All Chapters of Féconde-moi. Papa Alpha: Chapter 21 - Chapter 30

~Damon~Elle s'est figée.En plein mouvement.En pleine respiration.Son dos s'est raidi comme si le claquement de ma voix l'avait clouée sur place. Un pied nu flottait au-dessus des graviers. Ses doigts se sont crispés sur l'ourlet de la chemise. Cette masse sauvage de cheveux mouillés ondulait dans la brise, les mèches collant à son cou tel un collier.L'ourlet de cette chemise... ma chemise... flottait juste assez pour dévoiler le début de ses fesses et l'intimité nue entre ses cuisses.Elle s'est retournée lentement.Trop lentement.Comme si elle savait que je la regardais. Comme si chaque centimètre de ce mouvement m'était destiné. Comme si la Déesse de la Lune elle-même avait chorégraphié cette scène pour me tuer.Ses grands yeux ont croisé les miens... brillants, pécheurs, feignant l'innocence comme une petite chienne menteuse.Elle respirait par la bouche maintenant. Comme si elle ne pouvait pas avoir assez d'air. Comme si ses poumons se noyaient dans la chaleur. Mais

~Damon~J'ai à peine réussi à atteindre la voiture.Ma main tremblait lorsque j'ai saisi la poignée, pas de peur, pas d'adrénaline, mais d'une rage que seul le désir pouvait provoquer.Cette douleur qui montait des parties intimes, grimpait le long de la colonne vertébrale, comme un brasier impossible à éteindre.J'ai arraché la portière et je me suis effondré sur le siège, avec un grognement dans la gorge et le pouls battant si fort entre mes jambes que ma vision se brouillait.La portière a claqué derrière moi. L'air était lourd. Je pouvais encore sentir son odeur sur moi. Ce parfum. Doux. Suave. Addictif. Sa chaleur s'était imprimée dans ma peau. Le son de sa voix résonnait encore dans ma tête.« Monsieur. »J'ai agrippé le volant à deux mains. Mes jointures sont devenues blanches. Ma mâchoire était si serrée que mes dents auraient pu se briser.Je devais me rendre à une réunion du conseil. J'étais censé être calme. Concentré. L'Alpha de cette meute. Maître de moi-même.Mai

~Damon~Ils parlaient déjà avant que je n'entre.Leurs voix ne portaient guère loin, mais je n'avais pas besoin de ça pour sentir la trahison.Je suis resté devant la porte de la salle pendant cinq secondes entières. J'aurais pu entrer. J'aurais pu arracher les portes de leurs gonds et exiger le silence. Mais je voulais entendre. Je voulais savoir jusqu'où ils étaient tombés pendant que je nettoyais leurs dégâts.Une autre patrouille perdue. Une autre brèche. Un enfant retrouvé mort, avec le ventre évidé et les yeux arrachés. Et au milieu de tout cela, mon nom reposait sur leurs langues comme du venin.La voix de Bronn a résonné, âpre et amère, déchirant l'air entre eux.« Il ne fait rien. Nous périssons, et notre Alpha est introuvable. »Ryven a répondu, d'une voix plus basse mais tout aussi accusatrice.« Nous en avons perdu trois de plus hier soir. Les loups solitaires ne les ont pas simplement tués. Ils les ont pendus et les ont laissés se balancer. Ce n'est pas une attaque

~Lyra~Je n'en pouvais plus.Tasha continuait de parler... Elle souriait comme une petite fille, qui n'avait pas la moindre idée du sentiment d'être bouleversée sans même être touchée.Elle se penchait sur le comptoir de la cuisine dans un vêtement court en soie, mâchonnant une paille rose tout en versant du Bailey's dans son café glacé, comme s'il était 22h au lieu de 10h.« Cette soirée va être démesurée. », a-t-elle dit en tournoyant sa paille. « Je n'exagère même pas... Le DJ de Kehlani vient. De Kehlani. Et le barman ? Ma belle, il prépare des cocktails fluorescents. Vraiment lumineux. La dernière fois, j'ai perdu connaissance après trois gorgées. Ils ont dû me porter comme un cadavre. »Je n'ai pas dit un mot.Elle ne l'a pas remarqué.Elle était trop occupée à s'enthousiasmer. Elle faisait les cent pas maintenant, ouvrant les tiroirs, reniflant les herbes comme si elle cherchait quelque chose de plus fort.« Ah... et de l'herbe ? Importée. Variété hybride. Même pas autor

~Lyra~Je ne pouvais pas détourner les yeux.Sa verge était dans sa main. Épaisse. Palpitante. Ruisselante comme si elle était déjà en moi. Comme si c'était là sa place. Comme si ma bouche était le seul sanctuaire où elle consentirait à entrer.Ma chatte s'est contractée quand je la regardais.Mon dieu.Cette longueur.La façon dont elle pendait de son poing, lourde, veinée, implacable. Le gland gonflé, violet, si large qu'il aurait fendu mes lèvres avant même d'atteindre ma gorge. Impossible qu'elle passe. Impossible qu'elle glisse.Mais je la voulais.Je le voulais de force.Qu'il me déchire.Qu'il m'étire.Qu'il me fende comme une offrande vierge.Ma langue a pressé le palais. Ma poitrine se soulevait. Je trempais le sol. Chaque parcelle de moi brûlait comme si j'étais en chaleur et lui seul pouvait éteindre le feu.Il a fait un pas.Il a saisi la base.Et il me l'a claquée contre la joue.J'ai gémi.Un vrai gémissement.« Regarde-toi. », a-t-il dit.Sa voix était