Tous les chapitres de : Chapitre 231 - Chapitre 240

La dernière fois, à la Villa Vermillon, cela avait été si tragique qu’elle n’avait cessé d’être inquiète. Elle ne voulait pas que l’enfant en garde une ombre dans son esprit, alors elle avait décidé de venir jeter un œil.À présent, il lui semblait que tout allait bien.Tant mieux.Tant mieux.Elle a jeté un dernier regard à Théo, a battu légèrement des cils, puis elle s’est retournée et est partie.…Dans la salle de classe.Théo sautillait en tenant la main de Sarah. Mais, quand son regard a glissé par hasard vers la fenêtre du fond, il s’est brusquement figé. Il s’est arrêté net.Une émotion soudaine l’a saisi. Il a lâché la main, s’est précipité vers la porte du fond et a couru dehors.Le couloir était désert.Il a fait quelques pas, les yeux perdus, scrutant autour de lui, et il a crié sans s’en rendre compte : « Maman… »Sarah l’a suivi en courant, l’a retenu avant qu’il ne descende l’escalier, puis elle l’a serré dans ses bras, le visage inquiet.« Titou, qu’est-ce q

Pascal a essuyé les larmes sur le visage de Cécile.« Rassure-toi, ma chérie, je vais régler tout ça. »« Avec cette femme, c’était vraiment un accident. Moi aussi, j’ai été victime. Et puis, elle est végétative, elle ne tiendra peut-être même plus très longtemps. Toutes ces années, je n’ai jamais eu le moindre contact avec elle. »« Alors tu me jures qu’il n’y a eu qu’elle ? »Cécile avait le visage plein de doutes, encore méfiante.« Oui, vraiment ! »Pascal a juré avec force : « Je promets, il n’y a eu qu’elle. Je n’ai toujours aimé que toi, Cécile. Si je mens, que je sois abandonné de tous et que je meure misérablement ! »Cécile a posé sa main sur sa bouche, les yeux brillants de larmes.« Ne dis pas de telles choses. »« Alors, tu ne m’en veux plus ? »Elle l’a foudroyé du regard mais n’a rien ajouté.Pascal a souri, il s’est penché pour embrasser son visage tandis que son autre main écartait habilement ses vêtements. Elle a résisté deux fois puis elle n’a plus repouss

Il avait rencontré Claire dans des circonstances particulières. Ils n’avaient jamais cherché à connaître les familles respectives, gardant une certaine distance. Il ne savait donc pas que Claire était mariée à Gabriel et, quand il parlait de potins, il n’avait aucun scrupule.Même si la plupart des médias expérimentés savaient que Gabriel était marié, le couple n’avait jamais organisé de mariage officiel et, pendant sept ans, l’identité de son épouse n’avait jamais été rendue publique.Au début, les journalistes avaient été curieux, mais ils n’avaient rien pu découvrir sur cette mystérieuse femme. De plus, Gabriel accompagnait souvent ses sorties d’autres femmes, affichant un mépris évident pour sa propre femme. Avec le temps, les médias avaient cessé de s’y intéresser.Aujourd’hui, pourtant, Gabriel affichait sa relation avec Sarah de manière si ostentatoire que chacun voyait qu’il jouait carte sur table.Nathan trouvait la situation étrange. « Tu sais, l’épouse légitime de Morel

Cécile en a eu la nausée en entendant ces paroles.Elle a voulu ouvrir la bouche, mais Élise l’a interrompue.« Mais aujourd’hui, vous m’avez traitée ainsi, avec une telle aigreur et méchanceté… Voilà donc votre vrai visage ? Vous êtes vraiment une femme venimeuse, incapable de tolérer même une innocente entraînée malgré elle. Je voulais seulement partager un repas avec mon père que je n’avais pas vu depuis tant d’années. »À ce moment-là, elle a soudain changé de ton : « Bien sûr, je comprends, vous avez aussi votre colère et vos blessures. Pas grave. Puisque je ne peux pas m’asseoir à table, je mangerai à genoux devant la porte. Désormais, je serai le chien de garde des Vasseur. Considérons que je paie pour les fautes de ma mère. C’est bien normal. »Ayant dit cela, Élise s’est levée, a pris le plat de viande le plus copieux de la table et a vraiment voulu sortir pour manger à genoux devant la porte.…Élise ne se souciait jamais du ridicule, de toute façon.Elle avait quitté

Les invités ont échangé quelques politesses avant que l’un d’eux ne puisse s’empêcher de demander qui était cette femme, si belle qu’il était impossible de ne pas la remarquer aux côtés de Noah.« Et cette dame, c’est… ? »« Bonsoir, je suis Claire Morea, une amie de M. Fontaine », a-t-elle répondu d’une voix calme et assurée, avant même que Noah n’ouvre la bouche.Il l’a regardée un instant, un léger sourire aux lèvres.« Mme Morea est une ancienne camarade d’université, du même domaine que moi. Elle est très compétente. Elle a notamment contribué au modèle CN. »Les convives ont échangé des regards admiratifs.« Mme Morea travaille donc avec vous, M. Fontaine ? »« Pas exactement », a répondu Noah avec un sourire tranquille. « Mme Morea s’est reconvertie. Elle est aujourd’hui artiste-designer. Elle avait un peu de temps ce soir et a accepté de venir se détendre. Si vous la croisez à l’avenir, je vous demanderai de bien vouloir l’accueillir. »« Bien sûr, bien sûr. »« Pas ét