MILAJe ne sais plus si c’est encore lui qui me prend ou si c’est moi qui le dévore, nos corps ne font plus qu’un, liés par ce va-et-vient qui s’intensifie, qui ralentit, qui reprend avec plus de force encore, comme une mer capricieuse qui nous emporte sans répit, mes cris se mêlent à ses grognements, mes gémissements à ses souffles brisés, et chaque fois qu’il s’enfonce plus profondément, j’ai l’impression que la terre elle-même tremble sous nos corps .Il m’écrase contre le mur, puis me soulève encore, mes jambes nouées autour de lui, mes bras tremblants qui l’enserrent, et je sens son rythme changer, parfois violent, presque brutal, me faisant crier à chaque choc, parfois lent, insupportable, étirant la brûlure jusqu’à la folie, et je supplie, je gémit, je le supplie encore, incapable de décider si je veux qu’il me détruise ou qu’il me sauve .Il rit, ce rire bas, rauque, presque cruel, mais aussitôt sa bouche s’écrase sur la mienne, me dévorant à nouveau, et je sens ses mains part
Last Updated : 2025-10-04 Read more