Semua Bab Compte à Rebours Avant le Départ d’Aurélie: Bab 11 - Bab 20

Comme elle n’était blessée qu’à la jambe, tandis que Véronique pouvait mourir à tout moment, c’est Véronique qui a été allongée dans l’ambulance, alors qu’Aurélie, la cheville fracturée, a dû se contenter de s’asseoir.Mais Aurélie n’en avait visiblement rien à faire. Adossée dans un coin, elle fermait les yeux pour se reposer, sans prêter attention à personne.Julien et Léon étaient assis en face d’elle. Ils voulaient lui parler, mais Aurélie ne leur en laissait pas l’occasion. L’ambiance était étrange, pesante.L’infirmière, arrivée plus tard, a bien ressenti cette tension, mais elle n’a pas creusé, se contentant de lui demander comment elle se sentait.« Mademoiselle, il semble que votre cheville soit fracturée. Vous devriez prévenir un proche. »Par politesse, Aurélie a ouvert les yeux et lui a répondu : « Ce n’est rien, je peux m’en occuper moi-même. »Le regard de Julien s’est durci : « Aurélie, qu’est-ce que tu cherches, exactement ? »Léon, lui aussi, fronçait les sourci

Julien a poussé un long soupir. Au fond, il n’a pas pu rester de marbre.« Bon, arrête de faire la tête… Ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est de ma faute. Je m’excuse. Je te promets que je ne te laisserai plus jamais seule. »Il a adouci le ton, a fait quelques pas et s’est assis à côté d’Aurélie.Aurélie a été un peu surprise. Dans ses souvenirs, c’était bien la première fois que Julien lui présentait des excuses.Mais…Ils n’avaient plus d’avenir.Le visage impassible, comme si elle n’avait rien entendu, elle s’est contentée de presser doucement le bord de son plâtre, pour tenter d’atténuer la douleur.Julien, complètement désemparé, avait l’impression de frapper dans du vide. Des souvenirs lui ont traversé l’esprit.À cette époque, Aurélie adorait le suivre partout, les yeux pleins de confiance et d’admiration.À quel moment les choses avaient-elles basculé entre eux ?Son cœur a comme raté un battement. Il a eu cette sensation étrange que, s’il ne faisait rien, quelque ch

L’ambiance dans la salle privée était d’un embarras total.Aurélie, pourtant, semblait complètement détachée, le visage calme, presque indifférent. Appuyée sur sa béquille, elle s’est lentement déplacée jusqu’à un coin de la pièce pour s’y asseoir.D’ordinaire, Julien prenait systématiquement la place centrale. Mais cette fois…Il s’est arrêté une seconde, a hésité, puis est allé s’asseoir à côté d’Aurélie.Véronique, en voyant ça, a pâli d’un coup. Elle a mordu sa lèvre inférieure, puis a fini par le rejoindre elle aussi.« Ça fait longtemps que je voulais rencontrer Madame Bernard. Dommage que Julien disait toujours que tu étais timide, on n’a jamais eu l’occasion », a lancé Charles, brisant enfin le silence gênant.À ces mots, les autres ont rapidement enchaîné à leur tour :« C’est vrai, Madame Bernard est vraiment très belle. Pas étonnant que Julien veuille te garder à l’abri des regards. »C’est alors que Félix s’est frappé le front, comme s’il se souvenait soudain de que

Marie Bernard, les bras croisés, a détaillé Aurélie du regard avec un air critique.Julien a froncé les sourcils, baissé les yeux, puis a croisé le regard d’Aurélie calme, parfaitement impassible.On aurait dit qu’elle était depuis longtemps habituée aux piques de la famille Bernard.Il n’a pas pu s’empêcher d’intervenir : « Tata, moi je trouve qu’Aurélie est très bien habillée. »C’était la première fois que Julien prenait la parole pour défendre Aurélie.Marie est restée bouche bée, forcée de ravaler ses remarques. Elle n’osait s’en prendre qu’aux plus faibles mais face à Julien, le vrai décideur chez les Bernard, elle n’osait pas émettre le moindre son.À ce moment-là, une voix féminine s’est élevée depuis le salon, froide et pleine d’autorité :« Vous comptez rester plantés là encore longtemps ? Venez vous asseoir. »Hélène Bernard, la mère de Julien, était assise droite dans un fauteuil vintage. Son aura était tranchante, presque intimidante.Elle a jeté un coup d’œil mépr

Le cœur de Julien s’est serré. La gorge rauque, il a demandé : « Pourquoi tu dis ça ? »Léon a compté sur ses doigts :« Elle ne m’aide plus à répéter le piano, elle ne me demande plus comment s’est passée ma journée… et elle a jeté le pull qu’elle avait tricoté pour moi. »Julien lui a ébouriffé les cheveux, tentant de le rassurer : « Ne t’en fais pas. Maman est fâchée contre nous. Mais une fois que sa colère sera passée, tout ira mieux. »« Hmpf, je le savais… Maman, c’est une râleuse », a maugréé Léon en détournant la tête. Puis il a demandé : « Qu’est-ce que je dois faire pour qu’elle arrête d’être fâchée ? »Julien a réfléchi un instant avant de dire : « Demain soir, c’est l’anniversaire de maman. Tu pourrais lui préparer un cadeau de tes mains. »Léon avait l’air de ne pas tout à fait comprendre : « Et si je fais ça, maman redeviendra comme avant ? »Julien a hoché la tête.Il avait prévu une fête d’anniversaire inédite pour Aurélie, avec un feu d’artifice grandiose et à