All Chapters of La Luna Finale De L’Alpha: Chapter 141 - Chapter 150

CelineCleo et moi avons conduit en silence. Plus nous nous approchions de la meute de Mesfin, plus ma poitrine se sentait lourde. L'air autour de son territoire portait toujours cet étrange mélange de parfum et de peur, doux, mais étouffant.Elle nous avait informés par un sort que nous devrions venir à sa meute. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si tout ce qu'elle avait pour js ne pouvait pas nous être dit à travers le même sort d'illusion qu'elle avait utilisé.De plus, pourquoi voulait-elle nous parler tous les deux ?C'est elle qui nous a fait savoir que son accord avec l'un ne doit pas être entendu par un autre ? Alors qu'est-ce qu'elle avait à dire ? Est-ce qu'on doit encore faire semblant ? Pourquoi Kael n'a-t-il pas été appelé aussi ?Je connaissais ces questions, Cleo les avait aussi. Ses doigts se battaient avec eux-mêmes dans la voiture. Elle était silencieuse. C'était habituel, mais en même temps, c'était différent.En la regardant maintenant, je me suis de

RheaAprès que Nikolai se soit éloigné, sa question résonnait encore dans mon esprit comme un murmure qui ne s'estomperait pas.Allez-vous chercher le passé ?Maintenant, debout au milieu de ma chambre, je ne pouvais pas m'arrêter. Mes pensées étaient bruyantes - désordonnées - si vite qu'elles me faisaient presque mal à la tête.Si je voulais prouver que Mesfin était responsable de ce que souffrait Killian, j'avais besoin de preuves. Pas des rumeurs. Pas de suppositions. Preuve.Et pour obtenir cette preuve, j'ai dû découvrir tout ce que je pouvais sur Elena - et Cleo.Aller seul sur le continent de l'Ouest était stupide. Je n'étais pas assez naïf pour penser que je survivrais à ce genre de voyage tout seul. Mais pourrais-je convaincre Cleo de me suivre ? Est-ce qu'elle me ferait confiance ?J'ai appuyé mes paumes contre mes tempes et j'ai expiré, essayant de ralentir la tempête en moi.Il devait y avoir un moyen.J'ai quitté ma chambre avant de pouvoir m'en sortir. La maison était c

Celine Je n'arrivais toujours pas à croire que Kael m'ait dit ça.Mariage.Il a dit que le moyen le plus simple pour nous de gouverner la meute était de nous marier.J'avais rejoué ses mots encore et encore dans ma tête ces derniers jours, en espérant que j'avais peut-être mal entendu. Mais non. Il l'a dit si clairement, comme si c'était la chose la plus logique au monde. Comme épouser un homme assez vieux pour être mon père était une sorte de stratégie intelligente.Je ne pouvais même pas l'imaginer. Moi, sa femme ? La seule pensée m'a fait tourner l'estomac de dégoût.Non. Je n'allais pas lui céder. Je me fichais de ce que Kael pensait pouvoir gagner de cette union. D'une manière ou d'une autre, j'allais trouver une issue. Si je devais courir, je courrais. Si je devais le tuer, je le ferais. Mais je n'allais pas l'épouser. Je voulais du pouvoir, oui. Je voulais le contrôle du pack. Mais pas à travers lui. Jamais à travers lui.Ce que je voulais, c'était simple : tuer Kael, prendre

Rhea J'ai conduit parce que je ne faisais pas confiance à laisser quoi que ce soit au hasard.La route s'étendait sans fin devant elle, se dissolvant dans la poussière et le ciel jusqu'à ce que tout s'estompe - la couleur saigne en couleur, l'horizon en chaleur. Le monde là-bas était une longue expiration, et je retenais mon souffle à l'intérieur.Cleo s'est assise à côté de moi, les genoux levés, les cheveux emmêlés par le vent qui se faufilait à travers la fenêtre fissurée. Elle sentait légèrement le sel et quelque chose de doux qui n'avait pas sa place dans le désert. Anikan est monté à l'arrière. Nikolai avait dit que nous avions besoin de protection. Je n'avais pas discuté. Un plan sans muscle n'était qu'un souhait vêtu de confiance.Le chemin du désert était le seul chemin restant. Il n'y avait plus de vols d'est en ouest. Nous avons donc conduit.Personne n'a parlé pendant un moment. Le silence était confortable, sachant que nous étions des étrangers qui partaient en mission e

Rhea Le soleil à l'Ouest était cruel. Il brûlait différemment : doré, aveuglant, trop chaud. Cleo marchait à côté de moi, sa tête inclinée sous son écharpe, tandis qu'Anikan marchait à quelques pas derrière, sa main effleurant toujours le pistolet à sa hanche.Nous avions traversé la frontière il y a quelques heures, et pour la première fois, j'ai compris ce que signifiait vraiment l'infini. Il n'y avait pas d'horizon, juste un flou de sable et de poussière s'étendant vers l'éternité.Lorsque nous avons atteint un bâtiment particulier, un immeuble de grande hauteur si haut qu'on pouvait facilement dire qu'il s'agissait d'un complexe d'appartements. Ce n'était pas tout neuf, mais il avait l'air assez solide. Il y avait un certain nombre de personnes qui nous regardaient alors que nous passions. Nous étions habillés comme eux, mais nos traits étaient assez différents, donc bien sûr, ils auraient l'air.Nous avons vu un homme debout seul, et nous nous sommes approchés. Même si Anikan av