Tous les chapitres de : Chapitre 251 - Chapitre 260

Claire savait que c’était pour la rassurer. Rupert voulait dire que même si Gabriel venait chercher des ennuis, rien ne lui arriverait…Claire a hoché la tête. Bien qu’elle se sente un peu inquiète, elle ne croyait pas vraiment que Gabriel lui viendrait. Après tout, il était venu avec Sarah. Se montrer devant sa maîtresse pour provoquer une scène ? N’avait-il pas peur de la contrarier ?En pensant ainsi, elle s’est sentie plus tranquille.Une fois qu’elle aurait obtenu les boucles d’oreilles en rubis et diamants qu’elle convoitait, elle réglerait la somme et se lèverait rapidement pour quitter la salle.…Pendant l’attente avant le début de la vente, Claire a parcouru une fois de plus la liste détaillée des lots posée sur la table. Les boucles d’oreilles qu’elle désirait figuraient parmi les derniers, presque en clôture.Bientôt, la vente a commencé.Sur l’estrade, le commissaire-priseur présentait chaque objet avec soin. L’ambiance dans la salle était animée, et les coups de ma

Claire est restée un instant interdite. « Quoi ? »Rupert avait l’air un peu embarrassé, mais son sourire demeurait courtois et posé.« Ce que vous aviez à cœur, je ne l’ai pas oublié non plus. »Être toujours prêt à répondre aux attentes de son employeur faisait partie des règles d’or d’un bon majordome. Il était plutôt professionnel.« Oh… merci. »Encore un peu décontenancée, Claire a pris le contrat de divorce et l’a tendu, sans hésiter, à Gabriel, par-dessus les épaules des gardes du corps.« Veuille signer, s’il te plaît. »…Gabriel est resté silencieux.Il a pris le document, l’a parcouru du regard, sans le signer tout de suite. Au lieu de cela, il a levé les yeux et a demandé que les gardes du corps s’éloignent.« Fais sortir les gens. Nous parlerons seuls. Sinon… »Son regard s’est arrêté sur l’enfant que Claire tenait par la main.Il a reconnu aussitôt le neveu d’Omar. Ses yeux se sont assombris, puis son attention est revenue sur le visage de Claire. Un sourire

Les choses semblaient lui échapper peu à peu.Sarah commençait à perdre patience.…Après le tumulte de la vente aux enchères, Claire se sentait nerveuse. Elle n’a pas osé sortir se promener et est rentrée très tôt. Dès son retour à la Rue de Jouvières, elle s’est enfermée dans son atelier pour peindre, espérant calmer son esprit.Villiers est resté avec elle, peignant à ses côtés dans un silence attentif.Le soir venu, après avoir donné le bain à Villiers et raconté l’histoire du soir, elle s’est couchée, le cœur encore agité, serrant l’enfant contre elle.Dans le bureau, Noah n’est pas encore allé se reposer.Un incident survenu à son entreprise l’a retenu tard.Assis derrière son large bureau, il parcourait lentement des dossiers tout en écoutant Rupert lui rapporter en détail ce qui s’était passé à la vente.Quand Rupert a fini, son regard est tombé sur le dossier ouvert devant Noah.Il a hésité, puis a dit à voix basse : « Monsieur, il vaudrait mieux montrer ce dossier à

Il ne l’avait pas encore demandé qu’Omar lui a déjà fait avaler une grande gorgée d’alcool. Il a failli s’étouffer et a lancé à Omar un regard furieux.« Qu’est-ce que tu fais ! »Omar lui a rendu un regard noir avant de jeter un coup d’œil à Gabriel, qui souriait doucement. Puis il a murmuré d’un ton agacé : « Ne te mêle pas de tout, un peu de jugeote, ça ne te ferait pas de mal, d’accord ? »« Comment ça, je n’en ai pas… »Il n’avait pas fini sa phrase qu’un bruit sourd a résonné.Le sourire de Gabriel n’a pas bougé, mais il a posé son verre sur la table un peu trop fort, faisant tressaillir le silence. Son regard a balayé l’assemblée, et il a dit tranquillement : « Quoi ? On ne boit plus ? »Les amis se sont regardés sans comprendre pourquoi il s’était soudain fâché.L’atmosphère du salon privé s’est figée.C’est Omar qui a réagi le premier. Il a levé son verre et lancé, un large sourire aux lèvres : « Allez, allez ! Boire tout seul, c’est ennuyeux. On fait un jeu : celui qu

Elle a retrouvé un air de douceur. « Habillons-nous d’abord. »Les deux se sont rapidement habillés.Sarah a pris le temps de réfléchir. Elle s’est assise au bord du lit, ses cils tremblaient, et les larmes ont coulé instantanément.Les larmes d’une belle femme touchent toujours.Surtout qu’en face se trouvait Alex, celui qu’elle aimait à en mourir.Alex s’est agenouillé devant Sarah, a saisi sa main avec précaution et l’a réconfortée doucement : « Sarah, ne pleure pas. Je prendrai mes responsabilités. Je te traiterai mille fois mieux. Tout ce que j’ai est à toi, et je ferai tout pour obtenir ce que tu désires ! »…Prendre ses responsabilités ?Un mépris sourd est monté dans le cœur de Sarah.Elle ne pouvait absolument pas supporter Alex, ni les quelques broutilles qu’il possédait. Si son frère, Olivier, avait dit cela, elle aurait peut-être été touchée.Mais qui était cet Alex ?Rien qu’un bon à rien, un dilettante.Malgré son mépris, elle gardait un visage impassible. Se