บททั้งหมดของ QUAND LA LUMIÈRE S'EST ETEINTE : บทที่ 61 - บทที่ 70

La lumière du matin filtrait à travers les stores de la chambre d’hôpital, projetant sur les murs des reflets dorés et paisibles. Maïa ouvrit lentement les yeux. Le silence de la pièce était presque sacré, seulement troublé par le souffle régulier du petit être endormi dans le berceau transparent à côté d’elle.Elle resta immobile un instant, les paupières encore lourdes, le corps engourdi par la fatigue de l’accouchement. Puis ses yeux se posèrent sur lui. Ce minuscule être emmailloté, fragile et pourtant si vivant. Elle sentit son cœur s’emplir d’un mélange d’incrédulité et d’amour si pur qu’il en devenait presque douloureux.Lucas dormait à moitié assis sur le fauteuil, le visage penché vers elle, les traits tirés par l’émotion et l&r

Le matin du procès, Maïa et Lucas avaient confié Lyaan à Léa et Chloé. Le petit garçon, serein, allait passer la matinée avec ses tantes, tandis qu’eux s’apprêtaient à affronter une épreuve bien plus lourde. Un voile de brume recouvrait la cour du tribunal, rendant l’air plus dense, presque palpable. Même les oiseaux semblaient hésiter à troubler ce silence précaire.Maïa se tenait droite, la main de Lucas serrant la sienne avec force, comme pour s’ancrer dans la réalité. À ses côtés, Maître Alvine Mayer échangeait quelques mots calmes, empreints de cette assurance tranquille que seuls possèdent ceux qui savent qu’aucune préparation ne peut réellement apaiser la temp&ecir

Le matin s’était levé sur une ville encore engourdie par le froid d’octobre. Le ciel était d’un gris profond, mais à l’intérieur du tribunal, une tension palpable emplissait chaque recoin. La salle était pleine à craquer : journalistes, curieux, familles, tous étaient venus pour assister à l’issue de ce procès qui avait captivé l’attention de tous. Les couloirs résonnaient de pas pressés et de murmures étouffés, tandis que l’air chargé semblait retenir son souffle en attendant l’instant crucial.Maïa et Lucas avaient, comme d’habitude, confié Lyann à Léa et Chloé. Leur fils dormait paisiblement à l’arrière d’une voiture stationnée à proximité, inconscient des épreuves qui se jouaient à l’intérieur. Lucas ser

Une année s’était écoulée depuis la fin du procès. Douze mois pendant lesquels la vie avait repris un rythme presque normal pour Maïa et Lucas, mais avec une intensité nouvelle. Les épreuves qu’ils avaient traversées semblaient désormais appartenir à un passé lointain, et pourtant chaque cicatrice, invisible pour le monde, rappelait les combats endurés.Maïa marchait dans le vaste hall de Thalen Group, badge accroché à sa veste. Elle n’était plus simplement la jeune femme fragile que tout le monde avait connue. Ses collaborateurs la saluaient avec un respect sincère, certains connaissant son histoire, d’autres ne percevant que sa force et son professionnalisme. Depuis six mois, elle travaillait directement avec Lucas, s’imposant peu à peu comme une figure clé dans l’entreprise.— «Bonjour, madame Hayes ! Nous avons une réunion stratégique à 10 heures, » annonça le secrétariat en voyant Maïa traverser le hall.Elle hocha la tête, déjà concentrée sur les chiffres, les projets et les dos

Le soleil filtrait à travers les grandes baies vitrées de la villa Thalen. La lumière dorée caressait le marbre blanc du salon, où régnait une atmosphère à la fois intime et ordonnée. Des dossiers étaient éparpillés sur la table basse, entre des catalogues de fleurs et un carnet de notes griffonné d’idées de mariage.Assise sur le canapé, Maïa Hayes parcourait une liste de prestataires tandis que Lucas Thalen, costume léger et allure impeccable, s’approchait d’elle avec deux tasses de café fumant.— « Pour la future madame Thalen, édition exclusive, torréfaction parfaite, » lança-t-il avec un sourire complice.Maïa leva les yeux vers lui, amusée. — « Tu sais que tu pourrais breveter ton charme, ça te rapporterait autant que tes entreprises. »— « Sauf que mon charme, je n’en fais profiter qu’une seule cliente, » répondit-il en déposant la tasse devant elle.Elle rit doucement, avant de reprendre : — « J’hésite encore entre deux dates : le 12 ou le 19 août. Le traiteur est libre pou