Tous les chapitres de : Chapitre 121 - Chapitre 130

Celine.« Je n'arrive pas à croire que tu penses même à y retourner », ai-je craqué, en regardant Damon comme s'il avait perdu la tête. La forêt était immobile, l'air était lourd après ce qui venait de se passer. « Elle nous a presque tués ! »Damon n'a pas répondu tout de suite. Sa mâchoire se serra, ses yeux fixés sur le chemin que nous empruntions. « Tu ne comprends pas, Céline. Rhea n'est pas... »« Elle n'est pas quoi ? » J'ai coupé, ma voix s'élevant. « Elle n'est pas dangereuse ? Elle m'a attrapé par le cou et m'a jeté comme si je ne pesais rien ! Depuis quand est-elle devenue aussi forte ? »Je me rendais toujours comme fort à quel point Rhea est soudainement plus forte. Je ne pouvais pas comprendre d'où venait cette force ou pourquoi elle est soudainement venue à elle et pas à moi.J'avais vu ma vie s'éclairer devant mes yeux, je pensais que j'allais mourir, mais heureusement, je ne l'ai pas fait. Mais j'avais toujours très peur. Rhea avait radicalement changé, et je ne pouva

DamonAvant que je puisse demander quoi que ce soit d'autre, le mouvement a attiré mon attention. Quelqu'un descendait par la porte principale - grand, large, les épaules carrées comme un homme qui n'a jamais perdu un combat.Nikolai.Au moment où son regard s'est posé sur moi, il a souri. « Eh bien, bien. Damon. » Ses yeux se sont tournés vers Eliot. « Et toi aussi ? Je ne m'y attendais pas. »J'ai croisé les bras. « Nous sommes venus te voir. »« Avez-vous maintenant ? » Il a fait signe au gardien. « Laissez-les entrer. »Les portes métalliques gémissaient ouvertes. Je n'ai pas manqué la façon dont les gardes ont baissé la tête lorsque Nikolai est passé.À l'intérieur, sa maison d'emballage était la même que celle dont je me souvenais, de la pierre froide, des lumières tamisées et cette épaisse odeur de métal et de sang. Il avait toujours aimé garder les choses nettes, même son air.Nous nous sommes assis dans son salon, même si je l'ai à peine fait. Nikolai s'est versé un verre et

RheaJe me suis appuyé contre le mur et j'ai laissé le monde s'estomper sur les bords. Mes jambes tremblaient tellement que je pensais qu'elles se pliaient. J'ai appuyé ma paume à plat contre la pierre pour éviter de tomber. Je ne voulais pas pleurer. Je ne leur donnerais pas ça. Plus maintenant.Bethany m'a trouvé là-bas. Elle s'est accroupie à côté de moi comme elle le faisait toujours, douce et régulière. « Est-ce que ça va ? » Elle a demandé.J'ai avalé. « Je vais bien. »Elle m'a regardé avec ces yeux doux. « Pourquoi Damon vous accuse-t-il de choses que vous n'avez pas faites ? »J'ai rapidement avalé la boule dans ma gorge. Garder ces larmes à distance.Je ne voulais plus jamais pleurer pour lui ou pour quelqu'un d'autre.« C'est ce qu'il a été nourri », ai-je dit. J'ai laissé la colère monter, petite et froide. « Il s'entoure de gens qui ont besoin que je sois le monstre. Ils prendront n'importe quelle histoire qui fait de lui le bon. »La mâchoire de Bethany se resserra. « Vo

Rhea La maison était calme. Trop calme.Bethany était allée voir sa fille il y a une heure, et la plupart des gardes étaient partis avec Elliot et les troupes. Le reste des serviteurs dormaient, leur respiration douce résonnant faiblement à travers les murs. Seul le vent bougeait, frottant légèrement contre la fenêtre ouverte.J'aurais dû avoir peur. J'aurais dû être terrifié, mais je ne l'étais pas.Il y avait quelque chose d'attente au fond de ma poitrine, un calme étrange. J'avais donné les troupes à Elliot plus tôt dans la journée. J'avais fait mon devoir. Il ne restait plus que le silence... et l'attente.Je me suis allongé sur mon lit, les yeux grands ouverts, fixant le plafond. Les bougies avaient brûlé à basse température. Mes pensées tournaient en rond.C'était étrange de savoir à quel point Killian avait soudainement pris le dessus sur le territoire d'Elliot. À quelle vitesse Elliot est venu en courant vers moi pour des troupes. Comment tout s'est aligné trop parfaitement,

Rhea Je ne voulais pas penser.Pour le moment, ses questions n'avaient jamais de fin et si je le laissais continuer, je serais poussé dans un coin et je ne voulais pas cela.Ses lèvres étaient si chaudes contre les miennes, c'était comme une éternité depuis la dernière fois que je les avais sur moi. Bien que je l'aie rejeté, même si je ne voulais absolument rien avoir à faire avec lui, je ne pouvais toujours pas m'empêcher de l'embrasser.Ses grandes mains serpentaient dans mon dos, me tenant et me caressant en même temps. Ses mains ont passé sur mon corps si lourdement que j'avais l'impression que mes os allaient se briser.Avait-il été affamé ?Cet homme a-t-il désiré pour moi ?S'il était dans un tel état, pourquoi n'est-il jamais venu me chercher ? Pourquoi n'est-il pas venu me sauver ? Pourquoi a-t-il laissé notre bébé mourir ?S'il se souciait vraiment de moi, pourquoi a-t-il choisi de rester caché ?Je me suis éloigné du baiser, les coins de mes yeux brûlant de la lourdeur des