne serai pas une maîtresse. Même si ton mariage n’est prévu que dans un mois, moi, je ne jouerai plus ce rôle. »Ses paroles ont fait ch