Lahat ng Kabanata ng Divorcée et oubliée, elle a ébloui le monde: Kabanata 131 - Kabanata 140

En évoquant le divorce, Claire a soupiré : « Les démarches administratives sont terminées depuis longtemps. Il ne reste plus qu’à attendre la réouverture du tribunal après les fêtes pour l’audience. »C’était le résultat des efforts constants de son équipe d’avocats pour accélérer le processus. À l’origine, elle avait espéré boucler l’affaire avant la fin de l’année, mais les tribunaux, submergés par les dossiers en fin d’année, avaient priorisé les litiges plus urgents. Les affaires de divorce, considérées comme des questions familiales personnelles, avaient toutes été reportées à l’après-fêtes.Elle n’a donc pas eu d’autre choix que d’attendre.Marie a tout de suite compris :« C’est normal. Pour ce genre d’affaires familiales, en période de fêtes, ils repoussent toujours. Les juges se disent que, en rentrant chez vous pour passer du temps en famille, vous pourriez vous réconcilier, changer d’avis, et retirer votre plainte après les fêtes. Ça leur épargne du travail. »Claire a e

Dans l’hôpital.La reprise après les fêtes approchait, et Marie, débordée par ses dossiers, ne pouvait pas rester plus longtemps. Elle était repartie tôt pour préparer la rentrée.Gérard venait de recevoir un appel de son directeur de recherche et il est parti aussi.Dans la chambre, il ne reste plus que Claire et l’enfant.Elle jouait à un jeu de société avec l’enfant.Après quelques jours passés avec lui, Claire avait remarqué quelque chose d’inquiétant.Il était beaucoup trop silencieux, un silence presque inquiétant, et il ne riait jamais.Elle l’avait vu exprimer des émotions fortes seulement trois fois : lorsqu’il avait été poursuivi par les ravisseurs et s’était jeté vers elle pour demander de l’aide, en revoyant son oncle, et quand celui-ci avait voulu l’emmener loin d’elle.En dehors de ces moments, il restait silencieux, sage, collé à elle, obéissant à tout ce qu’on lui demandait. Trop sage, presque comme une poupée docile.Il semblait un peu renfermé, à l’opposé du caractè

« À part venir me soutirer de l’argent, tu pourrais avoir quoi d’autre comme misère à raconter ! »Claire n’avait aucune envie d’écouter et elle a tenté de repousser son frère.Devant les autres, Hugo gardait une certaine pudeur, mais la peur du regard déçu et des reproches d’Élise l’a poussé à s’accrocher. Il n’allait pas partir les mains vides.« Claire, la dernière fois, c’était ma faute, je n’aurais pas dû te pousser. Mais tu m’as quand même frappé à la tête ! On est quittes, non ? »Il a désigné sa tête encore bandée, haussant la voix.Claire a ri, frémissant de rage. « Moi, avec ma force, j’aurais pu t’ouvrir le crâne ? Viens, laisse-moi voir. »Elle a tendu la main pour tirer sur le bandage de Hugo, mais il s’est esquivé, se rapprochant délibérément du lit où se trouvait Viliers.L’enfant, sur le lit, s’est recroquevillé instinctivement.Claire a haussé le ton : « Reste là ! »Sous le poids de cette autorité qu’il connaissait depuis l’enfance, Hugo a frissonné malgré lui et

En bas de l’hôpital, Élise, qui attendait avec une impatience croissante, a enfin vu arriver Hugo, débraillé, titubant, l’air hagard.« Tu en as mis du temps ! Alors, t’as réussi ? T’as eu l’argent ? »Elle s’est précipitée vers lui, la voix pressante, mais Hugo, perdu dans ses pensées, n’a pas répondu. La colère d’Élise a explosé, et elle lui a asséné une gifle retentissante.« Je te parle, réponds ! »Hugo a enfin repris un peu ses esprits. Le regard vide, il a marmonné des mots incohérents :« Ma sœur ne veut plus de moi... Elle ne veut plus de moi... »Dans sa tête résonnaient encore les yeux injectés de sang de Claire, pleins de haine et de dégoût, qu’il avait aperçus à travers l’entrebâillement de la porte. Jamais elle ne l’avait regardé ainsi.Jamais.Était-elle vraiment en colère contre lui, cette fois ?Une douleur sourde l’a saisi, ses yeux s’embuant. Il a eu une envie impulsive de remonter pour s’expliquer, mais la peur des menaces de Gérard l’a retenu.Cet homme était bi

De retour à l’hôtel de Montjoie où ils séjournaient temporairement à Montjoie, Élise, à peine entrée, s’est mise à fouiller frénétiquement la pièce, retournant la chambre de fond en comble. En quelques minutes, l’endroit est devenu un vrai champ de bataille.Hugo, complètement perdu, a demandé :« Lili, qu’est-ce que tu fais ? »Élise l’a ignoré. Elle a continué son inspection, scrutant chaque recoin, avant de se calmer un peu, soulagée de ne pas trouver de caméra cachée. Elle l’a alors attrapé par le bras et l’a forcé à s’asseoir sur le canapé. Sa voix est sortie sèche et précipitée :« Ta sœur. Parle-moi de Claire ! »« Quoi ? »Hugo, déconcerté, n’a pas compris pourquoi Élise s’intéressait soudain à elle.« Arrête de perdre du temps, parle ! »Voyant qu’il hésitait, Élise a levé la main, prête à le gifler.Hugo n’a pas osé riposter. Il s’est recroquevillé, grimacé de douleur à cause de ses blessures, l’air profondément blessé.« Lili, tu es enceinte, tu ne devrais pas t’énerver