Semua Bab Compte à Rebours Avant le Départ d’Aurélie: Bab 31 - Bab 40

Julien s’est figé, tout son sang lui avait semblé se glacer dans les veines.Il n’avait pas commencé son histoire avec Aurélie de manière glorieuse. On pouvait dire que, sans cette nuit d’égarement, ils n’auraient jamais pu se marier ni avoir un enfant.À ce moment-là, la famille Marchand traversait justement une crise.Julien pensait toujours que cette nuit avait été un complot d’Aurélie, qu’elle avait volontairement glissé un produit dans son verre pour pouvoir l’épouser. C’était pourquoi, pendant sept ans de mariage, il lui avait toujours réservé une attitude distante, parfois même dure, presque cruelle.Mais si tout cela n’avait rien eu à voir avec elle ?Julien n’osait même pas y penser.Ses mains se crispaient avec force, ses lèvres tremblaient avant de laisser difficilement échapper un mot : « Parle. »Louis a lui lancé un regard compatissant avant de répondre doucement : « En suivant les pistes, nous avons retrouvé le serveur qui servait ce soir-là. Il affirmait que c’était

« Mon fils, qu’est-ce que tu as dit à l’instant ? Répète-le encore une fois à ta maman, d’accord ? »La voix de Mme Moreau tremblait ; elle s’approchait avec une infinie précaution, comme si elle craignait que tout ce qui se présentait devant ses yeux n’ étaient qu’un songe fragile.Pourtant.Quand sa main a effleuré la petite main un peu froide de Célian, elle ne pouvait plus se contenir et elle l’a serré contre elle, éclatant en sanglots.« Chéri, Célian a appelé maman, tu l’a entendu, n’est-ce pas ? »Marc a hoché la tête et, bouleversé, il a entouré sa femme et son fils de ses bras ; ses yeux s’est humidifiés à leur tour.L’image de cette famille réunie a ému profondément ceux qui la regardaient.Aurélie et Lauren a échangé un regard avant de se retirer en silence, afin de laisser à la famille un espace d’intimité.Un peu plus tard,Marc tenait la main de son épouse en sortant de la chambre, tandis que Célian avait déjà les paupières closes et il dormait paisiblement.« Mademo

Après la conférence de presse, Julien a conduit directement jusqu’au Bar Cléopâtre.Félix et Charles l’attendaient déjà dans un salon privé.Julien affichait un visage fermé et, sans dire un mot, il est entré dans la pièce. Il a attrapé machinalement une bière posée sur la table basse et l’a vidée d’un trait.Le liquide amer et brûlant a descendu dans sa gorge, mais il ne semblait rien sentir. Il a ouvert une canette après l’autre, répétant le geste de façon mécanique, jusqu’à ce que sa vision devienne floue et que ses pas vacillent.Félix, ne supportant plus la scène, a soudain saisi la canette à moitié pleine pour la lui arracher des mains.« Julien, arrête de boire. »Les yeux embués, ivre, Julien a laissé ses pensées dériver vers la dernière fois où il s’était trouvé dans un salon comme celui-ci.Il avait marché alors aux côtés d’Aurélie, et ils étaient rentrés ensemble chez eux. Cette nuit-là, la lune avait été magnifique, et elle l’avait été tout autant.Il croyait de tout so

En un instant, l’air alentour semblait se figer.Solène a esquissé un sourire ironique au coin des lèvres.« Julien, si seulement tu as accordé à Aurélie ne serait-ce que la moitié de l’attention que tu as porté aux autres femmes, elle n’aurait pas été déçue au point de partir. »Après ces mots jetés comme une gifle, Solène a tourné les talons sans un regard en arrière.Julien restait immobile, abasourdi. C’est alors qu’un appel téléphonique a arrivé.« Allô, c’est le père de Léon ? »Julien n’avait pas encore répondu que la voix de l’enseignante continuait : « Léon s’est battu avec un camarade à la maternelle. Pourriez-vous venir dès que possible ? »« J’arrive tout de suite. »Julien a repris ses esprits et a sorti à grands pas. Lorsqu’il est arrivé enfin à l’école maternelle, il voyait Léon debout, seul, dans un coin.Le petit avait les yeux rouges, des larmes perlaient encore dans ses paupières, et une grosse bosse gonflait sur son front.Julien a froncé les sourcils et s’est

Le temps s’écoulait.En un clin d’œil, une année entière s’était déjà écoulée.« Monsieur Bernard, voici les dossiers pour la réunion d’aujourd’hui. »« Oui, posez-les là. »L’atmosphère du bureau était particulièrement lourde.Louis a levé les yeux et a observé l’homme impassible en face de lui.Depuis le départ de Mme Marchand, Julien était devenu de plus en plus absorbé par le travail : jour et nuit, parfois jusqu’à passer des nuits blanches, comme s’il cherchait à s’anesthésier en se maintenant débordé.Louis a poussé un soupir et a dit : « Monsieur Bernard, vous n’avez pas dormi depuis deux jours. Vous devriez peut-être vous reposer. »Sans lever la tête, Julien a répondu d’une voix froide : « Je ne suis pas fatigué. »Cette maison, pleine partout des traces laissées par Aurélie, lui revenait sans cesse en tête ; dès qu’il a fermé les yeux, il a revu ce visage lumineux et éclatant.Ses doigts ont serré le stylo malgré lui, et la nostalgie l’a submergé comme une marée déchaînée