บททั้งหมดของ Mon ex Mari millionnaire veut me reconquérir : บทที่ 71 - บทที่ 80

Ils sortent ensemble du restaurant. L’air du soir est frais, les réverbères projettent leur lumière jaune sur le trottoir humide. Gregory s’arrête brusquement, se tourne vers Jules et son visage se durcit. Sa voix devient plus grave, plus menaçante.— Jules, je vais être très clair, dit-il, les mains serrées dans les poches de son manteau. Si tu continues à tourner autour de Rebecca, si tu insistes à t’immiscer dans sa vie, je n’hésiterai pas à m’en prendre à ce qui t’appartient. Tu tiens à ton entreprise, n’est-ce pas ?Jules fronce légèrement les sourcils. Il sait que Gregory n’est pas du genre à lancer des menaces en l’air. Le Conglomérat dont il hérite indirectement, l’influence qu’il exerce en ville… tout cela lui permet réellement de nuire à n’importe qui. Pourtant, Jules ne baisse pas les yeux. Il croise les bras et répond d’un ton sec, méprisant, presque moqueur.— Alors voilà ta façon d’aimer, Gregory ? Tu te sers de ton argent, de ton pouvoir pour garder une femme prisonn

Chapitre 71Rebecca marche aux côtés de Gregory dans le long couloir éclairé par les appliques dorées. Leurs pas résonnent doucement sur le marbre. Elle garde son regard fixé devant elle, concentrée sur l’idée de rejoindre la grand-mère pour éviter tout malaise. Gregory, lui, semblait d’humeur étrange : silencieux, ses yeux gris suivaient le moindre de ses gestes, comme s’il cherchait à percer les barrières qu’elle s’efforçait de dresser depuis le début.Soudain, à mi-chemin, il ralentit. Rebecca le remarque, hésite, puis tourne légèrement la tête pour comprendre pourquoi il ne marchait plus à son rythme. C’est alors qu’elle sent une pression ferme autour de sa main : Gregory venait de l’agripper. Le contact la fige. Sa main, si petite dans la sienne, tremble légèrement. Elle n’avait pas prévu cela, et son cœur bat à tout rompre.Il se rapproche, réduit la distance entre eux jusqu’à ce qu’elle puisse percevoir la chaleur de son souffle. Ses yeux la scrutent avec intensité, mélange

Sonya quitte la demeure de Gregory le cœur lourd et l’esprit enfiévré. Dans sa voiture, elle garde les mains crispées sur le volant, ses pensées tournant en boucle. Elle sentait que Gregory lui échappait. Depuis quelque temps, il s’éloignait d’elle, répondait à ses messages avec froideur, et évitait les tête-à-tête qui, autrefois, semblaient évidents. Elle savait pourquoi , Rebecca. Cette satanée garce, attentive, qui avait su séduire la vieille chouette , insidieusement, lui voler une place qu’elle-même croyait acquise.En rentrant chez elle, Sonya retire ses escarpins d’un geste brusque et laisse tomber son sac sur le canapé. Elle marche de long en large dans le salon, rongée par une jalousie qu’elle ne parvient plus à contenir. Son esprit revient sans cesse à l’accident de voiture dont Gregory avait été victime celui qui avait marqué une partie de son passé. Les circonstances étaient encore troubles, mais Sonya se souvenait qu’il y avait des zones d’ombre, des documents jamais vr

Le hall résonne d’un silence inhabituel lorsque Rebecca franchit le seuil de la villa à huit heures précises. Comme à son habitude, elle est ponctuelle, presque rigide dans ses habitudes, mais ce matin-là, son pas est ralenti par une impression étrange, comme si une atmosphère lourde s’était abattue sur la maison. Elle retire doucement son manteau, le dépose sur le porte-manteau près de l’entrée et esquisse un sourire pour saluer la mamie, qu’elle croit entendre dans le salon. Mais avant qu’elle ne puisse faire un pas de plus, une silhouette imposante surgit devant elle.Gregory.Il se tient droit, le visage fermé, les yeux assombris par une tempête intérieure. Ses traits, d’ordinaire maîtrisés et impassibles, sont déformés par une colère qu’il ne cherche pas à dissimuler. Rebecca sent aussitôt son cœur s’accélérer. Elle n’a rien fait, elle le sait au plus profond d’elle-même, mais la violence muette dans son regard lui donne l’impression d’être déjà jugée et condamnée.— Rebecca.

La musique résonne doucement dans la salle décorée de fleurs blanches et de rubans dorés. Le mariage de Julie est une véritable réussite : tout brille, les invités rient, les serveurs circulent avec des plateaux chargés de coupes de champagne. L’air est rempli d’une joie simple, d’une légèreté que Rebecca n’avait pas ressentie depuis longtemps. Elle inspire profondément, comme si ce décor lui offrait un peu de répit dans le tumulte de sa vie.Assise à une table proche de la piste de danse, elle rit de bon cœur aux plaisanteries de Jules. Il est installé à côté d’elle, son sourire éclatant et sa voix grave attirant malgré elle toute son attention. Son rôle de témoin le force à être partout, à saluer les invités, à s’assurer que tout se passe bien, mais il revient toujours s’asseoir auprès d’elle, comme si un fil invisible le ramenait inévitablement à sa place à ses côtés.Rebecca s’étonne de la facilité avec laquelle elle se sent bien en sa compagnie. Jules a ce naturel, cette aisanc