— Je n’ai rien fait ! hurle-t-elle, sa voix se brisant contre les murs épais. Vous m’accusez à tort ! C’est elle ! C’est Rebecca, elle a toujours tout manipulé ! Sa respiration est haletante, ses larmes jaillissent malgré elle. Elle tourne en rond dans la petite pièce, comme une lionne enfermée, ses chaussures résonnent sur le sol de béton. Les policiers de garde, postés à l’extérieur, échangent des regards mais ne disent rien. Ils ont déjà vu ce genre de scène : les cris, les protestations, la colère d’un détenu qui finit toujours par se briser sous le poids de la solitude. Sonya frappe du poing contre la porte. — Je vous dis que je n’ai rien fait ! Laissez-moi sortir ! Mais la porte reste muette, massive, indifférente. Peu à peu, ses cris se transforment en sanglots incontrôlables. Elle s’effondre sur le banc métallique, ses mains couvrant son visage. Sa gorge brûle à force d’avoir hurlé. Les minutes s’égrènent, interminables. Elle se balance légèrement d’avant en arrière
Terakhir Diperbarui : 2025-09-07 Baca selengkapnya