All Chapters of LA CAPTIVE DU MAFIEUX : Chapter 11 - Chapter 20

Chapitre 11 : Je me hais LE POINT DE VUE D'AMAYASes mots me claquent en pleine figure, mais avant même que je puisse répliquer, Kael franchit d’un pas l’espace qui nous sépare. Mon instinct hurle de reculer, mais je reste figée, comme clouée au sol.Sa main se lève lentement… et vient se poser, non pas sur mon bras ou ma taille comme je m’y attendais, mais sur ma joue. Ses doigts sont chauds, presque brûlants, contrastant avec le frisson glacé qui me traverse l’échine.— Tu sens ça ? murmure-t-il d’une voix basse, presque tendre. C’est ton cœur qui bat comme si tu allais exploser… pas à cause de la peur, Amaya.Je serre les dents, mais je sens ma respiration s’accélérer malgré moi.— Retire ta main, Kael…Son sourire s’élargit, mais son regard se fait plus sombre, presque prédateur.— Tu sais ce que j’adore chez toi ? C’est que même quand tu trembles, tu cherches encore à me défier.Puis, il glisse ses doigts jusque dans ma nuque, effleurant ma peau avec une lenteur calculée. Un cou

Chapitre 13 : loin d'iciLE POINT DE VUE DE VUE D'AMAYA Mon dos est encore collé contre la porte vitrée quand il se détourne. Pendant un battement de cœur, je crois qu’il va me laisser là. Peut-être… peut-être que je pourrais profiter d’une ouverture.Mais sa voix tombe, tranchante comme un couperet :— Ramenez-la dans sa chambre.Deux hommes surgissent aussitôt de l’ombre du couloir, comme s’ils n’avaient attendu que cet ordre pour fondre sur moi. Mon estomac se tord.— Non ! protesté-je, ma voix résonnant dans le métal et le bois.Je me débats, j’arrache mon bras de l’un, mais l’autre m’attrape par la taille. Mes pieds glissent sur le sol verni. Je hurle, je frappe, mais ils sont trop forts, trop nombreux.Kael ne bouge pas. Il me regarde, les mains dans les poches, comme si ma lutte n’était qu’un divertissement.— Fais pas cette tête, princesse. C’est encore *ta* suite, dit-il avec un rictus.— Espèce de… !Ma voix se brise sous la colère et l’impuissance. Je veux lui cracher au v

Chapitre 15 : le corps a corps LE POINT DE VUE DE KAEL Elle bougea avec une grâce hypnotique, ses mains appuyées sur mes épaules, et doucement, elle se redressa, me laissant la liberté de l’emmener ailleurs. Je glissai mes mains sous ses cuisses, la soulevant avec facilité, nos corps toujours en parfaite harmonie. Je l’allongeai sur le lit, le souffle court, le cœur battant à l’unisson.Elle s’adapta à moi, ses mains parcourant mon torse, dessinant des lignes brûlantes sur ma peau. Je la regardais, fasciné, la lumière douce dessinant les courbes parfaites de son corps. Nos regards se croisèrent, un mélange de désir brut et de tendresse infinie.Je me penchai sur elle, déposant une pluie de baisers le long de sa clavicule, puis sur ses épaules, sentant son frisson me répondre. Mes mains glissaient lentement, explorant chaque parcelle de sa peau, imprimant des caresses brûlantes qui la faisaient gémir doucement.Puis, tout en douceur, je la retournai, me retrouvant à genoux derrière e

Chapitre 17 : bienvenue chez toi LE POINT DE D'amayaJe sens le bateau ralentir, la douce vibration sous mes pieds se dissipe peu à peu. Par la fenêtre, la mer s’efface au profit d’une ville aux toits rouges et aux ruelles étroites, typiquement italiennes. Le soleil darde ses rayons dorés sur les façades, et malgré tout ce qui s’est passé, un étrange sentiment s’insinue en moi : je ne me sens plus prisonnière. Non, c’est comme si j’étais libre ou du moins, libre d’une autre façon.Je reste là, immobile, fixant ce paysage nouveau, cette vie qui s’offre à moi, encore inconnue et pleine de mystères. Kael, qui reste silencieux à mes côtés, brise ce moment :— Amaya, il est temps. La voiture est là pour t’emmener.Je tourne la tête vers lui, surprise par sa douceur inattendue. Il m’indique la sortie, et j’aperçois au loin une voiture de luxe noire qui m’attend, luisante sous le soleil italien.Je prends une profonde inspiration, le cœur battant fort, et me lève. Mes pas sont hésitants au

Chapitre 19 : Indifférence LE POINT DE VUE D'AMAYA Je refermai la porte derrière moi et restai un moment immobile, observant chaque détail de la chambre.C’était… magnifique, je devais l’admettre, même si ça m’arrachait presque la fierté de le reconnaître.Des rideaux lourds, couleur ivoire, tombaient jusqu’au sol en cascade soyeuse, et les murs étaient ornés de moulures délicates.Un grand lit à baldaquin trônait au centre, drapé de linge immaculé qui avait l’air plus doux qu’un nuage.Un coin salon, un bureau sculpté, des bouquets de fleurs fraîches… Kael avait le goût du luxe, ça, je ne pouvais pas le nier.J’avais besoin de me vider la tête.Je filai vers la salle de bain et, quand j’ouvris la porte, l’odeur d’huiles parfumées et la vapeur chaude m’enveloppèrent presque aussitôt.Le marbre clair brillait, et une large baignoire m’attendait, comme si quelqu’un avait deviné que j’allais venir ici.L’eau chaude glissa sur ma peau comme un baume, et je restai longtemps sous le jet,