All Chapters of Ex, arrête de supplier ! Elle épouse un grand patron !: Chapter 91 - Chapter 100

Chloé était un peu perplexe, et son esprit a brièvement déraillé, la poussant instinctivement à penser que Maxime parlait de l'allergie de Clara. Elle a alors dit : « Ce n'est pas empoisonné, Clara est juste allergique… » « Je parlais de toi », a interrompu Maxime d'un ton nonchalant, « comment se fait-il que tu sois devenue à moitié muette ? » Chloé est restée un instant figée, totalement déconcertée, puis elle a finalement compris que, d'une manière à la fois ironique et sarcastique, il se moquait d'elle à cause de l'attitude froide qu'elle avait eue envers sa petite amie tout à l'heure.Aurélie, ne connaissant pas tous les détails de la famille Laurent, a souri pour détendre l'atmosphère et a plaisanté : « Alors, Monsieur Laurent s'est dépêché d'emmener Mademoiselle Moreau à l'hôpital, n'est-ce pas ? » « …Oui. » Chloé venait à peine de répondre que l'air a été traversé par un léger ricanement, et la voix de l'homme, calme mais tranchante, a commenté : « Petite chef à la mai

« Parce que tout le monde le dit, cela doit-il forcément être vrai ? » La patiente, dont la voix est devenue de plus en plus forte, a regardé en direction de la salle d'attente et a continué : « Vous, vous en jugez, ce que l'infirmière dit, que le docteur Dubois aurait blessé quelqu'un volontairement et serait intervenu dans la vie sentimentale des autres, vous pensez que c'est possible ou pas ? » « Impossible ! » « Exactement, comment cela pourrait-il être possible ! » La probité professionnelle de Chloé était connue de tous les patients.Une personne dont la probité professionnelle était irréprochable ne pouvait avoir qu'un caractère irréprochable ! L'infirmière junior, probablement poussée à bout, a laissé échapper sans réfléchir : « Mais est-ce possible ou pas, ce n'est pas à vous d'en décider ! L'enfant est déjà à l'hôpital… » « Chloé ! » Soudain, quelqu'un a appelé depuis le comptoir des infirmières.L'infirmière s'est tue instantanément, le visage rouge, et a tou

Chloé a emmené deux policiers avec elle jusqu'à la salle de surveillance, où Antoine l'attendait déjà depuis un moment.Après avoir visionné les images de surveillance, les visages des policiers se succédaient entre surprise et inquiétude,. L'un d'eux a dit : « Madame Laurent, veuillez patienter un instant… » « D'accord. » Chloé a acquiescé, et l'un des policiers s'est dirigé vers la porte pour passer un appel.Rapidement, il est revenu et s'est tourné vers Chloé : « Madame Laurent, cette affaire a été classée. Quant aux images de surveillance… nous n'en ferons pas de copie. » Il n'était pas nécessaire de préciser davantage à qui revenait cette décision.Antoine n'avait absolument pas prévu que Mathis serait capable de perdre ainsi tout sens de raison.Cela ne faisait que renforcer ce que son professeur avait affirmé auparavant : cet homme, dans tous les aspects de sa personne, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, était totalement indigne de Chloé ! Chloé n'a pas ét

Aurélie n'a pas saisi le sens de ce que Maxime a dit.Mais l'ambiance dans l'ascenseur est devenue visiblement gênante.Chloé a aperçu une expression légèrement gênée passer sur le visage de Mathis, ce qui l'a même fait esquisser un sourire. Elle a alors levé les yeux et a croisé le regard perçant de Maxime. « Chef Dubois, votre équipe de projet n'est-elle pas occupée en ce moment ? Vous n'avez pas besoin de rester plus tard au bureau pour finir votre travail, alors ? » Cette remarque semblait être une critique adressée à tous à la fois, imprégnée de cette autorité typique d'un patron, comme si chaque personne devait travailler sans relâche, multiplier les heures, et produire des résultats sans jamais s'arrêter, tel un automate.Chloé n'a pas pu sourire. Elle a répondu sérieusement : « Le reste du travail, je peux continuer à le faire même une fois rentrée chez moi. » « Oh », Maxime avait hoché la tête, pensif. « Toi, avec ton cerveau amoureux, tu vas pas encore penser au boul

Mathis a soudain tourné son regard vers elle, les yeux grands ouverts, sans cligner une seule fois, et a demandé : « Aussi ? Qui d'autre s'appelle Lilou ? » Lilou était un surnom des plus communs. Il n'y avait donc rien d'étonnant à ce qu'il y ait des homonymes.Pourtant, le regard insistant que Mathis posait sur Chloé était si pressant, si intense, qu'il avait éveillé chez elle une certaine méfiance.Chloé a baissé doucement les yeux, reprenant son calme, et a répondu : « Non, il n'y a personne, c'est juste que ce prénom est très courant. » Elle venait tout juste de constater aujourd'hui à quel point Mathis était prêt à défendre Clara.Si jamais il venait à savoir que Clara l'avait autrefois intimidée, il est fort probable que sa première réaction serait encore de prendre la défense de Clara.Et il n'était même pas exclu qu'elle se retrouve, en quelque sorte, acculée par Clara, qui pourrait retourner la situation contre elle.D'ailleurs, elle n'était même pas encore sûre elle