Semua Bab Maître François, Claire dit qu'elle ne reviendra pas: Bab 151 - Bab 160

François, comment avait-il pu remettre la main sur ces choses ? Mais, en y réfléchissant, ce n'était peut-être pas là l'essentiel.Claire a relevé les yeux vers lui. « Et ta deuxième condition ? » a-t-elle demandé d'un ton neutre.François a soutenu son regard sur lui, ses pupilles d'un noir profond où l'on ne lisait rien.Le visage de Claire est resté impassible, ses beaux yeux sans la moindre lueur d'émotion.François s'est détourné, a fait quelques pas vers la grande baie vitrée et s'est arrêté devant un grand chevalet recouvert d'un drap blanc. Il a tendu la main, a saisi le tissu et l'a retiré d'un geste sec.Le drap a glissé au sol. Il a apparu alors, sur le chevalet, une peinture à huile représentant une silhouette d'homme encore inachevée, mais dont les traits principaux étaient déjà esquissés.Les pupilles de Claire se sont dilatées sous l'effet de la surprise, presque de l'incrédulité. Comment ce tableau pouvait-il se trouver ici ?« C'est bien moi, n'est-ce pas ? »

« Humm. » Élodie a eu un rire presque furieux. « Ce petit morveux, vous êtes tous prêts à le chouchouter ! »« Il est la dernière limite, le dernier rempart de François », a-t-il souligné Michel d'une voix ferme qui ne laissait place à aucun doute.Élodie est restée immobile, les lèvres serrées. Ce n'est qu'après un long silence qu'elle a demandé enfin : « Michel… est-ce que je peux vraiment te faire confiance ? »« Fais-moi confiance, juste cette fois », a répondu il, grave, chaque syllabe appuyée. « Rassure-toi : si tu réussis à convaincre Claire d'accepter les conditions de François, je te le promets, je veillerai François personnellement de mon côté. »Élodie a mordillé sa lèvre inférieure, a hésité encore, puis a repris : « Et tu sais pourquoi François s'obstine à partir pour le Ghana ? »Michel, en réalité, en devinait la raison. Mais il savait aussi qu'avant ce voyage, il ne devait absolument rien révéler. Car s'il parlait, Claire refuserait sans la moindre hésitation.« J

Il a ensuite dit à Julien au téléphone : « Dis à tes hommes d'effacer toutes les nouvelles en ligne au sujet de Charlotte, et de vérifier quels comptes de buzz répandent ces rumeurs. »« Bien, Monsieur Foulin. »Une demi-heure plus tard, Julien a rappelé. « Monsieur Foulin, toutes les informations concernant Charlotte ont été supprimées. Nous avons identifié les comptes de buzz à l'origine des rumeurs : derrière eux, il n'y avait qu'une seule personne, Yann Felix. »« Je vois. » La voix de François est restée basse. « Surveille attentivement tout ce qui circule en ligne. Au moindre mouvement, informe-moi immédiatement. »Julien a répondu : « Compris. »Une fois l'appel terminé, François est demeuré devant la grande baie vitrée. À ses côtés, reposait la peinture à huile que Claire n'avait pas encore achevée : un portrait à peine esquissé. Malgré les traits flous, il a reconnu aussitôt que c'était lui qu'elle avait peint. Un mince sourire a effleuré ses lèvres. Sa voix grave, au

« Mathieu est encore petit, » a dit doucement Camille, « et en plus Mlle Dupont s'occupe très bien de lui. C'est un enfant au cœur généreux : qu'il se souvienne de ce qu'elle a fait pour lui, c'est une bonne chose. »À ces mots, Flora s'est agitée aussitôt. « Camille, tu es bien trop naïve ! Je sais que toi et François, vous avez toujours eu une relation stable, je sais aussi qu'il a épousé Claire uniquement pour toi et pour Mathieu. Mais un homme, tu sais… parfois il cède à la tentation. Et avec ta santé actuelle… »Camille a froncé légèrement les sourcils. « Maman, qu'est-ce que tu insinues ? »« Ah… » Flora la regardait avec une expression d'impuissance. « Tu as été trop protégée par François toutes ces années. Quoi qu'il en soit, reste sur tes gardes ! »Camille a eu un sourire tranquille. Elle a pris la main de sa mère et l'a serré doucement. « Ne t'inquiète pas, maman. Je connais les sentiments de François à mon égard. Je comprends que tu t'inquiètes, mais j'ai confiance en l

Mathieu a vite retrouvé le sourire. « Maman, ouvre vite pour voir ! » il a lancé, tout excité.Claire a soulevé lentement le couvercle de l'écrin. À l'intérieur reposait un bracelet de cristal d'un mauve pâle, délicatement lumineux. Cette pierre faisait fureur cette année.« Maman, la dame du magasin a dit que c'était une pierre porte-bonheur pour cette année… euh, elle a expliqué plein de choses compliquées que je n'ai pas tout compris. Mais elle a affirmé que ce cristal violet apportait beaucoup de chance. Alors, comme je veux que ma maman soit heureuse, je l'ai acheté pour toi ! »Les paroles, d'une sincérité enfantine, touchaient droit au cœur.Claire a contemplé longtemps le bracelet dans sa boîte, dans les pensées complexes. Autrefois, recevoir un cadeau choisi avec tant de soin par Mathieu l'aurait profondément émue. Mais tout avait changé. Aujourd'hui, face à ce cristal délicat, elle ne ressentait plus qu'un mélange d'embarras et de lourdeur, incapable d'y puiser la moi