LOGINMaïa et Alexandre Valois semblaient vivre une vie de rêve dans un monde de luxe, mais leur façade de perfection s'est fissurée face à une épreuve dévastatrice : l'impossibilité d'avoir un enfant. Subissant une pression familiale insoutenable, le désir d'Alexandre s'est mué en une obsession destructrice, transformant leur amour en une prison de reproches et d'humiliations. Le couple est alors plongé dans une spirale de violence psychologique, où le travail de Maïa est rabaissé et sa "stérilité" devient l'arme principale d'Alexandre. Ce huis clos infernal atteint son paroxysme lorsque Maïa surprend Alexandre avec une autre femme. L'adultère, justifié par son besoin d'un héritier, conduit à une explosion de rage et de violence physique. C'est cet événement irréparable qui pousse Maïa, blessée et anéantie, à s'enfuir. Aidée par sa cousine Chloé, elle entame un long et difficile processus de reconstruction, tandis qu'Alexandre, aveuglé par son orgueil, se lance à sa poursuite, ignorant que sa quête de "réparation" n'est rien d'autre qu'une obsession dangereuse.
View MoreMaïa Hayes, à vingt-six ans, était une énigme joyeuse. Pas une énigme sombre et insaisissable, mais plutôt un puzzle lumineux dont chaque pièce semblait vibrer d'une énergie positive contagieuse. Ses yeux, d'un brun profond et pétillant, reflétaient une intelligence vive et une curiosité insatiable pour le monde. Elle travaillait comme consultante en stratégie dans un cabinet réputé, où sa capacité à synthétiser des informations complexes et à proposer des solutions innovantes lui avait valu une reconnaissance rapide. Mais au-delà de ses succès professionnels, c'était sa nature foncièrement généreuse et joyeuse qui la définissait le mieux. Un rire cristallin, souvent, éclatait d'elle sans prévenir, un son pur qui invitait les autres à partager sa légèreté. Elle était le genre de personne qui se souvenait de l'anniversaire de votre plante verte et qui vous apportait votre café préféré sans que vous ayez à le demander. Son empathie était une force, une capacité rare à se connecter aux autres, à les écouter vraiment, et à offrir un soutien inconditionnel. La vie, pour Maïa, avait jusqu'alors été une succession de promesses tenues, un chemin pavé d'optimisme.
Pendant six ans, cette promesse avait eu un nom et un visage : Alexandre Valois. Trente-huit ans, il était l'incarnation de la réussite dans l'arène féroce de la haute finance. Son nom résonnait dans les cercles d'affaires, synonyme de flair, d'audace et d'une fortune amassée avec une précision chirurgicale. Grand, élancé, avec une chevelure sombre toujours impeccable et des yeux d'un bleu acier qui pouvaient être à la fois perçants et d'une tendresse inattendue, Alexandre avait tout du prince charmant moderne. Il l'avait rencontrée lors d'une conférence universitaire où Maïa présentait un projet de fin d'études. Lui, le loup de Wall Street en visite, avait été captivé par son assurance tranquille et la brillance de son esprit, si rafraîchissante comparée aux mondanités et aux calculs froids de son quotidien. Leur rencontre avait été un coup de foudre, du moins pour Maïa. Il l'avait courtisée avec une intensité vertigineuse : des bouquets de roses livrés chaque semaine, des dîners dans les restaurants étoilés de la capitale, des week-ends impromptus dans des capitales européennes. Il l'avait enveloppée d'un luxe et d'une attention qui lui étaient inconnus, la faisant se sentir unique, choyée, désirable.
Leur appartement, un penthouse lumineux s'étendant sur près de deux cents mètres carrés au cœur d'un quartier prisé, était le sanctuaire de leur amour. Des baies vitrées offraient une vue imprenable sur les toits de la ville, transformant chaque lever et coucher de soleil en un tableau privé. L'intérieur était décoré avec un goût sophistiqué, mêlant le design contemporain et des antiquités chinées avec soin. C'est dans ce cadre somptueux, entre le doux murmure du trafic lointain et le tintement des verres de vin partagés, que leur rêve le plus cher avait commencé à prendre racine : celui d'avoir un enfant.
Le désir d'enfant était devenu, au fil des mois, le fil d'or invisible qui reliait leurs âmes. Maïa ressentait cette envie avec une force primale, une certitude viscérale. Elle s'imaginait les petits pieds trottant sur le parquet ciré, les éclats de rire enfantins remplissant le silence des pièces immenses. Elle passait des heures à feuilleter des magazines de puériculture, à épingler des idées de chambres d'enfants sur son tableau P*******t secret. Alexandre, de son côté, parlait d'un héritier, d'une lignée à perpétuer, de l'importance de laisser une trace. Au début, Maïa avait perçu cette ambition comme une preuve de son engagement, une projection de leur amour dans l'avenir. "Un petit toi, et un petit moi, ce serait le plus beau des mondes," lui avait-il murmuré un soir, la serrant contre lui sur le canapé moelleux. "Tu serais une mère incroyable, Maïa. J'en suis certain."
Pendant les trois premières années de leur relation, et les premiers mois de leurs essais infructueux, leur optimisme était resté inébranlable. Chaque cycle était une danse délicate entre l'espoir et l'appréhension. Le test de grossesse, qu'ils faisaient souvent ensemble, était un rituel sacré. Les premières fois où la petite ligne tant désirée n'apparaissait pas, la déception était là, palpable, mais toujours accompagnée d'une vague de réconfort mutuel.
"Ne t'inquiète pas, mon amour," disait Alexandre, son bras protecteur autour de ses épaules, "On ne va pas se décourager pour si peu. Rome ne s'est pas faite en un jour, et les bébés non plus, apparemment !" Il esquissait un sourire, et Maïa, rassurée par son calme, parvenait à relativiser.
"Oui, tu as raison," répondait-elle, son cœur encore un peu lourd. "C'est juste que... j'ai tellement envie d'être maman. C'est comme un creux, là." Elle posait une main sur son ventre.
"Ce creux se remplira, Maïa. Laisse le temps faire les choses. On est jeunes, en pleine forme. Les médecins l'ont dit, non ? Pas de problème médical apparent."
Effectivement, les multiples consultations chez les meilleurs spécialistes n'avaient révélé aucune anomalie, ni chez Maïa, ni chez Alexandre. Leurs bilans de fertilité étaient excellents. C'était un mystère, une énigme médicale qui les laissait perplexes mais aussi étrangement confiants. Si rien n'allait mal, alors tout allait bien. C'était juste une question de patience, de timing, de destin. Maïa avait commencé à s'intéresser aux rythmes de son corps, à la pleine lune, aux conseils de grands-mères. Elle avait acheté des livres sur la fertilité naturelle, avait même essayé l'acupuncture pendant quelques semaines. Alexandre, lui, se contentait de sourire de ses "lubies" avec une tendresse amusée. "Tant que tu ne transformes pas l'appartement en herboristerie, tout va bien," plaisantait-il, sans malice.
Leurs conversations tournaient souvent autour de ce futur enfant. Lors de dîners entre amis, ils parlaient avec enthousiasme de leur projet de famille. "On attend juste que la petite cigogne veuille bien se poser chez nous," lançait Alexandre avec un clin d'œil, et Maïa riait, son cœur empli d'une joie anticipée. Ils avaient déjà une pièce de l'appartement dédiée, une grande chambre lumineuse qui attendait d'être transformée. Des moodboards étaient épinglés, montrant des berceaux en bois clair, des tapis moelleux, et des murs aux teintes douces. C'était leur projet commun, leur bulle d'espoir, le symbole de leur amour qui s'apprêtait à prendre une nouvelle dimension.
Un an s’était écoulé depuis le mariage de Maïa et Lucas Thalen.Douze mois de paix, de reconstruction, de rires simples et de projets neufs.La tempête était loin derrière eux, et chaque matin semblait désormais une promesse d’équilibre retrouvé.Dans leur maison, baignée de lumière, la vie suivait un rythme tranquille.Les rires de Lyann emplissaient les couloirs, les pas feutrés de Maïa dans la cuisine, le cliquetis du clavier de Lucas dans son bureau — autant de sons familiers qui composaient la musique de leur quotidien.Ce matin-là, Maïa se tenait près de la fenêtre, une tasse de café chaud entre les mains. Le soleil filtrait à travers les rideaux, dessinant sur son visage des ombres dorées.Elle observait Lyann, qui, du haut de ses quinze mois, s’amusait à empiler des cubes colorés, riant chaque fois que la tour s’effondrait.Lucas apparut derrière elle, encore en chemise, les cheveux légèrement ébouriffés. Il passa un bras autour de sa taille et posa son menton sur son épaule.
Le soleil se levait lentement sur la ville, enveloppant les immeubles d’une lueur dorée. Dans la grande maison du couple Thalen, tout semblait calme, paisible, presque irréel après les tempêtes qu’ils venaient de traverser.Le rire clair de Lyann résonnait dans le salon. Il tapait joyeusement sur son hochet, fasciné par le bruit que faisaient les perles colorées. Ce son innocent suffisait à effacer toutes les angoisses des derniers mois.Assise sur le tapis, Maïa observait son fils avec un sourire attendri. Il avait grandi, ses joues s’étaient arrondies, ses yeux brillaient d’une curiosité insatiable.Depuis l’arrestation de Victor, tout avait changé. L’atmosphère dans leur vie, comme dans l’entreprise, avait lentement retrouvé son équilibre.Lucas descendit les escaliers, chemise légèrement froissée, un dossier sous le bras. Ses traits paraissaient plus détendus, ses gestes moins pressés.— « Voilà la plus belle vision du matin, » dit-il en s’approchant.Maïa leva les yeux, amusée.—
Le soleil du matin avait l’air timide, comme s’il hésitait à percer un ciel encore chargé de souvenirs. Au siège, l’ambiance était plus légère que les semaines précédentes, mais la prudence restait de mise. Les équipes avaient retrouvé un rythme, les services fonctionnaient à nouveau, mais chacun savait que la blessure était encore fraîche. Lucas et Maïa le savaient mieux que quiconque : réparer prenait du temps, et la vigilance ne se relâchait pas.Après l’entretien au commissariat, la journée avait été dense. Les enquêteurs avaient reçu les éléments fournis par Victor ; certains contacts externes étaient désormais identifiés. Les premières suites judiciaires commençaient à se dessiner. Des ordonnances, des mandats, des vérifications bancaires — tout s’enchaînait avec sérieux. Les policiers du dossier avaient mobilisé des équipes spécialisées pour remonter la chaîne des complicités. L’objectif était clair : isoler entièrement Alexandre et ses relais, réduire ses capacités d’action, e
L’entreprise retrouva enfin un peu de calme.Les jours qui suivirent l’arrestation de Victor furent étranges, presque silencieux.Dans les bureaux, les employés parlaient à voix basse, comme s’ils avaient peur de réveiller un mauvais souvenir.Plusieurs n’en revenaient toujours pas.Celui qu’ils voyaient chaque jour, si poli, si sûr de lui, avait en réalité trahi tout le monde.Lucas passa la semaine à tout remettre en ordre :les accès aux serveurs, les dossiers internes, les partenariats suspendus.Maïa l’aidait à chaque étape.Elle notait, classait, contactait les équipes.Leur complicité, déjà forte, devint une force tranquille.Un matin, la police confirma la nouvelle que tout le monde attendait :les preuves étaient solides.Victor avait bien organisé le sabotage interne.Il avait manipulé des données, volé des informations, et tenté de faire tomber l’entreprise au profit d’un autre homme.— « Alexandre Valois, » murmura Lucas en lisant le rapport.Maïa serra la mâchoire. Ce nom
Le lendemain du dernier verre pris sur la terrasse, l’air au siège semblait plus lourd. Les lumières s’allumaient comme d’habitude, les ordinateurs allaient à leur rythme, mais pour Lucas et Maïa rien n’était ordinaire. Ils avaient passé des nuits à sécuriser des copies, à vérifier des heures, à recouper des traces. Tout était rassemblé dans des dossiers chiffrés et des clés physiques soigneusement cachées. L’étau était prêt. Il ne restait plus qu’un moment : celui où Victor reviendrait au bureau.Ils avaient décidé d’attendre. Pas parce qu’ils avaient peur, mais parce que la précipitation pouvait ruiner des mois de travail. Victor savait manipuler les apparences. Le prendre sans respecter la procédure aurait donné au directeur adjoint une chance de se défendre, de retourner les preuves, ou pire : de faire croire qu’on l’avait piégé. Lucas et Maïa voulaient que tout soit net, simple, indiscutable. La justice, pas la rumeur, devait faire son travail.Ce matin-là, il
Le lendemain matin, le siège semblait calme, presque trop. Les couloirs baignaient dans une lumière uniforme, les écrans affichaient des rapports et des emails comme d’habitude. Mais Lucas et Maïa savaient mieux. Chaque pas, chaque sourire feint de leurs collègues pouvait cacher une observation, chaque geste pouvait être surveillé. Ils avaient passé la nuit à revoir le plan, à s’assurer qu’aucune action ne trahirait leurs intentions.Lucas arriva le premier. Son costume sombre et son regard neutre lui donnaient l’air d’un employé ordinaire, presque indifférent. Il salua quelques collègues, échangea quelques mots mesurés, et s’installa à son bureau. Son ordinateur s’alluma, les emails défilaient, il prit des notes sur un carnet. Tout semblait normal. Tout devait sembler normal.Maïa, de son côté, fit le tour des étages avec son rythme habituel. Elle salua la comptabilité, fit semblant de récupérer un rapport en informatique, puis s’arrêta devant la machine à café. C






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