บททั้งหมดของ Divorcée et oubliée, elle a ébloui le monde: บทที่ 271 - บทที่ 280

Claire avait la tête lourde, douloureuse.Les voix autour d’elle résonnaient dans un brouillard confus, et même sa vue restait floue. Tout son corps brûlait. Elle se sentait épuisée, vidée de toute force.Voyant qu’elle ne répondait pas et que son visage virait au rouge, Pacome lui avait touché le front. Il était brûlant.Pris de panique, il est sorti chercher la maîtresse de maison.Claire a fait une forte fièvre. On lui a donné des médicaments, et elle a fini par se rendormir, à moitié consciente.Son sommeil a été agité. Dans la brume de la fièvre, elle a rêvé.Dans ce rêve, elle est revenue des années en arrière.À la première fois où elle avait rencontré Gabriel.C’était à l’université, bien avant ces sept dernières années.Elle marchait alors avec son amie Marie sur une allée couverte de neige. Les flocons tombaient sur sa tête pendant qu’elles riaient ensemble. En tournant la tête, par hasard, son regard avait croisé celui de Gabriel, debout sous la galerie du bâtiment.

« Le Norven ? Tu veux conduire jusqu’au Norven ? »Pacome a écarquillé les yeux.Il avait bien deviné que sa belle-cousine devait avoir du cran pour tenir tête à son cousin, cet homme orgueilleux et cruel, mais il n’avait pas imaginé qu’elle irait jusque-là.« Belle-cousine, c’est près de cinq mille kilomètres… T’es sûre ? », a-t-il allongé le ton.Claire a hoché la tête. « Si tu n’y vas pas, prête-moi seulement la voiture… »Elle n’a pas eu le temps de finir. Pacome a levé la main pour l’interrompre, puis il s’est levé d’un bond, les yeux brillants d’excitation.« Si, si ! J’y vais ! Je conduis ! »À dix-neuf ans, le sang chaud et l’envie d’aventure brûlaient en lui. L’idée d’un voyage de cinq mille kilomètres à travers le pays le grisait. Il avait presque l’impression de trembler d’impatience, prêt à partir là, tout de suite.Mais il a jeté un coup d’œil à Claire, encore pâle, la voix hésitante : « Tu viens de retomber ta fièvre, t’es encore faible… On pourrait attendre deux

Au crépuscule doré, le 4x4 noir, après avoir traversé un tronçon de route encombré, roulait désormais sur une chaussée déserte.De part et d’autre, les champs de blé verdoyaient, pleins d’une vitalité paisible.C’est à ce moment-là que Claire s’est éveillée.Son regard est resté un instant suspendu, comme si elle sortait à peine d’un rêve…Depuis qu’elle avait quitté Montjoie, les souvenirs revenaient sans cesse.Des images floues, des voix, des visages.Tout ce qu’elle voulait fuir se réveillait en elle, page après page, comme un rappel obstiné. Ces images la forçaient à regarder en face ce passé qu’elle n’avait jamais eu le courage d’affronter. Il lui fallait régler ces comptes-là pour renaître enfin.« Tu es réveillée ? »Pacome, au volant, a tourné la tête, soulagé d’avoir enfin quelqu’un à qui parler.C’était un bavard incorrigible. Seul, il ne tenait jamais plus d’un kilomètre sans ouvrir la bouche. Alors, dès qu’elle a ouvert les yeux, il s’est mis à déverser un flot de

La nuit était profonde. Seule une station-service, éclairée dans l’obscurité, se dressait à l’écart, au bord d’une route déserte. Quelques voitures y étaient déjà garées, des gens entraient et sortaient. Un peu d’animation au milieu du silence.Bientôt, un 4x4 noir s’est arrêté devant la station.Pacome est descendu du véhicule, a acheté un repas chaud et une bouteille d’eau bouillante, puis il est revenu vers la voiture.« Mange un peu et prends ton médicament, ma belle-cousine. »« Bon, merci. »Claire n’avait plus la force de le corriger. Il continuait à l’appeler ainsi malgré toutes ses remarques. Ce garçon faisait décidément tout à sa manière. Il disait oui pour la forme, mais finissait toujours par suivre son propre chemin.Elle a renoncé à insister.« Peu importe », s’est-elle dit. « Ce n’est qu’un mot. »Le silence s’est installé dans l’habitacle.En mangeant, Claire a remarqué que Pacome ne cessait de la regarder du coin de l’œil. Après plusieurs tentatives pour ignor

« Un marché ? »L’esprit de Claire était déjà embrouillé. Elle avait répété machinalement.L’alcool lui montait vite au visage. Ses joues s’étaient teintées d’un rose vif. Elle avait levé la tête, ses yeux humides et un peu perdus s’étaient accrochés à ceux de Gabriel.Le regard de Gabriel s’était assombri. Sa pomme d’Adam avait bougé, sa voix, basse et voilée, avait résonné avec une chaleur rauque.Il avait parlé lentement : « Oui. J’ai réfléchi. Si tu crois qu’une relation stable peut te rassurer, je peux te la donner… Mais ce ne sera pas une relation de couple. »Claire était restée figée, sans comprendre.Puis elle avait entendu sa voix, nonchalante, presque indifférente : « Je sais que tu manques d’argent. Je peux te soutenir deux cent mille euros par mois. Tu devras être disponible quand je t’appellerai, mais notre relation restera secrète. Quand tout sera fini, je te donnerai une compensation supplémentaire. Tu ne perdras rien. Ça te va ? »En disant cela, il avait semblé